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Show , la graisse vésiculeuse l"'éd0mine, DE L'ATBOI‘HIE. 81 utrition; elle se dévelopr même où l'extrémité inférieure d'un fémur était tellement réduite dans ses éléments osseux proprement prompt et plus complet encomà L'atrophie musculaire ttl‘0gressiie dits, que, sur de nombreux points, la moelle faisait hernie a travers la substance compacte de la surface, qui n'avait plus que l'épaisseur d'une feuille de carton de Bristol. Paget insiste sur la nécessité de séparer cet état particulier du rachitisme des adultes tel qu'il a été décrit par ltolvitrrrlsky, et qui survient souvent après les couches et dans les os du tronc. Virchovv, cependant, rapproche l'ostéomalacie du travail atrophique; seulement pour les os, elle nous paraît constituer une tout autre forme d'atrophie que celle une (1) et Cruveilhier (2\_ C»…à mtérieures des nerfs spinaux dans L local ou général, consécutifäh muscles ou d'un grand nombre, graisseuse de la fibre musculaire autre côté. .‘au la double altération par dimi- 1to'ide dans le tissu cancéreux, ou pena peu le noyau et le nucléolc, dont nous venons de parler. On peut aussi admettre, parmi les atrophies des tissus, une véritable atrophie du sang, que l'on observe dans l'anémie dans laquelle il y a surtout diminution notable des globules rouges, évidemment parallèle à celle des éléments histologiques importants que nous observons dans les parties solides. ll est un autre état du sang, que l'on pourrait rapprocher de cette altération : c'est le sang blanc, décrit sous le nom de leu/réntie, dans lequel les globules rouges diminuent, tandis qu'il y a un excès considérable de globules blancs; toutefois, connue cet état coïncide ordinairementavec une hypertrophie considérable du a un petit sac rempli de molécules foie, de la rate ou des glandes lymphatiques abdominales, on doit y admettre un trouble nutritif beaucoup plus profond, et la diminution des globules jaunes n'est ici que le fait accessoire, peut-être consélledfern d'abord, et ensuite par )l‘pllsUlll‘dll'Cs, se joignent les unes cutif"à un développement incomplet des cellules du sang. Le cerveau a été assez bien étudié sous le rapport de l'atrophie, par les médecins qui se sont occupés des maladies mentales. On rencontre souvent des atrophies générales ou partielles du cerveau chez les aliénés, sans qu'il soit possible cependant de déterminer le rapport exact qui existe entre cette altération et l'aliénation. J'ai examiné un grand nombre de crânes de crétins, et j'ai été frappé de l‘épaisseur de la . la surface et constituer des ulcé- boîte osseuse, avec diminution de capacité de l'intérieur; évidennnent il devait y avoir atrophie générale c qui est, tantôt le résultat d'une du cerveau, fait qui a été démontré dans ces derniers temps par Stahl. Dans l'aliénation mentale, l'atro- tour des ulcérations, soit dans l'al- phie porte tantôt sur un des lobes ou un des organes importants du cerveau, tantôt sur le cervelet tout entier, et le plus fréquemment sur une partie des circonvolutions qui sont ou effacées ou creusées de sillons profonds remplis d'un liquide visqueux et comme gélatineux. Les tumeurs des membranes céré- brales ou de la face interne du crâne produisent fréquennnent aussi des dépressions, même des cavités plus ou moins profondes, dans la substance cérébrale, creux dont la formation repose également sur un travail atrophique. L'atrophie du cœur avec diminution trés notable du volume s'observe surtout dans les maladies aiguës .ion unique ou multiple. J'ai déjà 'cs maladies srro/irlruscs. Quantum arme aux travaux de MM. Bcdfern suralion sans formation fibroidc. M. Broca a présenté plusieurs cas : que M. Rouget a bien voulu me de l'atrophie. Nous avons déjà vu ‘tilage atrophié; mais, abstraction :au ici les deux principales formes quelle l'os devient plus poreux, sa et chroniques qui entraînent un grand amaigrisscment, telles que la fièvre typhoïde prolongée parmi les affections aiguës, et les affections cancércuses ou tuberculcuses parmi les maladies chroniques. En conti- us délicate, en même temps quesa nent, comme cause, l'influence de nuant le parallèle entre l'atrophie avec diminution de volume et celle avec un volume ou intact ou même nt l'âge de la croissance, les os du IX du membre correspondant sain. es, libro-plastiques et surtout can- augmenté, pour l'altération graisseuse du cœur, nous arrivons à une affection bien décrite, dès 1837, par Bizot, et plus tard par Rokitanskv, par Quain et par Pauget. Nous avons confirmé tous les détails de cette altération donnés par ces observateurs distingués. En ouvrant le coeur, on trouve souvent que son tissu est plus pâle et plus mou qu'à l'état normal, et, sous l'endocarde, on rencontre des taches et des Jt la conséquence, et la réparation, lignes formant des bandes ondulées, transversales, d'un aspect pâle, terne, jaunâtre, quelquefois couleur fait que d'une manière fort impar d'ocre. Au microscope, on trouve, dans le sarcolemme des cylindres musculaires, d'abord de petits amas ires. ons une bonne description dans le de granules graisseux qui bientôt augmentent de nombre et de dimensions et finissent par le remplir tout a fait. Leur arrangement est très variable, et peu a peu ils font disparaître à peu prés complétement la fibre musculaire. Paget donne a cette maladie le nom de dégénération granuleuw, pour indiquer son aspect uteurs anglais sous le nom de mo]- e telle mollesse, que l'on Peul "" nt. J'ai sous les yeux, dans ce m0- Le foie est fréquemment le siège d'une véritable atrophie, et ici il faut distinguer deux formes, celle de l'atrophie générale et celle de la cirrhose. Dans la première, le volume de l'organe est considérablement n enfant qui a subi l'ampotaliofl de réduit, d'un quart, d'un tiers, même de moitié; la Coloration est conservée ou changée en une teinte est très développée et pfll‘59mée '" jaunàtre, un peu plus foncée que celle du foie gras. Dans la cirrhose, nous avons également une (limi- u de cristaux margariques; la con nution notable du volume avec tendance de l'organe a prendre une forme pyramidale, puis, nous y pour cette maladie, le nom d'all‘0‘ observons de plus une saillie anormale des granulations du foie. Il y a, dans ce cas, ce que nous obser- vrage Sur les maladies scro/ulauscs, à l'oeil nu et au microscope. vons souvent dans l'atrophie, un développement exubérant du tissu fibroïde, aux dépens de tous les éléments propres du foie, qui sont étouffés, pour ainsi dire, dans la trame glissonienne généraletltcnl hérapeuh'que. Paris, 1855, iii-8. .\.\.v'r. l‘ATthI.. - 2' Ltvn. . " |