OCR Text |
Show 522 ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE. genre la perte de substance de toutes les tuniques n'est aussi étendue ni compensée aussi parfaitement par les couches de tissu cellulaire de nouvelle formation que dans celui de l'aorte; dans les vertèbres, la perte de substance est quelquefois revêtue d'une membrane celluleuse nouvelle, mais souvent leur tissu on obse1 communique directement avec le sang. Un observe parfois dans la cavité de l'anévrysme des cloisons plus par ou moins complètes. intactes ou perforées, qui donnent passage au courant sanguin. Siu-dessus de l'ané- mois et vrysme, l'aorte est souvent dilatée, tandis qu'elle est rétrécie fil)-dessous. Une fois nous l'avons trouvée a observ si étroite, que le doigt annulaire y pouvait à peine passe!"; " "'85L pas rare cependant qu'au-dessous le fréquenb calibre soit normal. Les caillots ne manquent que dans les dilatations commençantes, générales, ou larges et intacte5à anormal« leur ouverture. Là où il y en a, ils sont tantôt irréguliers, tantôt membraneux et stratifiés. Le sang tra- pour les verse quelquefois les caillots d'une façon tortueuse, dans un demi-canal, même dans un canal entier, revêtu d'une membrane fine. Nous avons constaté surtout ce dernier fait dans l'anévrysme abdominal; deux fois nous avons trouvé l'aflectio douleurs souvent a d'au L'inflt reste en( du pas provenant de la tunique cellulaire enflammée en contact avec les couches externes des caillots. Dans d'autres cas, l'adhérence de celles-ci avec les parties ambiantes était intime. Quatre fois nous avons observé une incurvation latérale de la colonne vertébrale, consécutive à l'ané. vrysme, et dans des parties dont la structure était peu altérée. La perforation des anévrysmes a lieu au moyen des adhérences; des communications anormales s'établissent ensuite par la formation d'une eschare ou d'un travail suppuratif. (les perforations se font dans l'œsophage, l'estomac, les intestins, la trachée, les bronches, la plèvre, le médiastin, le péricarde, le péritoine, le tissu cellulaire rétro-périte- Farm. néal, l'artère pulmonaire, la veine cave supérieure ou inférieure, et la peau externe, surtout sur les parois ' thoraciques. ici il y : Si nor Nous avons été frappé de la fréquente coïncidence des maladies du cœur, qui ont existé dans près d'un tiers des cas, 25 fois: c'était le plus souvent l'hypertropl‘1ie avec dilatation, prononcée surtout à gauche, controns puis l'adhérence du péricarde, et dans 9 cas l'insuffisance des valvules semi-lunaires de l'aorte, sans douteux rétrécissement. Les valvules étaient généralement épaissies, un peu rigides, rarement calcifiées ou péritoin incrustées; la dilatation de l'orifice, restant insuffisante après l'abaissement des valvules quant à sa circon- l'artère férence, variait entre 2 et 3 centimètres, en sus de la circonférence normale de 7 centimètres environ. fois dan L'athérome de l'aorte existait dans plus de la moitié des cas. L'oblitération de la sous-clavière, de la petite Ct carotide gauche, du tronc brachio-céphalique, s'est rencontrée plusieurs fois dans l'anévrysme de l'origine de l'aorte, tandis que la coeliaque, une des rénales, la mésentérique supérieure, étaient parfois noté pat ulcérées dans l'anévrysme de l'aorte abdominale. Les veines caves, une des jugulaires, une des brachio- du vol… céphaliques, étaient plusieurs fois oblitérées, d'autres fois rétrécies par compression. Les poumons présentent non-seulement des perforations et des infiltrations apopleetitormes, mais aussi des condensations, des atrophies partielles qui enveloppent ou remplacent mêmeles parois de l'anévrysme. deux ou Nous citons, comme des complications assez rares, la pneumonie et la pleurésie, l'emphysème pulmo- L'ané confond chez laq caillots. une peti naire, la dilatation des bronches. Chez trois malades il y avait des tubercules pulmonaires récents, ce qui Parise; démontre l'absence de toute loi d'incompatibilité. La moelle épinière était plusieurs fois comprimée, congestionnée, et une fois l'anévrysme adhérait intimement a la dure-mère racliidienne. En y comprenant les tiraillements, l'adhérence, la compression nés. Ort avec alh était 1361 des nerfs, indiqués plus haut, on trouve ces altérations du système nerveux dans un huitième des cas. Ce n'est qu'accidentellement que nous avons trouvé une fois une apoplexie des méninges. L‘œdème des palme… membres supérieurs et inférieurs correspondait ordinairement aux oblitérations de troncs veineux. Un seul malade était cancéreux, il portait un carcinome de l'estomac. des dila; cante pr NOUS SGPÏUHS entraîné trop loin si nous voulions entrer dans des détails symptomatologiques au sujet mon cm No..s de cette all'eCli0"î NOUS en voulons seulement dire quelques mois. Dans les cinq huitièmes de nos cas, la marche avait été latente pendant longtemps, et généralement les troubles respiratoires et circulatoires (l') [tech 0… dominé la SCèUe; U‘0Ubles auxquels, dans plus d'un quart des cas, se joint une tumeur extérieure 2) [full 0" perçort, au niveau de l'allévrysme. des battements intenses, simples ou doubles, accompagnés "" il: [biz/, plus en plus fréquents; non de souffle; plus tard la dyspnée et les accès de sutfocation deviennent de @) Arc/1 l3) [lui/. |