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Show ANATOMIE rxrnommoun SPÉCIALE. … faits nous en a cuperont spécialement de l'étude des tubercules, nous désirerions que les personnes qui, par la suite, s'oc onaire, dans ces cas, est abondante on peu copieuse, si notassent avec soin si la tuberculisat ion pulm t le 5 restes crétacés et les cicatrices des tubercules, ou si elle est récente ou ancienne, montrant plutô eurs pormorbide progressif. I l faudrait ensuite que les observat cet te affection existe encore comme état l'existence primitive ou secondaire des tubercules pulmo- tassent de nouveau toute leur attention sur car l'important pour le pronostic, dans tous ces cas, n'est naires par rapport a ceux des autres organes, tubercules dans les poumons, sans que ceux-ci aient jamais donné lieu à aucun pas l'existence seule des symptôme appréciable. d'une réserve d'autant plus sage que sa loi La restriction faite par M. Louis pour l'enfance a été ont commencé à étudier a été en effet infirmée pour cet âge, dès que les premiers observateurs exacts M. Papavoine a trouvé, sur 50 autop- avec soin la tuberculisation pendant l'enfance. C'est ainsi que nombre total), dans lesquels les poumons sies d'enfants tuberculeux, 12 cas (à peu près le quart du enfants tuberculeux, et ils ont noté étaient sains. MM. Billiet et Barthez ont fait l'autopsie de 312 pulmonaires. Ils quer ante-sept fois, dans un septième des cas par conséquent, l'absence des tubercules entre trois et cinq ans, et beaucoup plus ont surtout rem arqué que cet état exceptionnel était fréquent a eu lieu sur le Nous ajouter avons observé ( ainsi que "" fig‘ " s'agit d'un pour le diagno fistule sous-cut ginueux condui ration, il sort [É la paroi thoraci les signes d'un l'autopsie nous probablement ; portion la plus largement cuve rare entre six et dix ans. ance surtout: c'est que les On est en droit de faire une autre restriction à cette loi, et pendant l'enf les affections de cette affections des glandes lymphatiques extérieures nous ont paru être, de toutes siège d'une %… pulmonaires, affection à laquelle nous nature, celles qui s'accompagnent le moins souvent de tubercules ne réunit pas [I leux que nous avons observés. Il est n'avons vu succombe r que la huitième partie des enfants écrouel de ces enfants depuis que nous possible que ce chiffre ait été dépassé par la mort d'un certain nombre nombre d'enfants atteints de les avons perdus de vue; mais toujours est-il que nous avons vu un grand suivre dans notre hôpital de Lavey pendant tubercules glandulaircs externes qu'il nous a été possible de Nous citons ! de tuberculisation pulmonaire, un certain nombre d'années, sans qu'ils aient jamais présenté de signes Ainsi la tuberculi- et, chez un bon nombre de ces enfants, la santé a paru se rétablir complétement. on. sation pulmonaire, dans tous ces cas, n'est pas la règle, mais plutôt l'excepti qui les a le mieux Quant aux tubercules du système osseux, M. Nélaton, qui est certainement l'auteur es pulmonaires. étudiés, professe qu'ils existent également sans qu'il y ait en même temps des tubercul leurs formes, et que Quoique nous ayons étudié pour notre compte les tubercules des os sous toutes nous ne possédons nous ayons observé plusieurs cas qui viennent à l'appui de cette manière de voir, la part cependant pas un nombre de faits suffisant pour déterminer quelles peuvent être, dans ces cas, juste de la règle et celle des exceptions. En faisant ces remarques à l'occasion de la règle établie par M. Louis, notre intention n'a pas été seulement de faire quelques restrictions dictées par notre expérience ;nous avons voulu montrer en même temps que la valeur des lois pathologiques n'est pas, en général, absolue, mais que cette M. Bouchnt « Les causes les abcès, les h divers le pareu » Les fistule cutanées. Le 1 sous-cutanées. fistule pulmon ouverture exté‘ » il y a une t que des caracti facile à reconn ou la fistule pl une tumeur tl présente d'énm abcès intra-[hr valeur, toute relative, devient d'autant plus grande qu'on cherche davantage ‘a faire toutes les restrictions qui sont dans la nature et qu'une observation impartiale fait connaître. ll s'agit donc, en cas pareil, d'une ordinairement règle, mais nullement d'une loi. les cartilages ( Les tubercules pulmonaires, arrivés à la période destructive, terminent quelquefois l'existence bien plus rapidement que ne le comporterait leur marche naturelle. Parmi les accidents les plus graves de ce genre, il faut placer la perforation pulmonaire, consécutive le plus souventà la rupture d'une caverne et à l'épanchement de son contenu liquide et de l'air dans les plèvres, ce qui détermine alors ordinai- rement une pleurésie aiguë avec épanchement, sans compter les accidents plus fâcheux encore du pneumothorax en lui-même. Des perforations pulmonaires ont lieu quelquefois avec des accidents moins promptement mortels; » Les fistule observé une s formé par le s sous-épineuse : d'absolu ni de toujours très l« Les observatio » Le travail lorsque, par exemple, des adhérences intimes ont réuni la surface pulmonaire à la portion des parois La caverne tul thoraciques où le travail ulcératif a lieu. La perforation alors se fait au dehors, et c'est ainsi que porter au dela s'établissent des fistules pulmonaires que nous avons observées sur les parois antérieures de la poitrine et au-dessus des clavicules. Déjà, en 1815, nous avons publié quelques faits de ce genre (1); parmi 655 (l) Physiologie pathologique. Paris, 18115, t. I, p. 1169 à 1172. (l ) ,lln……‘…- … t') .llzñzun'rrs Je (3 ) "li/lit!!! de / |