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Show 395 La valeur pathologique des parasites du corp s humain offre de très {fraudes variétés, et l'on rencontre ation (le tous les passages entre l'innocuité la plus parfaite et un danger de mort imminent. C'est ainsi que beaucoup s dans le d'enfants ont dans leur tube digestif un grand nombre de lombr ics ou d'oxyures presque sans s'en douter, t que les sans aucun trouble zq'q)réciable de la santé, tandis qu'un petit nomb re de cvsticerques dans le cerveau ou dans les parovs du coeur peuvent entrainer les accidents les plus graves . lin thèse générale, les bel- minthes adultes dans le tube digestifoccasionnent moins de troubles de la santé que les scolcx imparfaits nrc, une testin du ) trans- enkvstés dans les organes. Si nous jetons un coup d'œil sur la valeur pathologique comparative d'un îUques et certain nombre d'espèces de P…'HSÏICS, nous trouvons d'abord que les infnsoires ne provoquent pas d'ac- 15 le foie cidents par eux-mêmes, mais qu'ils se développent de préférence à la surface ou dans l'intérieur du corps, sur des surfaces ou ulcérées, ou dont la nutrition est troublée; en un mot, ils sont plutôt l'indice ation est rs, il est . rien de nana n'a ont une est aussi et la conséquence que la cause directe d'une altération morbide. Les tænias provoquent des accidents bien divers Souvent les personnes qui les portent en sont si peu imommodées qu'elles néglige… de s'en débarr asser ou le refusent même sans qu'il en résulte aucun incon- vénient, tandis que chez d'autres, au contraire, leur présence amène des troubles variés de cardialgie, de dyspepsie: de catarrhe gastro-intestinal. Chez d'autre s encore, leur présence donne lieu a des troubles nerveux qui peuvent aller jusqu'à des accès choréiques on é pileptiformes. Mais en thèse générale, la vie n'est presque jamais directement compromise par ] eur présence. , quej'ai Les vers cestoïdes, incomplètement développés et enkystés, 5 ont plus dangereux. Le cysticerque placé , . . . ‘ _ v . ,. ; dans les tnuscl€.-_ n ' offre pas de grands inconvénients; mats lorsqu il y en a dans les muscles, Il. s , en pre- autopsies sente quelquefots egalement dans le cerveau, où leur présence donne lieu à des accès épileptiqnes, à des 5 le reste nombre ,‘-.‘9 Ëschricht ' "" "Mam e…" .‘i'i ‘ v‘).\‘&, DES l';\R.-\SleËS VÉGÉT;\L X lîT .\Nl\l.\le. troubles intellectuels, a une mort, en un mot, par le cerveau. Dans le cœur, ils peuvent provoquer l'en- îlt infini- docardite, l'hypertrophie, etc. autopsies en Italie. Les échinocoques existent souvent pendant longtemps, sans déterminer d'accidents bien graves; des colonies entières peuvent vivre et périr sans avoir jamais donné lieu au moindre phénomène morbide, et :rtaine la ce n'est qu'à l'autopsie que l'on trouve leurs débris. D'autres fois ils peuvent simuler les maladies les intestins, is que les ire. Ainsi cerveau, imons, le rale; elle s, car les et l'autre ace libre. du tube forme particulière de dysentérie, soit par l'altération de la muqueuse produite par l'animal adulte, soit par la présence d'embryons placés dans le tissu sous-muqueux La même altération s'est produite dans la vessie. Le filaire de Médine s'introduit sous la peau et attend l'époque de sa ponte. Il provoque des ulcères fistuleux d'autant plus douloureux que des tentatives maladroites d'extraction déchirent l'animal et font couler dans la plaie un liquide irritant. Le Trio/fina spira/is, le Trz'c/zoccpha/us dispar, l'-incyloslomnm duodena/e ne donnent guère lieu à des accidents sérieux. Ce dernier cependant peut provoquer des bérnorrhagves intestinales. L'ox_vure habite souvent en nombre considérable la partie inférieure du rectum, et ne donne lieu qu'à des démangeai sons amples de parfois insupportables. lin s'introduisaut dans la vulve des petites filles, il peut cependant devenir le 5 passage, point de départ de l'onanisme. L'ascaridg lombrz'coi'dc existe souvent sans inconvénient dans l'intestin. mais il peut donner lieu à des 'iutroduil troubles digestifs ou a des accidents nerveux, entraîner une perturbation fâcheuse par ses migrations, et l'homme pr0v0quer des perforations intestinales, des abcès vermineux. Nous l‘avons même vu entrer dans les ar quelles COnduits biliaires et occasionner des abcès multiples du foie qui ont fini par perforer le diaphragme et le P0Umon, et ont hâté la mort par un pneumothorax. Rien de plus différent que les deux espèces d'acarus qui habitent le corps humain. Celui des follicules ‘ v...»… .Y',' ire qu'en " ,‘_ l'.‘ '] Les distomes, si rares dans nos climats. sont peu connus comme éléments pathologiques. M.". Gicsker et Frey ont décrit un cas remarquable dans lequel un I)z'slomum Izepalz'cum avait donné lieu a un engorgement opiniàtre de la plante des pieds, lequel a guéri après l'extraction de l'helminthe. D'après les observations de MM. Bilbarz et Griesinger, le Dz'slonzum /1mmalobium devient en Égypte le point de départ d'une "l,,. l corps et Y et être éliminées au dehors, par les urines, les selles, l'expectoration, etc. ‘ .straction A. -. ,»«‘ ,\ toutefois cutané.C'est dans le foie surtout qu'ils peuvent donner lieu à de vastes abcès que l'on a quelquefois ouverts au dehors avec succès. Leurs poches peuvent faire irruption dans les canaux les plus divers de l'économie, arriver a B?°Aa «AAA Â*FfiAAAF/Î plus graves du poumon, du foie, de la rate, des reins, des os, de la mamelle, du tissu cellulaire sous- |