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Show ANA'l‘OMlE PATHOLOGÏQUE SPÉCIALE. progress 720 es, et, vers la fin de l'iléum. de la matière tuberculruse déposée dans les follicules des plaques L'intestin grêle montre quelques eeehymos typhotde ancienne; n y sont remplacées par des créatrices grrsatres dorigine de Fever, couvertes ca et la d'alcérations; plusieurs plaques collapsu: mélange Autop: a aussi des ulcères dans le caecum. granulet Il, fig. 8.) CCXXV. -- Tubemzlns pulmonaires et ulcères larynyés. (Pl. LXXVI vivant dans de bonnes conditions hygiéniques, Un homme, âgé de trente-neut‘ans, sans antécédents tuberculeux de famille, serrurier, trois semaines, une diarrhée opinlàlt'e, pendant d'abord, eut il 1835. d‘août mois au malade surtout depuis quatre ans, a commencé a être tres irequente, avec chatoutllemOnt et malaise dans puis des sueurs nocturnes abondantes, avec diminution des forces. et bientôt une toux de sang; peu a peu il perdit complétement la voix. Au commenla région du larynx, sans expector ation. Plusieurs fois il a craché un peu la toux s'accompagua d'une expectoration facile, les forces et cement de novembre. il dut interrompre son trav ail, étant forcé de s'aliter; l'embonpoint baissèrent rapidement. creux profonds ati-dessus et ati-dessous des Reçu à l‘hôpital de Zurich, le 20 décembre "1855, il est très amaigri, présentant des inférieures se réunissent au sternum, sous côtes des bords les rentrés, peu clavieulcs; la poitrine est aplatie, les espaces intercostaux un gauche, on entend du râle sous-"crépitant a et liant en arrière, en ; aussi, e gauche clavicul la un angle très aigu. Un peu de matité sous ion est rude. l'expiration prolongée et bronsous la elavicule gauche, mêlé par moments avec des râles sonores. En arrière la respirat pression; la voix est très rauque, variable chique, avec broncliophouie au sommet droit. Le larynx est toujours un peu douloureux àla digestions normales, toux du reste; point de dysphagie; pouls, 129 par minute, petit, 20 respirations. Langue nette, appétit bon, s. (Traitement ordinaire par normale urines e, facile; médiocrement fréquente, expectoration plaquée ou globuleuse, d'un jaune verdàtr les clavicules.) L'huile de sous et larynx du région la sur l'huile de foie de morue etun régime tonique; on étend de la teinture d'iode centigrammes. Tous les 10 jour, par fois trois e fer, de d‘iodur pilules e (les par foie de morue n‘étant pas supportée, on la remplac deux côtés du larynx, des oires volants (Vésicat avaler. pour peine la de a malade le et aphoue symptômes augmentent; la voix devient passée, mais le malade avale gargarismes avec infusion de sauge et de miel ros at.) Vers la fin dejanvier, la difficulté de la déglutition est qu'en pilules. La voix est tout à fait plutôt sirop en fer de l'iodure donner lui de obligé est qu'on point au travers, de facilement nie et la respiration bronchique aphoue, on entend des rides sonores et muqueux, au sommet des deux poumons. La bronchopho provoque un mieux momentané dans s'étendent dans les deux sommets. La cautérisation du larynx avec une solution de nitrate d'argent Le malade succombe le l‘état de la voix. Toutefois le marasme fait des progrès, ainsi que les symptômes locaux du côté des poumons. 18 février, environ septmois après ledébut de la maladie. l'épiglotte, Autopsie faite vingt-neuf heures I.lp7‘ils‘ la mort. -- Léger œdème sons-araclmo‘idien. Le larynx montre des deux côtés de avant, du En Morgagni. de poches les dans s'étend destructil‘ travail Ce réticulaire. jusqu'aux cordes vocales supérieures, un état uleéreux entourés d'œdème; côté des cartilages thyroïdes, il y a sous la corde vocale inférieure des ulcères longitudinaux à forme jaunâtre, tout fulcération la plus profonde est couverte, par places, de portions iutactes de la muqueuse. Des ulcères plus petits se trouvent nchiquc est autour, mais nulle part on ne découvre des éléments tuberculeux dans crs ulcères. La membrane muqueuse trachéo-bro grosse noix, légèrement liypérémiée. Les deux sommets pulmonaires sont adhérents: le droit renferme une caverne du volume d'une une caverne aussi contient gauche revêtue partout