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Show MALADIES DES Blt0NtËHES. ties rouge foncé. Ses bords étaient peu saillants, et le fond de ces ulcérations paraissait constitué par le tissu cellulaire, le tissu jaune élastique, et, en quelques points, par un détritus rougeâtre de la membrane muqueuse; dans le lobe supérieur ou ne distinguait que de petites exceriations. Les bronches du poumon gauche ne contenaient que trois ou quatre ulcérations analogues à celles qui viennent d'être décrites. » . Si, dans un certain nombre de cas, on trouve des altérations non douteuses de la membrane muqueuse, il est cependant bon d'insister sur le fait que, lorsque la maladie a duré un certain temps, on ne trouve rien autre, dans les bronches de troisième et quatrième ordre, qu'une teinte violacée, et dans les bronches dans les bronches ainsi malades. Nous (cochons ici a une question importante pour l'étude clinique tion des tubercules. Non- aussi bien que pour l'anatomie pathologique. à l'étude de l'expectoration et des liquides sécrétés par les bronches malades. Aussi croyons-nous nécessaire d'emprunter à notre Traité de physiologie patholo- anc, passer directementà pé de l'indépendance des re variées, sans cependant gique (l) le passage suivant. @ l. - ])c la sécrétion |n0rlyi(lc (les branches, un (le l'oxpcctoralinn. au contraire, donne lieu : des tubercules, et alors On trouve, dans les produits de l'expectoration et de la sécrétion catarrhale ou inflammatoire broncho- ""A." doctrines déjà formulées .], : guës et chroniques assez me pulmonaire. Toutefois capillaires l'exsudation catarrhale muco-purulente caractéristique. Dans l'insuffisance anatomique si fréquente des caractères de la bronchite, il est de la dernière importance de bien connaitre l'altération de sécrétion et les éléments de l'exsudation qui se trouvent "‘AA âÀA, "‘." à__ ; partie aux maladies des vésiculaire, les éléments suivants : >-bronchite, ou le catarrhe 1° Le suc muqueux, le mucus proprement dit, est l'élément le plus constant. Il en constitue la base dans l'inflammation des bronches surtout. Lorsque la phlegmasie devient très intense, la quantité du pager aux dernières ramimucus diminue notablement, et les crachats forment alors une purée homogène, verdâtre, plus ou moins intactes et comme emprisonnées. 2° La salive se montre souvent en quantité plus ou moins notable dans le produit de l'expectoration; ilier que ni le lavage, ni la on normale. Les follicules ;e devient un peu grisâtre :use est plus tard altérée; le ses sécrétions physiolo nt ral peu altérées, montra Les léments de mum-pus. bien conin seul exemple parlerons iaires, (] ont nous a utl1€n' - tard. L'exem ple bronchite mvel (|) sur la t, siégeaient poumon droi rmaient des alibre; elles fo itudinal, de diamètre long ces plaques la rouges. Sur , .' d'un _ \ , , ou sa cou leur eldli Elle est provenant de la bouche, elle renferme ordinairement du mucus buccal et de l'épithélium. crachats, beaucoup plus aqueuse que le mucus bronchique et forme un véritable sérum, dans lequel les ou vont au fond, constituant alnSl une ou plaqués, ou globuleux, suivant la quantité du mucus, uagent , . separés espèce de plasma muco-purulent, par masses agglomérées; mais en général les cracliats restent les uns des autres. discuter la question du rapport Avant de parler des éléments du pus dans les crachats, nous voulons l'ouvrage de qui existe entre le pus et les ulcères. Nos opinions sur ce sujet ont été publiées dans travail sur la M. Donné (2), dans l'analyse que nous avons présentée de son ouvrage (3), et dans notre nous avons . . été tuberculisation (4). Dans ces divers écrits, nous avons énoncé l'opinion dans laquelle  \RÀ A'AQAAF/‘A "\.- A .. . _ ,.], 1; '1 ',',. v- i imelles épithéliales. devenir une affection bien n'existe point de globules muqueux particuliers, pleinement confirmé depuis cette époque, savoir : qu'il ne renferme nullement ces globules muqueux Et que le mucus normal, pur de tout mélange accidentel, d a n's une ' ' a‘ ce sojet, « tombe, ' comme très ressemblants aux globules du pus. On est que l'on a décrits . double erreur. ne contenait rien de pathologique, on a pris pour Lorsqu'on a eu affaire à du mucus qui, en effet, … Physiologie pathologique. Paris, 18u5, t. i, p. (it). Paris, is‘t.u, p. 102 (> tp. '179-Sl. (2) Cours de microscopie complémentaire des étudesmédicales. 95. p. X, t. 18ué, Paris, (3) Annales de la chirurgie française. t. ], p. 351. (h) Müller, Arc/ziu'fär Physiologie, 18Alt, p. 233.-Physiologiepathologique, «AAÆæA tentée plus ou moins com- .îng f_\",\ A." néfiée, elle est recouverte : l'épithélium. Nous avons teinte de sang, ressemblant presque au pus phlegmoneux. (‘.et état des crachats ne se montre pas souvent. On a rarement occasion d'observer le mucus pur, sans mélange (l'épithélium. de globules de pus et d'autres éléments accidentels. Ce liquide est d'un jaune grisâtre, transparent, visqueux, ne renfermant aucune espèce de globules, montrant seulement quelques granules moléculaires, épars et en petite quantité. Le mucus en général ne se dissout qu'incomplétement dans l'eau, cependant une certaine quantité peut y rester à l'état de suspension. ll se mêle plus complétement avec le sang, ce dont on trouve un exemple dans l'expectoration de la pneumorrhagie. La salive ne s'y mêle qu'iucomplétement; l'air qui se trouve dans les bronches y forme des bulles qui se conservent pendant un certain temps ‘A- le importance anatomique a l'autopsie sans que les moins vivement injectée, rs; l'injection est générale |