OCR Text |
Show ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE. 572 paraissait rompue, lorsqu‘après l'autopsie on renversait en dehors l'artère fendue de concrétions ossif0rmes. Toutefois la membrane interne sur sa longueur. et interne; CXCIV. - Tumeur vn7‘iq muse artérielle de la sur/hoc du crâne ; ligalure successive des artères carotides externe, primitive 2.) tig. LXXII, (Pl. autopsic. Jim-t, rébrau:c. cé liémorrhrtgi6$ consécutives; accidents é par M. Maisonneuve à la Société de Chirurgie dans Le fait que nous allons citer, intéressant sous plus d'un rapport, a été communiqu rendus. sa séance du 12 octobre 18Mi, et se trouve reproduit dans ses Comptes on, qui en a reconnu l'existence il y Cette tumeur s‘est développée chez une femme de trente et quelques années, d‘une bonne constituti en déterminant de vives a environ deux mois. Elle siégeait au côté gauche de la tête, dans la région temporale ; elle fit de rapides progrès, tête. douleurs, et laissait craindre l‘euvahissement du côté droit de la à faire, et se décida En conséquence M. Maisonneuve, qui avait reçu ta'malade à l‘hôpital Cochin, rechercha quelle opération Il aurait semblables, tumeurs des pour pratrquees primitive carotide la de ligatures des pour une ligature d'artère. Mais en réfléchissant aux insuccès Quelle autre méthode il dut renoncer à cette opér ation, qui avait échoué presque toutes les fois pour des tumeurs extérieures du crâne. mais cette double interne; carotide la ensuite et primitive, carotide la abord d‘ lier de proposé avait Bérard P. pouvait être tentée? M. ve, la ligature de la carosur le vivant. Une autr e opération qui a été conseillée aussi, ajoute M. Maisonneu Opération n‘a jamais été faite proposée par M. Velpeau, est lide externe, n'a, que je sache, jamais été pratiquée, sauf dans des lésions traumatiques. Cette ligature, fut exécutée a cinq ou six lignes de l'origine de cette simple, et celle que M. Maisonneuve s‘est décidé à employer. L'opération, prompte externe. carotide la que temps même en artère; la thyroïdienne supér ieure fut liée aussi pour plus de sûreté, _ _,,.-x-,r-srxlv- la mal ade alla bien. L'opération ne fut suivie d‘aucun accident Immédiatement après, la tumeur cessa de battre et diminua ensuite, et plus abondante. Quatre jours encore se passèrent assez bien, n devint suppuratio la tomba, pendant seize jours; alors le fi ] de la ligature à la vérité peu considérable. Pour l‘arrêter on se contenta de hémorrhagie plaie, la par sur-vint hémorrhagie mais au cinquièmejour une écutive s'étant renouvelée deux fois, M. Maisonneuve t‘endit la cicacons e i‘hémorrhagi mais jours; deux suffitpendant qui la compression, de difficultés. Malgré cette nouvelle ligature, la persistance trice, mit à découvert le tronc carotidien primitif. et en fit la ligature avec assez e Autopsie, fait ga Dans la plèvre d'in 500 grammes … re nauclrc: adhè oncl ztubercules br r es Le cœur t én , és pp lo très déve s d‘r 25 millimètre e e: al tr mi e nl valv ses eu br ti es, épaiss re ci Sa . on tr ci un er faciles a détach n: plusieurs érosio t ra claviéres et ca i ns ai Le cerveau, 'n n sc io at tr infil … épaissie et mon etdistinctes. Let CI Un homme a; hjuin 1853. En de le mettre dan Autopsie dir-Ir mais il n‘y parvint qu'avec peine, et ne po…-a… de l'hémorrhagie le décida encore à mettre à un la carotide interne pour la lier aussi; Il avait évité de comprendre dans l'anse de fil le médiate. ligature faire qu‘une dissection incomplète, il appliqua seulement à l'artère une la malade fut frappée d'une liémiplégie faciale après Aussitôt nerf pneumogastrique; mais, à son i usa, il serra le nerf grand sympathique. verture du tliora t du corps, et au troisième jour elle (31… gauche qui augmenta rapidement. fut complète le lendemain en s'étendant au côté correspondan piètre gauche es les branches son que ce sang est morte. L‘autopsie l‘rrt faite vingt-trois heures après et démontra les altérations suivantes : laissait plus de trace de sa bifurTout le lobe droit du cerveau se trouvait sphacélé; la ligature faite au niveau de la carotide externe ne carotidien avait aussi serré tronc du ature lig la et la earotide interne comprenait un rameau du grand sympathique, friable et de la C( augmentant plus ou moins de le même nerf. Quant à la tumeur, elle était formée par un amas de petites artères entrelacées, dilatées, S autres. de uns les rapprochés vasculaires volume et constituant une sorte de varice artérielle avec des rendements atteint d‘une tumeurt'orurée t malade