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Show golf"… . ANATOM] E P;\TllOLOGIQUE GÉNÉRALE RflAA "AÊÂAA MAMA/‘? ‘ _ 336 s volumineuses, qui, cependant, ne depassent guère le trouver des concrétions pier reuses plus ou moin liers. En touchant ces tubercules avec volume d'un petit pois et offrent des c ontours tout a fait irrégu les minérales. la pointe du scalpel, on reconnait partout des p arcel ctetacee, le microscope montre la substance interPendant la premiere période de la transforma.\tion . . . ' l , beaucoup aires es ordin ulair moléc les granu ses outre ent déja, globulaire bien co nservée, mais elle conti spéciaux, et se reconnaissent plutôt par de granules minéraux qui, du reste, n'offrent point de caractères qu'ils opposent à la compression entre deux verres. Il m'a paru cependant que la résistance particulière étaient les granules minéraux blancs, qui paraissent noirs sous de forts grossissemcnts microsc0piques, des contours plus plus volumineux que les autre s granules moléculaires du tubercule, et qu'ils oflraient cretacée plâtreuse, tranchés. Peu à peu la substance interglobulaire diminue, et dans la transformation peuvent se déposer dans l'iméelle est entièrement remplacée par des moléc ules minérales, qui même s de cristaux de rieur des corpuscules propt es du tubercule. On voit paraître en même temps des groupe dans le tubercule à l'état de cholestérine qui sont bien autrement fréquc nts dans le tubercule crétacé que a mélanose, on voit aussi les éléments parcrudité ou de ramollissement. il va sans dire que lorsqu'il y ticuliers sus-décrits de cette production morbide. Nous n'avons rien à ajouter aux opinions qui ont cours dans la science sur la valeur curative de l'état alement crétacé. Comme tous les pathologistes qui se sont occupés de cette question, nous avons princip ancienne et de rencontré 1' état crétacé dans les autopsies d'individus guéris d'une affection tuberculeuse vu peu détendue, et che z lesquels la mort avait été la conséquence d'une autre maladie. Nous l'avons étendues; mais aussi dans les autopsies d'individus qui avaient suce ombé a des affections tuberculeuses cela n'infirme pas la valeur curative de l'étatcrétacé, car il y avait alors dans quelques endroits une ten- carbon de sou menti analys Nor nous } querel Le dant : L'e des gl Si ( tuerai menc« a sign L'( positi qui c dance vers une guérison ou prochaine ou plus éloignée, tandis que le mal avait continué ou recommencéà faire des ravages dansle reste de l'économie. Il se passe ici un fait analogue à ce que l'on observe, dans certains cas, a l'aut0psie d'individus qui ont succombé à la fièvre typho'ide. On trouve chez eux des ulcères intestinaux cicatrisés a côté d‘un grand nombre d'autres qui ne le sont pas, et cette guérison partielle recor n'a cependant pas empêché la terminaison fatale. C'est dans les poumons et dans les glandes bronchiques que nous avons surtout observé l'état crétacé; nous l'avons cependant aussi vu dans les glandes mésentériques et même dans la tuberculisation des glandes du cou, alors effectivement guéries. Il est important d'insister dès à présent sur le fait qu'il faut bien se garder de prendre pour des restes de tubercules toutes les cicatrices et toutes les masses crétacées quel'on rencontre dans les poumons. 2° Cicatrisation des ulcères tuberculcuæ. -- Nous avons vu que le tubercule cru pouvait guérir en devenant V( Le local esser cons Cv crétacé; il n'est pas moins avéré que l'ulcère tuberculeux peut se cicatriser après avoir fait d'assez grands des: ravages. Ce fait n'est révoqué en doute par personne. Pour l'ulcère tuberculeux des glandes superficielles, phat nous donneronsailleurs des détails sur ce mode de guérison. Les observateurs ont négligé de voir si les ulcères est; tuberculeux des intestins guérissaient quelquefois ou non. Je n'ai pas fixé spécialement mon attention sur ce sujet, et je n'ai rien pu observer qui me le prouvât; je serais même tenté de croire que c‘est rare, puisque M. Louis, cet observateur si attentif, n'en fait pas mention dans ses Recherches sur la plzthisie. Quant a la guérison des cavernes pulmonaires, nous en parlerons avec détail à l'occasion de la tuber- culisation des organes de la respiration. Faisons remarquer toutefois que le mécanisme de cette cicatrisa- phci ou [ tion est partout le même, savoir: première condition, cessation de l‘excrétion tuberculeuse dans le voi- Pf0l se c touj A üsst sinage de l'ulcère qui doit se cicatriser; seconde condition, formation d'une membrane libro-cellulaire cicatricielle qui cerne tout à fait l'ulcère. Cette membrane, d'abord très vasculaire, l'est ensuite beaucoup afiè< giqu moins, et finit par ne plus contenir de vaisseaux; elle se transforme alors en un tissu fibroïde inodulaire; avec dépôt plus ou moins abondant de matière iibreuse àla surface et dans son voisinage. Partout ce tissu suit la grande loi du tissu inodulaire, c'est-à-dire qu'il diminue, avec le temps, de plus en plus de volume, ce qui donne lieu à ce caractère particulier, l'aspect froncé et rétracté des cicatrices tuberculeuses que l'on observe aussi bien au con que dans les poumons. Les caractères chimiques des tubercules n'ont pas fourni jusqu'à présent de résultats capables de nous ecla1rer sur la nature de cette affection. On y a rencontré des substances albuminoïd€ä et des sels --v part |