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Show UF. l.‘llYl'ERTROPHIE. ntre se tuméfie, les membres as. Absence d'albumine dans ;‘ III. - Ilyperlropllie «les glandes sudoriparen. lade perd l'appétit, s'affaiblit Cette affection a été peu étudiée jusqu'à ce jour. J'en rapporte (Obs. XXVIIl) un cas observé par ides dans presque toutes les moi en 1848. Un fait analogue a été recueilli par M. Feuhrer, de Berlin (1), mais je regrette qu'il ne rtout une hypertrophie consi. depuis le diaphragme jusqu'à . Au cou, dans l'aine et dans centimètres de longueur sur donne pas assez de détails sur ce cas curieux. Gust. Simon l2' fournit quelques indications sur l'hyper- trophie des glandules sudoripares, mais comme affection lion essentielle et secondaire. Dans un cas yste' de nature fibrineuse. d'éléphantiasis de la peau, l'auteur a trouvé ces glandules trés développées et trés au-dessus de l'état normal. Les doutes qui lui sont restés à ce sujet ont été levés par Bruecke, qui avait fait la même remarque d'une manière bien plus nette, ayant examiné des pièces a l'état frais (op. cit., p. 290). mique et d'anasarque. Outre Baerensprung (3) a noté un engorgement et un développement exagéré des glandes sudoripares dans une tération qu'une hypertrophie as ont subi la t'ansformation forme de verrues. Tout récemment, .\l. Verneuil ('t) a publié un travail des plus intéressants sur l'hyper- ernes est une affection grave. liS ici encore elles offrent une Nous avons recueilli 11 cas ait sur divers points du cou; trophie des glandes sudoripares. ll distingue l'hypertrrmhie kystique, qui a pour siége les conduits excréteurs, l'hypertrophic générale des glandules, et celle avec infiltration épidermique dans leur inté- rieur et dans leur proche voisinage. Des faits bien observés sont. rapportés a l'appui de cette division générale. Il existe enfin deux cas dans la science dans lesquels il y a en un véritable développement hétéro- topique de ces glandules. L'un appartient a Mohr (5) : il s'agit d'un kyste pilifére observé dans le poumon; c'est dans les parois de ce kyste que Koelliker a trouvé plus tard des glandules sudoripares. es éléments normaux, tandis tiques, soit fibreux. C'est par ade l'un ou des deux poings. .rdinairement ovoïde, aplatie, .1 est intacte à leur niveau. La mchements sanguins. Sur une Le second appartient a Kohlrausch (G), qui en a trouvé de très développées dans un kyste pilifère des ovaires. 5 l".- llypertroplnie «les glmulevs sébacêcu. Nous avons déjà démontré ailleurs que les tumeurs athéromateuses ou mélicériques n'étaient généra- lement autre chose qu'une hypertrophie des glandes sébacées avec occlusion de leurs conduits excréteurs. On rencontre même quelquefois de ces tumeurs dont le conduit n'est que bouché et peut étre désobstrué iuefois gélatiniforme, avec ou par cette ouverture naturelle. C'est ce qu'a constaté sir A. Cooper. J'ai vu aussi, pendant l'été de 1817, t fibreux. Ce tissu, en s'atro- une vieille femme à la Salpétrière qui, depuis nombre d'années, portait 5. la partie antérieure du cou une mt ordinairement très déve- tumeur de ce genre que l'on vida de temps en temps par la compression. J'ai vidé plusieurs fois de ces tumeurs depuis que j'ai la direction médicale de l'hôpital de Zurich. renferme un suc trouble qui Un certain nombre de follicules peuvent s'engorger et être momentanément obstrués, ce qui constitue s premières de 1/100" de mil- le mal connu sous le nom de comédonvs, desquels on fait sortir, par pression, des vermisseaux de matière ; ceux-ci, de 1/200e a 1/120" is dans ces glandes hyperlrolimètre. Une trame fibroïdey per presque exclusivement la sébacée, et lorsque ces glandules s'enflamment, on a affaire a une des formes de l'ame rosacect. La simple hypertrophie des follicules avec épai55issemcnt des parois et accumulation peu considérable du produit de sécrétion a été bien décrite par M. Huguier sous le nom d'y.1rdemwptosisfolliculaire (7). Il phiées et phymatoïdes. Nous mve quelquefois des kystes à dont deux fois a la figure et au cou, une fois au doigt, et une fois au pénis. Ces petites tumeurs varient entre le volume d'une lentille et celui d'un petit pois, et offrent un point central à travers lequel on peut faire sortir un peu de matière sébacée. On les enlève facilement en ébarbant la peau d'un coup de auses que les glandes lympha- ciseaux. On leur trouve une enveloppe fibre-celluleuse épaissie, une paroi propre, épaisse, une les et les vaisseaux ; mais leur division distincte en lobules, un épithélium pavimenteux qui renferme des granules et des gouttelettes de graisse, et un contenu sébacé très abondant. Une autre forme de beaucoup la plus fréquente est l'hypertrophie des glandules avec distension et te de la tuberculisation, avec ans notre relevé, sur 12 cas: a a été noté huit fois. Sur ce , et un seul de 62. C'est donc e. La marche est. lente, dure l'a surtout rencontrée a la vulve, et ordinairement multiple. Je l'ai observée, pour ma part, quatre fois, accumulation considérable du produit sébacé. Nous avons recueilli sur cette affection 69 observations. t l) lt«'ir'/f/Jlir/rc du/‘(Iic Fur/sc/n‘iltc dm' .llerliriu [… J. 1530. Erlnngen, 1851, p. "2113. 2) "au!/u*zm/r/u.»itm Iflu'r/1]lfll/m/flgiNt'llW.-ln(tlvunfc w‘lnculcrl, 2" édit. Berlin. lh‘ñl, p. 3A1\ elquefois d'une augmentation (:l )\ Ilw[/rmyc sur .-luulomic uml I‘ut/mlngie ([I'l‘ …eusr‘hlir/1m Ill/it!. Leipzig, IMS, p. 81. dans les faits que nous avons ielles ne deviennent doulou- Ul ) (Jhsu‘z'ulious ):o1u'sm'rirri [his/otre dn.»- tumetuzv (lv /H perm (.lrc/zircx {//;Itl;7'. de Ill!"l"l'f"'Ïq 3' 5"…‘v ‘- le p. -' )') t. |\', p. [r'i7 (‘! 693). ‘- l'extirpation d'un paquet de (A) .llemuuc sur lcs1uulur/w r/w.v {(Il/lil/‘01/N .\‘t‘l‘/‘fl[@ll/'s‘ «/w.ç U/‘l/l_llli's qu…/«zut r/w lu {ww/fifi v_,llvumu "> tf' / .l""/' ""' d‘«" "" '['«"m' -, ""‘-"v …""- nelle opération, mais il n'ya liathésique. (..] ) lim/(m' .llwl. r'culr. sz'luuy, lSIîf), n° 13. --lioelliker, ,llf/iroscryn'.<rhfl Auulomifl. LeipZt‘-'. 1550, t. " . p- 1 ,(i) \illllt‘i'1 .l/‘t'/lft', 18/13, p. 366, _._ . . . . , , ,. . . . -_ ,- , ;', ; ).'. t. .\\'. p. 553. A.\'.-\T. ivA'riiOL.-li" LNH. 23 ' |