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Show DES MODIFICATIONS CONGÉNITALES DE CONFORMATION. rentes &, téries et page, Hémipage). La deuxième tribu comprend les monstres réunis par la région céphalique, ou même dans leur moitié sus-ombilicale tout entière. Elle renferme deux familles. La première comprend les e trouve monstres réunis par les deux têtes plus ou moins atrophiées par cette union intime: ce sont les Syncép/za- itres qui liens (genres : Janiceps, Iniope, Synote). Dans la seconde famille, les deux corps sont plus ou moins [POSÊS. réunis et surmontés d'une tête unique dans laquelle la dissection seule fait retrouver des caractères de monstres ordre est duplicité: ce sont les Monoc@haliens (genres : Déradelphe, Thoradelphe, lléadelphe, Synadelphe). Dans la troisième tribu, la tendance à la réunion se borne à l'extrémité pelvienne du corps, et s'étend plus manière .embres: ou moins haut dans la région sous-ombilicale. Cette tribu renferme deux familles. Dans la première, les Sysomiens, les corps sont confondus (genres : Psodyme, Xiphodyme, Dérodyme). Dans la seconde famille, iquerons ralement la fusion des deux corps est portée au point de ne plus former en apparence qu'un corps unique et ocomèle, Le second ordre des monstres doubles est celui des PARASITAIRES. Ces monstres sont composés de deux res sont : individus très inégaux, l'un complet ou presque complet, l'autre très imparfait, analogue à un ompha- s graves, losite ou même à un parasite, se nourrissant aux dépens du premier, dont il n'est qu'un appendice. Cet llosome, ordre se compose de trois tribus. Dans la première, le parasite, implanté extérieurement sur l'autosite, vavement offre encore une organisation assez complexe. Cette tribu se subdivise en deux familles. La première, celle des Hélérotopicns, montre le plus imparfait des deux sujets implantés à la face antérieure du corps, déformé simple: ce sont les 1l[onosomiens (genres : Atlodyme, Iniodyme, Opodyme). tcéphale, : par une 1céphale, près de l'ombilic de l'autre. La différence de développement a donné lieu au nom indiqué (genres: Hétéropage, Hétéradelphe, Hétérodyme, Hétérotype, Hétéromorpbe). Dans la seconde famille, celle des )létement plantation du parasite très incomplet, réduit à une seule région (genre : Épicome). Dans la deuxième face avec fière, les céphale). tribu, le parasite est si imparfait, qu'on le prendrait pour une partie surnuméraire. Ici encore il y a deux familles. La première, celle des Polygnathiens, se distingue par la multiplicité des mâchoires, surtout inférieures (genres: Épignathe, Hypognathe, Paragnathe, Augnathe). Dans la seconde famille, Polymé- liens, il yamultiplicité des membres (genres: Pygomèle, Gastromèle, Notomèle,Céphalomèle,Mélomèle). médiane La troisième tribu se caractérise par l'inclusion du sujet accessoire, qui est presque caché dans le sujet usion des Hétéraliens, il y a non-seulement une différence de type, mais aussi une anomalie remarquable d'im- à8ñ; ! : « Les fifiAfi propre- complète que possible, la réunion n'ayant lieu que dans une seule région dans laquelle se trouvent les éléments complets ou presque complets des deux sujets. Cette tribu se subdivise en deux familles. Dans la première se trouvent les monstres doubles à ombilics distincts et normaux, les Ettomphaliens (genres : Pygopage, Métopage, Céphalopage). A la seconde famille appartiennent les autositaires réunis, qui n'ont qu'une seule région ombilicale, les Monomp/1alicns (genres : Ischiopage, Xiphopage, Sternopage, Ecto- … '5°°'Àæf- 3. tandis àl7 . A . l'herma_ ;. Dans la .ion de la La classe des Monsrass TRIPLES, résultant de l'union d'un individu avec deux autres déjà TéUUÎS, permet, par cela même, les mêmes principes de division; seulement ces monstres étant beaucoup plus rares, le cadre des divisions indiquées ne se tr0uve que fort incomplètement rempli. - (genres : Sans vouloir faire une critique de cette classification des monstres, nous ferons remarquer que, bien qu'on y constate des imperfections, par exemple, des notions incomplètes d'embryogénie et des principes de division trop purement extérieurs, on y rencontre cependant une tendance louable a un groupement naturel et physiologique, qui laisse de beaucoup en arrière toutes les tentatives antérieures faites dans tes, com- cette direction. de M. Is. GeofTerminons cette esquisse par quelques remarques sur la quatrième partie de l'ouvrage es généra- froy Saint-Hilaire, qui traite principalement des généralités. jus offrant :hacun est core ausSi I ‘, . la durée de la vie est en raison inverse de l'importance d es anomalies. Plus l'organisation d'un monstre_ est franchement unitaire ou franchement binaire, plus il y a viabilité; chez les monstres doubles, celle-cr existe dans les genres les plus disparates. dans les La transmission héréditaire des anomalies est, en général, l'exception; elle est très rare monstres monstres composés. Chez ceux-ci, la mort de l'un en traîne nécessairement celle de l'autre. Les 105 ANAT. PATHOL.- 12° LIVE. A 'éunion de La naissance de la plupart des monstres est prematu1ee, notamment celle des plus complexes. Les monstres doubles seuls opposent quelquefois des Obs tacles ‘a la naissance. Chez les monstres unitaires, ': tent il y a plétement iseères, le A *\AAA'NA:p‘A renferme " inclusion (genres : Dermocyme, Endocyme). A \ÀÂÂAFfi.AA Afî rfaite qui 'Au.,.‘.‘ principal. Cette tribu ne renferme qu'une famille, celle des Endocymiens, ou monstres doubles par |