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Show ' que quinze ou e; de ce côté …, | trois semaines; louleurs de gorge tt a gauche, où un peu sourds. e un peu moins de râle humide, supérieure de la ire parait moins a; on lui pratiqna eux bouillons. Le se connue, après rs minuit, un vif MALADIES DE LA PLÈVRE. 711 dans le céte gauchede la poitrine, accomp agnée de fièvre, de toux et de gêne dans la respiration; il entre a lhopttal Sainte-Marguerite (service de M. Tessier) , et en sort le » 6 mai, sur sa demande; le même jour il entre à l'hô pital de la Pitié ( serv1ce de M. Piédagnel) , salle Saint-Michel, n" 36. On .trouve P... dans l'état suivant : Face anxieuse, sans aucune teinte cachectiqu . e; lèvres violacées; nécessrté de rester assrs dans son lit, respiration très accélé rée, œdème des membres inférieurs. Pouls très fréquent, petit et presque insensible ; toux fréquente, crachats muqueux, quelques-uns rouillés, adhérent.s aux parois du vase, suiv ant le dire du malade: cette coloration des crachats ne date que de peu de yours. Matité à la percussion du côté gauche de la poitrine, depuis la partie inférieure jusqu'à l'épine de l'omoplate; à l'auscultation, absen ce, dans toute cette étendue, de murmure respir atoire vésiculaire, respiration soufflante; retentissement égophonique à droite; en arrière, matité peu considé- rable à la percussion, remontant jusqu' à deux travers de doigt environ au-dessus de l'angle de l'omoplate. Dans toute cette hauteur absence d'expansion vésicul aire, égophonie; au-dessus, râle muqueux; %; gauche, matité et respiration soufflante, mêlée de quelques râle s crépitants. Matité dans une grande étendue de la région du cœur; les battements de cet organe sont profonds. Langue un peu blanchâtre; selles normales. (Panétaire nitrée; vésicatoire en arrière, à gauche du thorax.) Dans la _]0UI‘HGG du 7, le malade éprouva un accès de sufi‘oc ation qui dur a peu de temps. (Vésicatoires à la région précordiale; potion antispasmodique laudanisée.) connaissance. On Ces accès de sulfocation ne paraissent pas les jour 5 suivants; la dyspnée, l'œdème des membres infé- rieurs persistent, les épanchements pleurétiques semblent un peu diminuer, les râles muqueux sont lus haut, adhère apparence fibro- toujours entendus dans la poitrine. On eut. recours à de nouvelles applications de vésicatoire s et à des laxatifs légers, des diurétiques; des scarifications furent faites auxjambes. Mort le 25 mai 1851, à onze considérablement heures du matin. t la détacher, et Autopsie faite quarante-star heures après la mort. - La face postérieure du sternum adhère à une tumeur considérable qui occupe tout le médiastin antérieur; cette tumeur, en forme de pyramide trian- gulaire à base inférieure, repose sur le diaphragme; elle est dure en haut, formant à ce niveau une vaisseaux, artères IS son intérieur. véricarde, 0"‘,05. masse qui entoure les vaisseaux de la base du cœur, sans les altérer ou diminuer leur calibre; le tissu est d'un blanc nacré et crie sous le scalpel. En bas, au contraire, la tumeur cède sous le doigt qui la endre ensuite, au presse; elle se confond avec le péricarde, qu'elle a envahi et dans le côté duquel on trouve trois verres te son trajet dans environ d'une sérosité séro-sanguinolente, avec un peu de pus. L'épaisseur du péricarde est considérable en avant; sur les côtés elle est presque celle de l'état normal. Le péricarde viscéral du ventricule gauche ir d'une manière présente une plaque blanchâtre lisse, de 5 à 6 centimètres d'épaisseur sur 6 de largeur et 12 de longueur; IB cave inférieure plusieurs autres plaques semblables se rencontrent sur le ventricule droit, les oreillettes, et même sur ur au niveau du la partie de l'aorte recouverte par le péricarde. int œdématiés, un x de la pie-mère. gé de trente-deux une bonne sante. :] s; cependant il raigrissement. Le du :, au-dessous r :au d'une douleu AAÂÂÂAnF sternum, scié dans toute son étendue, paraît sain ; le périoste se confond avec la tumeur: . 6" Un autre fait, communiqué par M. Roussel (1), se rapporte à une femmeâgee (le'vrngt-trms ans‘, qui, après avoir présenté, depuis dix-huit mois, tous les signes d'une affection cancereuse, offrit, a l'autopsie, l'altération médiastine et pulmonaire suivante : . " , Le poumon gauche est difficile à trouver, il ne se voit pas en avant, il est loge en haut et en arriere. - same,- s"on sommet p résente une innnense ;, - sa. base est ' ' fortement revenu sur - lut-meme, Il est petit, . . des grosaes - . bronches. . - l‘llt16 ] . ce : p oumon et caverne à parois déchiquetéeS, dans laquelle viennent aboutir ' ‘ - ' marnelonne,}; ' ' (ui .,adhère dur, blanchat10, une masse de tissu la paroi thoracique antérieure, on découvre , e tetrssuun " .. ‘ entre la plevre pulmonaire " ' ' La, à la face antérieure du poumon et à sa partie inferieut‘e. ('1) Bulletins de lab‘ociéZe' anatomique, (. XXVlII, p. 19. __ "_,\..,'.….. ,.-….»l __._,,_,_…-.;i...…v ' @…6%" :Aà*" lement dégénéré. )latie ; œsophage, , corps thyroïde, plèvre viscérale on remarque également, surtout sur le bord des lobes et entre ceux,-ci, des plaques blanchâtres, ayant l'aspect nacré et la dureté des autres plaques dont nous avons parleplus haut. Les ganglions bronchiques sont augmentés de volume, ramollis, mais ne semblent pas contenir de cancer. Le AA,. 1térieur plusieurs formant des saillies analogues à des crêtes de coq; ces plaques sont blanches, nacrées, crient sous le scalpel et offrent par le grattage, sur une coupe fraiche, un suc blanchâtre comme le cancer. Sous la \ )€tlI‘ a un aspect Les deux plèvres contiennent un liquide séreux, jaune citrin; elles présentent en divers endroits, surtoutsur leur portion diaphragmatique, des plaques ayant l'aspect de celles du péricarde viscéral, !‘: !\ _A, A RA- phalique artériel :arotide primitive |