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Show ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE. 668 son ensemble. d'avoir ouvert, par ses recherches sur l'hématologie pathologique, un champ tout à fait nouveau aux investigations sur la nature intime de ces maladies. annexes, des on Les trois observateurs que nous venons de citer ont surtout étudié la tuberculisation chez l'adulte; généralisation ( c'est encore d'un hôpital de Paris, l'hôpital des Enfants malades, que nous vient la connaissance de tout ce que ces affections offrent de particulier pendant l'enfance. Précédées par les travaux de Papavoine, dans les glandt organes génita- respiratoires et de Lombard, de Rufz, ce sont surtout les recherches de MM. Billiet et Barthez qui ont jeté le plus grand jour sur une maladie qui est certainement la cause de la mortalité la plus fréquente pendant les premiers âges de la vie. ]. Poumons. Dans l'esquisse anatomo-pathologique et microscopique qui va suivre, nous nous sommes surtout appuyé sur nos propres observations, ayant pour principal but de rechercher la nature physiologique de pour le début ( du reste, de ces lésions et de compléter ainsi la pathogénie de la tuberculisation interne. Nous ferons, vers la base; a être nombreux emprunts aux auteurs cités, chaque fois que les lacunes de nos propres études pourront ailleurs, et il n comblées par leurs travaux. Avant d'entrer dans quelques détails descriptifs, nous ne pouvons nous dispenser de placer ici encore une remarque historique par rapport aux travaux récents. nature et Les recherches micrographiques modernes et récentes n'ont pas servi à nous éclairer sur la la composition des tubercules, et comme, en Allemagne surtout, on a la tendance à nier tout caractère si spécial des tubercules, nous serons obligé de faire abstraction d'observations que, d'après nos études prolongées sur cette matière, nous ne saurions admettre comme exactes. Nous ne pouvons nous nulations grise La forme se demi-transpari que la marche peut être envis auteurs qui et trouve souven empêcher de faire observer toutefois que, si les auteurs qui nient l'existence d'une affection et d'une matière tuberculeuse particulière pouvaient, par leur négation même, en débarrasser l'humanité souf- centre d'un ce frante, ils lui rendraient un bien plus grand service encore que ne l'a fait la découverte de la vaccine, particularités ue. anesthésie opératoire et de tous les bienfaits modernes ensemble. Si toutefois je reconnais à la matière tuberculeusc des éléments spéciaux pour leur diagnostic anatomo-microscopique, loin de moi la et servent ains finement gran pensée que ces petits corpuscules, à aspect caractéristique, constituent l'essence de la tuberculisation, lion et offre ut et possèdent en un mot la propriété d'être le caractère spécifique de la tuberculisation. La discussion sibilité de l'h: tubercule y 5 entre mes adversaires et moi se réduit tout simplement à la divergence-d'opinion sur la valeur de ces éléments comme moyen de diagnostic microscopique. Si je sépare la tuberculisation de l'inflammation chronique simple et des maladies produites par d'autres tissus accidentels, c'est que je m'appuie sur une multitude d'autres arguments tirés surtout des études cliniques et étiologiqnes. Avant d'entrer en matière, nous ferons observer que nous préférons le nom de tuberculisation interne à celui de plat/tt'sie, car celui-ci exprime plutôt un effet de la maladie qu'il ne caractérise sa nature. La phthisie, qui n'est autre chose que le marasme, ne peut-elle pas résulter des maladies les plus diverses? C'est ainsi que beaucoup de malades qui succombent a la fièvre typhoïde, à l'infection cancéreuse ou a d'autres maladies, sont tout aussi émaciés que ceux que nous voyons enlevés par les tubercules pulmo- naires; aussi préférons-nous le terme de tuberculisation interne, en ajoutant le nom de l'organe princi- palement atteint. C'est ainsi que nous parlerons successivement de la tuberculisation des poumons, des glandes bronchiques, des méninges, etc.; et si nous nous servons quelquefois du terme de phthisie, ce ne sera que pour ne pas répéter trop souvent celui de tubercules. stamment renc teinte est-elle au centre et e des globules diminution dt convaincre, a fibro-plastiqu. n'en ont pas | ces derniers tt dont il ne dét Lorsque les jaunes dans le La premièr La matière tuberculeuse, nous le répétons, est, du reste, la même dans tous les organes, et nous ne grise; nous le: pouvons nullement partager l'opinion des auteurs qui parlent d'une affection scrof‘uleuse des poumons. Nous ne nions pas le fait que les scrofuleux peuvent devenir tuberculeux, car nous l'avons souvent observé nous-même; mais, dans ces cas, la tuberculisation ne se compose nullement d'éléments ana- tomiques spéciaux, et ce terme ne saurait être justifié qu'au point de vue étiologique. En effet, les scrofuleux succombent souvent à une tuberculisation interne. L'absence d'une matière scrofuleuse bien déterminée, la fréquence des affections tuberculeuses sans scrofules, ainsi que celle de ces dernières sans complication tuberculeuse, fournissent, il nous semble, des preuves incontestables contre la miliaires si pe vation est con muqueux des Dans la gi charpente de - dans la granu bilité du débt distinction anatomique de la phthisie scrofuleuse. Quoique nous devions avoir l'occasion de décrire séparément la tuberculisation a l'occasion de l'anatomie tl) Bouchut. [) pathologique des divers organes, c'est ici Cependant la place d'envisager la tuberculisation interne dans @) Gti:cl!e nw'a ANAT. PAT |