d'une membrane vasculaire et entourée de granulatious grises ou jaunes; le sommet cavernes petites de et ramollis tubercules petits de qui montre quelques saillies de substance pulmonaire. Tout ce poumon est parsemé t hypérémié. généralemen mais hépatisé, nullement n'est autour desquelles il y a de nombreux tubercules gris. Le tissu pulmonaire Le liquide du péricarde est un prit augmenté. Le coeur renferme, a droite, des coagulatious iibrineuscs, a gauche du sang mou et noir. L'aorte renferme quelques taches athéromateuses. L'est0‘nac et les intestins u'olfrcnt rien de particulier. Un seul petit Ulcère un peu jusqu'à hyper… généralt naires s du pou granula plus vo pulmon granula , petite (: presque beaucor Le cc pyloriq infiltrés hypérér CC Une ‘ mari. E enviror long de immine pouls p par l'0 vers la . quatre A l'a n'offrir '] tnilli largeur la part se com folliculaire se trouve vers la fin de l'iléum. Rien (l‘anonnal dans le foie, la rate et les reins. mais d CCXXVI. -- L"'lr.‘c'rntionS du [arg/nm avec tubercules pulmonaires. (Pl. LXXVlII, fig. 5 et (i.) Une femme, âgée de vingt-sept ans, qui a perdu sa mère de plitltisi0 pulmonaire, n'a eu d'autre maladie qu'une tiévre typhoide il y a cinq ans. Au printemps de 1855, elle fut prise d'une toux accompagnée de dyspnée et de douleurs de coté. Entrée a l'hôpital, elle fut trouvée atteinte d'une affection tuberculouse commençantr, qui paraissait plus développée à droite qu‘à gauche. Soulagée pat' l'usage de l'huile de foie de morue, elle sortit vers la fin d'avril et fut assez bien jusqu'au commencement d'août, époque à laquelle elle recommeuça à tousser; toutefois elle put continuer a travailler, et ce n‘est qu'au commencement de novembre que son état général s'altéra, qu'elle fut prise de dyspnée. Sa voix devint rauque, l'appétit se perdit, elle on de la lièvre le soir et des sueurs pendant la nuit; elle commença à maigrir. La menstruation ne reparut plus. Elle a, du reste, vécu dans des conditions hygiéniques assez bonnes. Reçue de nouveau a l'hôpital de Zurich le 9 décembre, elle est trés amaigrie, pâle, les joues plaquées de rouge; la peau est chaude et le pouls a Un, petit; la respiration est géné0, 52 par minute. La percussion est mate sous les deux clavicules, à droite presque jusqu'au mamelon, et par places légèrement tympanique. En arrière il y a aussi matilé des deux côtés en haut, dans la fosse sus-épineuse à gauche et jusqu'au quatrième espace intercostal a droite. En avant, on entend sous la clavicule droite, du râle sous-crépitant et une respiration faible, et à gauche du soufflé bronchique ainsi quéde la bronchophouie. et les mêmes phénomènes aux deux sommets en arrière; plus bas il y a quelques râles disséminés. La malade a une toux fréquente, surtout pendant la nuit; elle rend dans les vingtquatre heures environ 250 grammes de crachats jaun£ttrrs, a bords déchirés, parfois teiuts de sang; la voix est presque aphoue; le larynx douloureux a la pression ; la muqueuse du pharynx est rouge et iujectée; la langue est chargée d'un enduit blanchâtre; anorexie, soif de lar; adhère offrant Celtr son ex Un ] Il a pc semait causée M. Lat généra le pou d'euro sus-ép vive, estomac douloureux a la pression, vomissements de temps en temps, selles régulières, fièvre le soir, urines rares, troubles, sans arrièn albumiue. pesanteur spécifique, 1025. Pendant les premiers temps du séjour à l'hôpital, son état s'aggrave, l'huile de foie de morue n‘est pas supportée; il survient dela diarrhée, pour laquelle on prescrit des poudres d'acétate de plomb et. (l'opium. Elle supporte mal la dans ti de bicarbonate de soude et de sous-nitrate de bismuth. La diarrhée cesse, mais il y a des sueurs nocturnes abondantes. Vers la fin de décembre, la malade tousse un peu moins, mais elle a de la peine pour avaler, et souvent les substances ingérées exellent une toux norme julep Le f respir: violente. De loin en loin elle a encore des envies de vomir. Après quelques alternatives d'une amélioration passagère et d'une aggravation part il nourriture. Les symptômes objectifs du côté des voies respiratoires augmentent; le catarrhe gastrique est un peu amélioré par le mélange |