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Show ANATOMIE PATHOLOGlQUE SPÉCIALE. 680 culeux, parmi les organes les plus fréquemment tuber Les glandes bronchiques doivent être com ptées dans plus des deux tiers chez l'enfant. C'est le tubercule dans près de la moitié des cas chez l'adulte, la transformation crétacée s'y 0 bserve plus souvent que jaune que l'on y r encontre le plus fréquemment; dans les glandes lymphatiqu€s superficielles, mais partout ailleurs; la suppuration y est plus rare que Cette suppuration est en elle-même s'y observe plus fréquemment que dans les gl andes mésentériques. g lande ou lorsque l'abcès s'ouvre dans les sans inconvénient lorsqu'elle reste bornée au tissu de la es préalables; mais on a observé plusieurs fois bronches, après avoir contracté avec elles des adhérenc roit où ils versaient leur contenu. des accidents mortels par suite de ces abcès, selon l'end anatomique, il y a quelques années, un cas dans C'est ainsi que nous avons vu présenter à la Société rt dans le péricarde. MM. Billiet et Barthez citent un lequel l'abcès d'une glande bronchique s'était ouve en ou tre un fait observé par Bertin, dans lequel cas de pneumothorax dû à cette cause, et ils rapportent aire. l'abcès d'une glande bronchique avait perforé l'artère pulmon Nous allons ( guant de Celles de l'état tuberc 1° Tube dir/£" muqueuses, se 1 plus souvent di l'estomac. On y renconl bien moins cons ce qui lui donr moins consista1 exactement le r la matière tube B. - Organes de la circulation. L'étude des t dépôt de ce produit morbide que Ces organes offrent moins d'intérêt, chez les tuberculeux, par le par d'autres altérations non tuberculeuses. dans le péricarde, soit sur sa au dépôt tuberculeux, il n'est pas trop rare pendant l'enfance que sous la forme du tubercule jaune face externe, soit sur sa fac e viscérale. Nous ne l'avons rencontré Quan t rable, pour que le cœur parût comme cru, ordinairement miliaire, et une fois en masse assez considé avec soin quelques cas dans lesquels plongé dans une gangue tuberculeuse. Nous avons surtout examiné ce du cœur, et nous avons pu nous con- de la matière tuberculeuse semblait être déposée dans la substan le tissu cellulaire, qui se trouve vaincre qu'il s'y agissait tout simplement de tubercules développés dans la tuberculisation de tout interposé au péricarde et à la substance ch arnue du cœur. Quoi qu'il en soit, , et rare chez l'adulte. cet organe est toujours un effet secondaire de la généralisatio n de la maladie abondant, sans tubercules Nous avons observé plusieurs fois une péricardite aiguë avec épanchem ent chez des individus atteints dans le péricarde, tout au plus avec quelques granulations à sa surface externe avons, du reste, déjà démontré, à d'une tuberculisation aiguë ou au moins de marche rapide. Nous un produit tout car en suivant muqueuses au- ensuite légèrcn qu'elles s'injecl montre que COI quelque chose . épaississement muqueux et la L'abondance (1 degrés intermét trouvé qu'un si ses causes prédisposantes l'occasion de la péricardite, que la tuberculisation devait être comptée parmi dans un certain nombre de cas. commencement d'après les belles Les altérations non tuberculeuses du cœur, si communes chez les phthisiques, essentiellement des recherches de M. Louis (1), offrent ce cachet particulier : qu'elles constituent dans les membranes altérations de nutrition et diffèrent en cela des lésions phlegmasiques, si fréquentes forme de grant grise, demi-tr… naissant dans le d'elle, après l' ainsi dire le sort du système muqueuses, surtout à la suite de l'infection tuberculeuse. Le cœur suit pour d'une tête d'é] us de son volume musculaire en général, et, dans près de la moitié des cas, M. Louis l'a trouvé au-desso caractères de l glandes solitair< normal, et assez souvent ramolli dans sa substance. transformation Les quatre cas rapportés par M. Bizot, dans lesquels le cœur avait subi en partie la L'examen mi ant graisseuse, appartiennent à un autre ordre de lésions qui devient aujourd'hui d'autant plus intéress d'épithélium cg que l'on s'occupe généralement à rechercher les causes de l'altération graisseuse du cœur. ordinairement le cœur flasque des Dans ces derniers temps, nous avons souvent trouvé, à l'examen microscopique, remplis de mal phthisiques renfermant des granules graisseux dans l'intérieur même de ses fibres charnues, et quel- ramollissement quefois en assez forte proportion. et La rongeur de la partie supérieure de l'aorte a été observée dans le quart des cas par M. Louis, de cette quoiqu'il insiste sur la différence entre cette rongeur et celle de la simple imbibition, la nature lésion reste cependant à étudier de plus près; "il faudra surtout disséquer avec soin les diverses membranes de l'artère, et examiner les réseaux vasculaires que l'on rencontre entre celles-ci. Jusque-là nous ne pouvons y voir que l'effet de l'imbibitiou. Quant aux altérations des parois de l'artère, aux diverses espèces de plaques et aux changements de quelques portions de la membrane interne, on les observe sous toutes les formes chez les phthisiques qui sont dans la seconde moitié de la vie, aussi bien que chez les personnes qui ne sont pas atteintes de cette maladie. connaissons aill L'ulcération offrent une tein sulfureux, et et observé la méla des tumeurs pt" membrane muq déposés dans … (l) Physiologie pu. maladies. Paris, 1826. p. 253 et suiv. … Bee/‘G7'6hes SW laphllzisie. Paris, 48113, iu-S. - Mémoires ou Recherches sur plusieurs "AT. Pnau |