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Show ANATOMIE P.\THOLOGIQUE SPÉCIALE. 586 faut ad thélium cylindrique ou pavimenteux, et de ge demi-transparente, granuleuse, r enfermant un mélan d'épi ent fibrineuses, sont d'un blanc jaunàtre. molles, cellules de pas. Les fausses membranes, plus franche… laires. Quelquefois elles pulpeuses au début, mais bientôt élastiques et résistantes, irrégulièrement réticu laires, ce qui peutproduire une adhérence se prolongent par des filaments dans l'intérieur des orifices glandu toujours facile à détacher. de la rr chite, | faire ir On \ maxi": ] es stries sanguines qui recouvrent la Nous croyons que cette sorte d'adltérence, ainsi que les taches et des adhérences plus intimes et pour surface externe de ces fausses membranes, en ont imposé souvent pour tent ce genre d'organisation, et une organisation vasculaire. Je sais bic n que de bons observateurs admet a collection pathologique de Sœmmerring, l'on cite, dans tous les traités du croup, la pièce conservée dans] par des vaisseaux a la membrane muqueuse pièce dans laquelle la fausse membrane serait intimement liée réalité de ce fait. Dans les infiammations sous-jacente; mais j'avoue qu'il me reste bien des doutes sur la uqueux, et même aussi intenses, on observe aussi parfois une infiltration pnrulente du tissu sous-m est orc fausses naires cation observ sang, Les f( is c'est là plutôt l'œdème de la glotte, ou au moins l'infiltration des replis aryténo-épiglottiques; toutefo fausses membranes atteindre jusqu'à 3, une complication qu'une conséquence du croup. J'ai vu les étendue, 4 millimètres etau delà d'épaisseur. Toutefoisj'ai de la peine à admettre que, quelle que soit leur nt le larynx etla trachée. Peut. elles puissent opposer un obstacle mécanique a la respiration, en obstrua principaux de ces être forment-elles quelquefois soupape dansle larynx. Si, en général, les deux éléments des éléments pseudo-membranes sont la fibrine et des cellules parulentes, on peut cependant y rencontrer plus variés, soit plusieurs d'entre eux, soit tous ensemble. On trome au microscope comme éléments de par places ces fausses membranes fibrineuses: une substance stratifiée, fibrinense, granuleuæ, montrant de véritables fibres, des globules fibre-plastiques et des corps fnsiformes avec ou sans noyaux; des cellules nt, dupus formant quelquefois la majeure partiedes éléments globnlcnx, manquant d'autres fois compléteme de ceux du pus, mais et étant alors ordinairement remplacées par les globules pvoïdes, ayant la grandeur On 5: et, d' sont l contin En des re ciden« dans masie évide1 globules gran'ayant point de noyaux et renfermant des. petits granules dans leur substance; de grands ums, ordi- nuleux provenant de l'altération des éléments cellulaires indiqués; diverses espèces d'épithéli quelquefois nairement du cylindrique, rarement du pavimenleux, et plus rarement encore du vibratile; des granules et des globules de pigment noir, fréquemment des vésicules graisseuses. laryng Les détails histologiques s'aperçoivent mieux lorsqu'on traite la fausse membrane par l'acide acétique. partie Quant a sa nature chimique, l". Bretonneau a déjà cherché 51 prouver qu'elle était essentiellement l'adul resser Si laryng les ul On est fibrineuse, et toutes les recherches modernes tendent à démontrer sa nature fibro-albumineuse. surpris de voir avec quelle rapidité les fausses membranes croupales peuvent se décomposer et devenir croup diffluentes, ce qui fait comprendre que la guérison puisse s'opèrer sans rejet d'une fausse membrane; et quelq comme, d'un autre côté, celle-ci peut se reproduire tant que l'inflammation persiste, on comprend aussi que l'on ait vu quelquefois être rejetées des fausses membranes étendues, et qu'à l'autopsie on en ait trouvé le larynx et la trachée de nouveau revêtus. porté il n'e chiffr ép0q| Il n'est pas très rare de voir en même temps des pseudo-membranes semblables au fond de la bouche, sur les amygdales, dans les fosses nasales. Cela s'observe surtout dans la forme que l'on a décrite comme diphthéritique. Toutefois nous devons signaler une étrange confusion de langage. La véritable exsudation diphthéritique a lieu dans l'épaisseur de la muqueuse elle-même, et ne produit nullement à la surface libre des exsudations pelliculeuses étendues; elle tend plutôt à l'ulcération, à une espèce de nécrose Pe ans, moléculaire, qu'à une exsudation avec intégrité de la membrane muqueuse. D'un autre côté, le terme de autel: croup est peu significatif, et l'on y rattache un sens bien moins constant encore depuis que Rokitansky et né appelle croupale toute espèce d'exsudation fibrineuse un peu compacte. On a également confondu avec tubet la diphthérite les productions parasitiques végétales que l'on observe la plupart du temps sans de graves gains Inconvénients chez de très jeunes enfants, et comme état précurseur de la mort dans la bouche de per- sonnes atteintes de maladies fort graves, soit aiguës, soit surtout chroniques. La différence anatomique est, du reste, plus appréciable que la définition clinique entre les exsudations croupale et diphthéritique, cantt les deux états pouvant se combiner d'une manière variée. On ne saurait nier que l'issue fatale de ces inflammations, surtout de la pharyngite et de la laryngite PSGUd0-membraneuse, ne s'explique la plupart du temps point par l'intensité des accidents locaux, et il filles, car St plutô trois attei1 |