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Show ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE. 672 v0ie de décomposition et de ditfluenœ granuleuse, comme le sont du reste, en général, tous les éléments divers de cette couche, par suite de la stagnation prolongée de ces liquides sur une surface en contact presque direct avec l'air. Les vaisseaux qui parcourent la cavité des cavernes, quelquefois presque isolés, peu appuyés, peuvent qu'entre les ( caractères indi du dépôt tube se dilater partiellement ou se rompre et donner lieu alors à une hémorrhagie plus ou moins abondante, les terminaiso: granulation m extrémités brc dont une partie peut être rejetée par les bronches, tandis qu'une autre reste dans la cavité et y subit les investigations transformations diverses propres aux épanchements sanguins. La circulati Lorsque les tubercules, au lieu de suivre leur marche destructive, s'arrêtent dans leur progression ou sensible; ordi tendent à la guérison, on observe la transformation crétacée, surtout si la matière tuberculeuse n'existait encore qu'à l'état cru et ramolli. Aujourd'hui que l'attention des médecins est fixée sur ce point, on déplacement ( rencontre souvent, chez les malades qui ont succombé à toute autre affection, ces traces d'une ancienne affection tuberculeuse que l'en observe de préférence au sommet des poumons et dans les glandes bronchiques; et lorsqu'on a des renseignements sur les antécédents du malade, ou est étonné que l'affection tuberculeuse ait passé à peu près inaperçue; nouvelle preuve que la matière tuberculeuse n'exerce pas une action délétère en vertu d'un principe spécial, mais bien plus souvent par la grande abondance de ces dépôts et par la gêne qui en résulte pour les fonctions les plus importantes de la vie. Lorsque le travail curatif se fait à une époque où le tissu pulmonaire est déjà creusé de cavernes, voici naires une foi: seaux ambiant indépendants \ part, chez l'l". cherchés auto A la gêne ci par la présen naître de nor caractères d'l de quelle façon la cicatrisation peut s'opérer dans ces circonstances. A. La membrane pyogénique s'organise d'une manière complète dans toute l'étendue de la surface interne de la caverne, qu'elle sépare ainsi des parties environnantes, ne laissant de communication qu'avec une ou plusieurs ramifications bronchiques. Elle sécrète quelquefois encore, pendant quelque temps, un liquide purulent qui est facilement rejeté au dehors par les bronches. Quelquefois cette guérison incomplète de la caverne en reste là et forme ainsi, pendant des années, une espèce d'exutoire interne. B. La guérison continue à faire des progrès, d'une manière analogue au mécanisme que nous avons décrit pour la cicatrisation des plaies en voie de suppuralion. Nous voyons les vaisseaux de la membrane pyogénique diminuer, le tissu fibroïde augmenter, sa cavité se rétrécir de toutes parts et finir ainsi vésicules cap: l'attention des par l'examen rémié ou enf produits phleg cule ne se tra] productions rr L'hépalisat reste, se mon par ne constituer qu'une cicatrice qui, ordinairement, se trouve à l'extrémité d'un tuyau bronchique. Ce les époques de dernier, ne remplissant plus aucune fonction, finit lui-même par s'oblitérer et par disparaître à Le ramollis son tour. teinte rouge 1: C. La matière fibrineuse peut s'épancher dans la cavité de l'ulcère et s'organiser peu à peu au point hépatisation j; d'adhérer aux parois, de combler tout l'intérieur de la caverne, et de constituer, au bout d'un certain temps, une cicatrice presque linéaire. Cependant il faut être sur ses gardes et ne pas prendre pour une étendue, d'un Il faut disti cicatrice de caverne ce qui n'est que le reste d'un épanchement sanguin et fibrineux dans du tissu pleurétique ab pulmonaire non tuberculeux. Il est d'autant plus nécessaire d'être prévenu de cette source d'erreurs, que pulmonaire, c lésion que n01 les portions rr. les épanchements fibrineux dans le tissu pulmonaire ne sont pas très rares, et que la présence ou l'absence d'un tuyau bronchique en communication avec la cicatrice, ainsi que nous l'avons vu tout à l'heure, ne peut pas être d'une grande valeur pour le diagnostic. poumons par un trajet irrégulièrement linéaire et froncé, et dans la coupe desquelles on reconnait le tissu de ce les vésicules p Nous répétr un mélange de tissu fibrcux, de matière crétacée, de mélanose, et quelques restes de corpuscules et de travail phlegr granules tuberculeux. consécutif aux D. On rencontre enfin quelquefois des cicatrices de cavernes, reconnaissables déjà à la surface des Nous avons déjà, en parlant de chaque période du dépôt tuberculeux en particulier, fait connaître morbide. l'état du tissu pulmonaire qui l'environne; il nous reste cependantà résumer en quelques mots ce qui Avant de (. est relatif aux points où se déposent le plus volontiers les tubercules par rapport à l'histologie du poumon et aux principales altérations qui en sont la conséquence. Le siège le plus fréquent des tubercules dans les poumons est le tissu cellulaire élastique, composé de deux mots de faisceaux de fibres et de mailles aréolaires, tissu qui forme, pour ainsi dire, la charpente des organes l'âge de quim l'envisager co M. Louis, no respiratoires, et sert de support aux bronches, aux vésicules, aux vaisseaux. C'est dans ces mailles, ainsi QU'un petit il ANAT. PAT! |