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Show "nds kystes. Nous ' 253 Dans des cas rares cependant, ces kystes sont multiples; Hawkins (1) en a réuni sept observations, "! uns avsrns. nous cite rons la plus curieuse. Chez un jeune enfant de onze semaines, mort à la suite d'un accès de - . u 7 l Ongln€ autogène, sulfocatiou, il trouva une tumeur du volume de deux oranges, coupée par un sillon profond produit par le tendon du digastrique. Elle semblait formée par la réunion de plusieurs centaines de kystes, ‘ et plus ou moins variant du volume d'un pois à celui d'une aveline. Dans quelques points, l'enveloppe de ces kystes était fine, semblable à la membrane péritonéale, et dans d'autres, de consistance tibreuse. Plusieurs kystes étaient assez isolés pour être disséqués séparément sans intéresser les autres. Quelques-uns étaient flasques et à moitié pleins de liquide, d'autres étaient assez tendus pour ne pouvoir être déprimés, et donnaient préexistant ou qui rystes séreux avec la sensation d'un corps solide. Cette sensation était encore fournie par d'autres kystes plus intimement réunis, bien que les seuls corps véritablement solides fussent quelques ganglions placés au milieu d'eux. ttent une frappante tibro-celluleuses se La partie de la tumeur située en avant de l'oreille était couverte par une couche épaisse de la parotidc condensée, tandis qu'une autre partie de cette glande, parfaitement saine, existait derrière le kyste. La glande sous-maxillaire était refoulée en dehors par d'autres kystes, de manière à être repoussée sous la condensation d'une peau. Les vaisseaux et les nerfs étaient entourés par quelques kystes placés dans leur gaine. En disséquant des kystes séretu, plus profondément, on en trouva derrière le pharynx et l'œsophage, depuis l'apophyse basilairejusqu'à ' la sixième vertèbre cervicale. Le siégé de ces tumeurs est ordinairement à la partie antérieure ou antéro-latérale du c0u, dans le 1 tissu cellulaire. ll 1 même temps, une nation ne tarde pas aux; et lorsque ces it acquis un certain tissu cellulaire autour de la glande thyroïde, quelquefois dans la région parotidienne ou sous-maxillaire, plus rarement près de la clavicule, comme dans le fait qui m'est propre. La tumeur que l'on rencontre eurent subir, en un dans un certain nombre de cas dans l'espace hyo-thyro'idien n'est pas, à notre avis, un kyste séreux, s signalées pour le mais la simple dilatation d'une bourse muqueuse qui y existe à l'état normal. C'est dans cette région, ructure, nous allons de côté ici ceux qui -P. Mauuoir (t), de mais pas sur le milieu, que se trouvait une tumeur kysteuse du cou présentée par M. Richard (2) à la Société de chirurgie, et que cet observateur attribue à la dilatation kysteuse d'une glande lymphatique. Le fait est possible, mais l'auteur n'apporte nullement les preuves de cette assertion, connue je l'ai fait remarquer, du reste, à la savante compagnie, dans mon rapport sur ce fait. O'Beirue avait publié, dans le temps, une statistique qui tendait s. démontrer que, neuf fois sur dix, ces kystes siégeaient du côté gauche; mais, d'après les relevés de MM. Fleury et Marchessaux, ils étaient placés cinq fois au milieu, Jblin, les a étudiés; Fleury et Marches- 3rvé est une tumeur .u-dessous de la cla>arent, uniloculaire, ait un liquide séreux dix fois à droite et douze fois a gauche. Les kystes séreux du cou se développent ordinairement d'une manière lente pendant plusieurs années; cependant il n'est pas très rare de les voir plus promptement prendre un f0rt accroissement. Lorsqu'ils ont acquis un certain volume, ils gênent la déglutition, altérent la voix et troublent la respiration. Rien de plus intéressant, sous ce rapport, que le fait de Mannoir, où la ponction d'un de ces kystes en sauva une malade d'une mort imminente par asphyxie. « Lejeudi 12 avril 1812, dit-il, on vint m'avertir soutenue grande hâte que mademoiselle T. D... était morte ou mourante. Je la trouvai dans un fauteuil, par ses parents éplorés, et près d'expirer. Respiration très rare et stertoreuse, perte absolue de senti- lelpech a trouvé juscou. Diefl'enbachtä] sidérables, dépassant s le 1irurgical que sou l Dis, lui appartient,e cou en général. Â" 6th sejoindre une oud dimenme de même ire- mbiantes. Ordina te région, ceq ui leur ment et de mouvement, extrémités froides, absence totale de pouls, pupilles dilatées, pâleur extrême. de Regardant cette malade comme asphyxiée par la pression de la tumeur, je fis simplement la ponction respira- la reparut, pouls le l'hydrocèle, et il sortit plus d'une piute d'un fluide de couleur brune. Alors tion se ranima, et la malade revint à la vie. » Les kystes séreux de la surface de l'épididyme et du testicule n'ont été bien étudiés que dans ces der- nières années par Lloyd, Listen, Paget, et avec beaucoup de soin surtout en France, par M. Gosselin (3). Ce chirurgien distingue trois ordres de kystes: de petites 1° De petits kystes qui se trouvent à la surface convexe et libre de l'épididyme, formant saillies arrondies, uniques ou multiples, parfois pédiculées; ordinairementsitués a la partie supérieure, testicule ils se rencontrent aussi vers le milieu et sur la queue de l'épididyme, parfois aussi au niveau du membrane du et sur l'albuginée, ou encore sur l'appendice testiculaire. Ces kystes se forment entre la on y testicule et la tunique propre, et sont clos de toutes parts. Leur contenu est séreux ou opalin; ('t) Thèse de Voillemier, p. 1.3. 1852, t. III, p. 28.) (2) Note sur la dissection d'une lttydrocblc du cou (.llémuircs de laSocic'te' de chirurgie de Paris, Paris, tu" série, t. XVI, p. 215 et 163.) (3) Mémoires sur les kystes de /'éy;idicl_«/me et du testicule (.1 )'clzivcs générale :le médecine. till ANAT. PATROL. - 8° LIVR. |