un dernièremen montré gli, m‘a Lower-Zwin Mon collègue a l‘hôpital de Zurich, M. le professeur peu près du dor l‘épaisseur par des artères très dilatées entre]acées, atteignantchacune jusqu'àla largeur d'un gros pois, de calibre inégal. siégeant dans de s voisines superficielle artères des et l'orbite, de s venant ramification départdes de point pour ayant et droite, de la paupière supérieure la tempe et de la racine du nez, sur lesquelles il y a aussi des dilatations. La paupière, qui offre le volume d'un œufde poule, est soulevée très visiblement à chaque battement artériel. Cette tumeur existe depuis vingt ans chez un homme qui en a quarante-cinq, et a résisté à nombreuses taclr toutes les tentatives de ligature ; l‘œil est comprimé, et la cornée est tout a fait opaque. interne infiltrée t l‘enrlocarde était était situéà la par cation, la ligature de prèsdc 9 centirn La pièce en r-l face inférieure t petites ulcèratron surface interne d Nous avons dit CXCV. - Ilypertrop/u‘e du cœur, anr‘urysmc de l‘origine de l'aorte, amp/zysème pulmonaire. (Pl. LXXll, fig. 3.) Le nommé Brunner, âgé de soixante et un ans, épicier, a perdu sa mère d‘une maladie pendant laquelle elle avait beaucoup de dyspnée. Il n'a jamais en de rhumatisme et a joui habituellement d'une bonne santé. Depuis quatre ou cinq ans déjà sa respiration est devenue habi- tuellement courte et gêuéc, et il a eu de temps en temps des accès de dyspnée; depuis ce temps il a fréquemment toussé aussi. En décembre 1852, il est de nouveau pris de toux et d'une augmentation de dyspnée. L‘expectoration a été difficile, il rendait des craclrals spumeux. jamais de sang. Au mois de février tous ces symptômes diminuèrent, mais pour peu de temps, et en mars l‘œdème survirit aux à ceux dont nor mètres détendue niveau les mcmb plus profondes 1 sont situées à la gauches naissent parait presque pr membres inférieurs, ainsi que de la bouttissure de la face. -xq| r ‘{.\;Qt.-, A son entrée à l'hôpital de Zurich le 29 avril 1853, il présente une anasarque presque générale, mais surtout prononcée aux jambes et fassettc, on dirai aux pieds, et une légère ascite. La respiration, gênée, de lili par minutes, est en partie abdominale ; on ne sent pas la pointe du cœur, mais En regardant cc un léger frémissement a l‘épigastre. La matité précordiale est étendue aux deux tiers inférieurs du sternum, depuis son bord gauche endroit, du côté jusqu‘en dehors du mamelon. Les battements du coeur sont obscurs, le pouls à 110 par minute, fort et vibrant. Battements des carotides et même des sous-clavières très visibles. En arrière des deux côtés, on entend des rides sonores et vibrants; les urines sont rouges, rares, sans albumine. Il transpire souvent pendant la nuit, il est constipé; facultés intellectuelles intactes. (infusion de digitale avec li grammes débris minces de près les dirnensir ltypérémié. d'acétate de potasse; le matin, deux cuillerées à café de l‘électuaire de séné.) Pendant les jours suivants, l'obscurité précordiale diminue, les cxcvn. _ 4, battements du cœur deviennent plus nets, et l‘on entend surtout très distinctement un double battement à l'origine de l‘aorte, au-dessus du mamelon gauche, vers la clavicule; le pouls est a 100, toujours vibrant. Il survient du délire, ses réponses sont coni‘uses, sa vue se trouble. (Pilules drastiques d'extrait de coloquinte, de calomel et de savon de jalap, 3 centigrammes de chaque, a prendre quatre tous les matins.) Pendant les jours suivants le malade a quatre ou cinq garderobes par jour, mais les symptômes ne s‘arneudent pas. On aperç0Ît de plus en plus distinctement des vibrations de la paroi thoracique a chaque contraction du cœur, visibles surtout a la base du cœur et à lorrgtne de l'aorte. Les artères battent avec plus de force aussi; pouls jugulaire, tremblement général dela tête a chaque pulsation). Les 10068, qui montrent unerougeur circonscriteà chaque systole, p£rlissent immédiatement à chaque diastole. Ainsi pouls capillaire. Les yeux sont brillants, l'anasarque et l‘ascitc diminuent; le double battement sur le trajet de l‘aorte est toujours (listiuct, les urines sont toujours En homme agi charité, a cause ( Sepiaignait point la visite, il est pr A l‘autopsie, r est recouverte a | le sac anévl.y5m rares. Le malade est habituellement dans un état soporeux. La respiration est plus nette à gauche qu‘à droite; le pouls devient irrégulieh la somnolence habituelle, les forces baissent, et la mort survient le 3 mai, à six heures du matin. … Comparez ( AMT. p_n |