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Show . ANATOMIE l‘ATl'lOLOGIQLE GENERALE 271. . , - \ ï _ . ,_ rence géla re est constituée par cette matieie d apparence muqueuse ce suc et les grumeaux que nous v enons de décri , nombre de que l'on a appelée pyine. n'ontjamä " la description génér ale ' ‘ que nous venons de donner du suc cancereux 5 appliqué au CdÛCGI" de tous les avec ses variétés ou altérations, est presque organes. En effet, quel que soit le siégé du cancer, le suc, on rencontre quel- et caractéristique que la presence de la ce llulc cancéreuse. Toutefois, dès à prés ayant de l aussi constant --._. --_AAAAAAAAAAAA "»Ah_AAA'\A "ÀA A""P 4 passages 0 trouble et lactes- quefois des tumeurs non cancéreuses, tres riches en cellules, qui présentent un suc Nou/s verrons plus tard cent, et pour lesquelles l'examen microscopique seul peut lever tous les doutes.. pour la majorité des cellules d'une que la cellule caractéristique peut également manquer, au moms caractèr es une valeur réelle, bien grande même, tume ur. Il est donc important de rattacher à tous ces suc et des cellules que comme faisant partie de mais non absolue, et de n'envis ager les caractères du solues. En un mot, il y a la des caractères règles générales, essentielles pour le diagnostic, mais non ab L'aspec tineuse n'i tissu collo‘ une trame . ‘ 4 ment lobu "2" De l'aspect du tissu cancéreuœ sur une coupe [ram/ze. La vasr Le tissu cancéreux, tout en ayant des caractères constants, offre a côté de ceux-ci des variétés d'aspect, dures ou ] de consistance, de coloration, de vascularité, de mélange avec des éléments gras ou gélatiniformes, qui loppée dai ont fait envisager ces caractères fortuits comme suffisants pour établir autant d'espèces différentes. Ilya entre autr la une profonde erreur. Le cancer affecte des formes différentes, mais il ne peut pas être subdivisé en espèces; il constitue toujours une unité pathologique bien tranchée. Les caractères constants et fondamentaux du tissu cancéreux sont bien simples, une trame molle plus ou moins dure, presque homogène, d'apparence fibreuse, généralement infiltréé d'un liquide trouble, lactescent et blanchâtre, tout à fait fluide ou mêlé avec une substance molle et incomplètement transpa- rente. Ce tissu, avec sa trame solide et son suc infiltrant, différencie le cancer de tous les tissus del'éco- constitue vent confl les divers nutrition. cette sara capillaires nomie. Qu'on le compare en effet aux tissus simples, tels que le tissu cellulaire, fibreux, musculaire, étendus. ( cartilagineux ; qu'on le compare ensuite à des tissus plus composés, aux membranes séreuses, muqueuses, ne constit pour ne retrouver nulle part les caractères du tissu cancérenx. fÂ"£'""Î ',.e'e" forme. Or. tandis qu' spéciaux, mais non des caractères specifiques. au tissu glandulaire: il suffira toujours d'avoir les notions les plus élémentaires en anatomie générale flÂAFF"T*7f* plus d'obs souvent si dominanc (Le tissu cancéreux, mon ou presque homogène, d'un blanc pâle et jaunàtre, forme le type que l'ona tour, sont décrit comme cancer mon sous les noms de cancer cérébri/brnic, d'encejdzaloïda, de sarcome médullatre. l'infiltrati Lorsque le tissu a une plus forte consistance et que la trame fibreuse, a peine ébauchée dans l'encépha- le cancer lo'ide, très mon, est plus fortement développée et offre un aspect finement fibreux et réticulaire, on a Une en sous les yeux une forme intermédiaire entre le cancer mon, encéphalo'ide, et le cancer dur, ou squirrhe. point d'in L‘esprit de systématisation a fait envisager le cancer de consistance élastique comme un encéphaloide tumeurs t à l'état de crudité, et celui d'une consistance molle et pulpeuse, comme un encéphaloïde ramolli. Dans à celui de cette manière de voir, on n'a pas tenu compte du fait bien facile pourtant à constater, qu'il n'y a là que des variétés d'emblée, et en aucune façon des phases différentielles de développement. Le tissu cancéreux offre souvent, sur une coupe fraiche, un aspect plus franchement fibreux. On voit culière, q alors des réseaux irréguliers, d'un tissu ferme et blanchâtre, renfermer dans les interstices un tissu plus du cancel mon, d'un gris jaunàtre, duquel la compression fait sourdre de nombreuses gouttelettes de sac cancér€üX- Cancérem La vasCuIarité _\ est ordinairement inégale; on \ découvre, comme dans le tissu précédent, des points ou avons tl0[ des interstices plus étendus, d'un aspectjaune et terne, qui tranchent sur l'aspect ordinairement faisant (l'apparei du tissu du cancer. Ce tissu cancéreux, dur, peut varier depuis la fermeté élastique jusqu'à la dureté du 1)igtiiént ] libro-cartilage, et constitue le cancer dur; nous y trouvons déjà une altération du tissu cancéreux, qui consiste en une infiltration moléculaire, granuleuse et graisseuse, avec un certain degré de dessiccation des cellules. bi le cancer dur et le cancer mon constituent deux formes distinctes dans leurs types extrêmes» on ne rencontre pas moins entre eux d'innombrables variétés de transition. ln troisieme aspect du tissu cancéreux est celui décrit sous le nom de gélatinz'forme ou de colloïde, nom sous lequel on a confondu, du reste, des tissus morbides bien différents. Cette mat " e le" beaucoup de Ch…"'äens et de patholog15tes ont conclu que tous les tissus accidentGlS d'appét- ne l‘en fer de ce gen ticulière. assez not; U'aprè f… distù ] on désig membran |