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Show 502 ANATOMIE PATHOLOGlQUE GÉNÉRALE. les dépôts secondaires y sont rares, et Le cancer de la matrice est, en outre, ordinairement primitif; plutôt ne s' trouve nt surtout point, comme le cancer primitif, dans le col de lorgane. Nous les avons y itonéale du corps . de. cet . ,organe, rencontrés sous forme de petits tubercules cancéreux, àla surface pér la munir"C Nous insistons tout particulièrement ici sur la nécessité de distinguer le cancer prnnitifd un organe c'est, après étendue- D‘ ::::spwÏwnef‘ôî de celui qui ne constitue qu'un dépôt secondaire. On trouve non-seulement des différences anatomiques faciles à constater, mais surtout une marche clinique totalement différente; car, tandis que le cancer fois le siégé |etbœ,lar quatre neu‘ primitif donne lieu aux accidents les plus graves et aux symptômes les plus caracteristiques, le cancer . secondaire passe bien souvent presque inaperçu dans ses manifestations symptomatolog1ques. atteints éta Le cancer du sein est bien autrement infectant que celui de l'utérus. Nous avons note] infection géné- pant les or infectanle- rale dans les cinq septièmes des cas, et pourtant, ici encore, nous avons été frappé plusieurs fois de le cancer l'absence de tout dépôt secondaire chez des malades qui avaient succombé dans le marasme, avec tous les signes de l'infection cancéreuse, et sans que le mal local du sein fût suffisant pour rendre compte de la mort. Nous ne parlerons pasiCi des glandes lymphatiques voisines, ni de l'infiltration cancéreuse du l'infection ; des trois et Cane muscle pectoral, ces altérations appartenant à la propagation directe; mais v0101 les organes dans lesquels nous avons rencontré l'infection. Le système osseux avant tout, avec une grande fréquence et une grande variété de manifestations, les glandes lymphatiques superficielles de tout le corps, les voies respiratoires, le foie, les muscles, la peau et les parois thoraciques. Le cancer de l'autre sein appartient à l'infection tardive, tandis que l'infiltration cancéreuse du sternum et les tumeurs de la partie supérieure de cet organe apparaissent de meilleure heure. Les fractures cancéreuses sont la conséquence de l'infec- tion dans le squelette. Nous avons observé des cancers secondaires sur le névrilème du nerf médian, à la surface externe de l'artère brachiale et dans l'intérieur de la veine cave. L'habitt Pour le testicule, lorsqu'il estl'organe primitivement cancéreux, l'infection & lieu dans la moitié des nous y tror cas. En premier lieu, les tumeurs secondaires apparaissent le long du cordon spermatique, dans le bassin, et dans la cavité abdominale. On y rencontre un mélange, pour ainsi dire, des phénomènes de l'infection et de l'irradiation, les premières tumeurs nées de l'irradiation cancéreuse pouvantà leur tour porter plus loin cette irradiation, et former ainsi une chaîne non interrompue entre des tumeurs très éloignées dans la cavité abdominale et la tumeur primitive. Le dépôt cancéreux dans les glandes lymphatiques, dans l'urine, appartient aussi à l'irradiation, tandis que les dépôts secondaires dans les poumons, le foie, les reins et le cerveau sont plus franchement dus à l'infection. En thèse générale, les organes parenchymateux, riches en vascularité, le foie d'abord et les poumons ensuite, sont des foyers fréquents d'infection de ces dépôts secondaires. Le système lymphatique et les os y sont aussi fortement disposés-. Mais comme il y a, sous ce rapport, de grandes différences selon les organes primitivement atteints, nous en parlerons avec détail à l'occasion des maladies des divers organes. Le cancer de l'estomac est également presque toujours primitif, et ce n'est que rarement et exception- rissement | nellement que le cancer d'un autre organe l'atteint de dehors en dedans. L'infeclion générale de l'éco- et comme par l'augn lui-même dans au b oeillets de démontré souvent li caillots so: l'on a décr supérieur qu'il y ait nomie existe dans les trois einquièmes des cas. Les premiers dépôts secondaires se trouvent dans les L'infiltr veineuse: glandes mésentériques, dans les épiploons. Viennent ensuite les glandes lymphatiques de l'abdomen, le glandes ly péritoine, le pancréas. Le système osseux, les poumons, le cerveau, les glandes lymphatiques en général, ne se prennent que par l'infection tardive, caron pourrait distinguer encore dans cette infection générale, celle qui est précoce et qui se fait dans le voisinage de l'organe malade, et celle qui est tardive et qui se montre dans les points les plus éloignés de l'économie. Lorsqw ces cadav générale . période pi Le cancer des intestins a présenté l'infection aussi dans la moitié des cas. Elle a été généralement bornée aux organes abdominaux, à la surface des intestins, au péritoine avec tous ses replis, aux glandes lymphatiques, aux organes du bassin. Dans le cancer du foie, l'infection a existé dans les trois quarts des cas, et quoique de prime ab0fd multiple, il ne s'en est pas moins formé denombreuses tumeurs dans tout son voisinage, dans le péritoine, a la surface externe de l'estomac, et dans les organes plus éloignés, tels que les ovaires, le cœur et les poumons. Dans le cancer pr imitif des glandes lymphatiques, nous avons également vu la multiplicité; dans les trois quarts des cas, localisée presque toujours dans les diverses parties du système lymphatique. Les os, dans leur cancer primitif, nous ont offert l'infection dans les dix ll‘eizièmes des cas. Quatre fois fonctions la protobr L'émae jusqu'à la un obstac décolorati teinte d'u comme 5; SOnttrès . ÂÿJt-Ï‘uX-Î'ah. .... |