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Show . ANATOMIE PATHOLOGlQUE SPÉClALE 1136 dies chroniques du cœur, et nous croyons que c'est La péricardite pr édispose à beaucoup de mala ire aigu exerce une influence si fâcheuse sur le surtout par son intermédiaire que le rhumatisme articula l'endocardite y joue un certain rôle, nous développement des affections organiques de cet organe. Que AaAA AA,-_ ‘" A‘MÀÂ AMFlM - . ;''" rairement à l'opinion , ne voudrions pas le nier, et nous discuterons cette question plus tard; mais cont ce rappgrt, une bien sous ite, card péri la a ue , j'attrib de plusieurs pathologistes très compétents du reste rne. Ce mode d'action doit, du reste, plus grande influence qu'à la pblegmasie de la membrane inte pertrophie, et l'on comprend varier; nous avons déjà Vu que l'adhérence s'accompagnait souvent d'hy par de ton del (lai lon ou sses, dépourvu du liquide onctueux qui aisément qu'un cœur entouré de fausse 5 membranes encore épai e gêne imposée à la circulation, et que l'action facilite ses mouvements, ait à lutter contre une certain des valvules augmentée pr ovoque alors une nutrition exagérée. On conçoit aussi qu'alors la nutrition charnue puisse subir des modifications consécutives. On comprend enfin qu'un cœur dont la substance aura souffert par un autre mécani sme, soit par la macération prolongée et son ramollissementsuperficiel, graisseuse consécutive soit par une inflammation parenchymaleuse, peut-être même avec dégénération naturelles, et que des troubles circulatoires partielle, ne reprenne pas complétement ses fonctions et que amènent des troubles nutr itifs, des dépôts fibrineux sur les valvules, des dilatations partielles, gér en tirer leur même la transformation graisseuse, certaines apoplexies et des ruptures du cœur puissent cet Si… il ( qui au cal frit ave origine première. L'anatomie pathologique de la péricardite, telle que nous venons de l'exposer, nous fait bien com- prendre la symptomatologie de cette affection. Avant tout, l'absence de nerfs sensitifs dans le cœur cor pal explique pourquoi c'est une maladie essentiellement indolore, et comment, par cela même, elle peut tla1 passer inaperçue, être latente, si l'auscultation et la percussion ne sont pas pratiquées avec grand soin. nét On n'observe en général des douleurs dans la péricardite que lorsqu'il y a complication avec une né- péi vralgie intercostale, avec une pleurésie, peut-être même quelquefois avec une névrite, et, dans des cas ab. rares, lorsque le nerf phrénique est comprimé par du tissu cellulaire induré. La voussure précordiale, tio une matité étendue, l'obscurité et la profondeur des bruits du cœur, leur maximum vers la base du cœur iot s'expliquent tout naturellement par la présence d'un épanchement abondant, de même que la dimi- nution de ces phénomènes est en rapport direct avec celle du liquide exsudé. the tiq Une matité étendue avec bruit de frottement et bruits du cœur plutôt superficiels, et chocs énergiques de l'organe, voilà les signes qui correspondent à une péricardite avec peu d'exsudation liquide et ten- dance à l'adhérence générale et hypertrophie de l'organe; on observe alors aussi, dans quelques cas, un autre phénomène anatomique, savoir : la dépression des côtes et des espaces intercostaux de la région précordiale. Le bruit de frottement, bien plus fréquemment celui de tac-tac, ou plutôt un bruit râpeux, de sans timbre distinct, ne prend que dans des cas très exceptionnels les caractères du bruit de cuir neuf. pa Le plus souvent on peut le distinguer du bruit (le souffle, et ce frottement se caractérise surtout en ce pli qu'il est inégalement réparti sur les deux bruits, sans retour régulier. Il est encore une conséquence anatomique des fausses membranes, et l'induction anatomique, ici, est parfaitement d'accord avec l'ob- je servation clinique, savoir : Que ce frottement ne s'entend guère lorsqu'il y a beaucoup d'épanchemenl liquide, et qu'il est, par conséquent, l'indice d'une péricardite plutôt pseudo-membraneuse que séreuse, de ou qu'il n'apparait dans celle-ci que lorsque l'épanchement commence a se résorber. Aussi doit-on souvent plutôt être content de son apparition; on le voit survenir, quelquefois promptement, lorsqu'au ma moyen d'une émission sanguine ou d'un large vésicatoire, la matité et l'obscurité des bruits du cœur ont tel sensiblement diminué. ‘La dyspnée s'explique facilement par la gêne des fonctions du cœur, soit que l'épanchementle comprime et gêne ses mouvements, soit que des adhérences apportent la double entrave résultant de l'existence de liens contre nature et de l'absence d'un liquide lubrifiant. Toutefois l'un et l'autre état peuvent un à ] ru ex1ster sans gêne aucune, et cette double absence de dyspnée et de douleurs fait que, bien souvent, au la péricardite passe inaperçue. L'infiltration hydropique des membres inférieurs est aussi consécutive ala gene crrculalmre; toutefois il me paraît probable que l'état du sang doit y être pour quelque chose, int C‘Î" plu51eurs f015.je l'ai vue survenir dans la convalescence, au moment où la dyspnée diminuait, mais fai ou les forces avaient considérablementbaissé. Les phénomènes physiques étant ainsi expliqués en bonne Da ob ce for |