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Show . ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÉClALE 70h tant de l'acide dont nous avions irrité la plèvre en y injec d'expérimentation. « Sur des lapins, dit-il, s et très minces, heures, des fausses membranes molle acétique, nous avons trouvé. au bout de dix-neuf vaisseaux. qui s'anastomosaient à la manière de Véritables considér générau: parcourues par de nombreuses lignes rougeâtres les mêmes même liquide, et qui semblaient placés dans Sur d'autres lapins dont la plèvre avait reçu le oup plus s rien trouvé de semblable au bout d'un temps beauc conditions que les précédents, nous n 'avon ux de séreux ou purulent, avec mélange de flocons albumine long. Leur plèvre ne contenait qu'un ] iqui tout a fait inorganiques. » masculin a été généralement trouvée plus Dans la pleurésie idiopathique, la prédisposition du sexe Nous trouvé 37 hommes et 12 femmes seulement, ainsi grande que celle des femmes : sur 47 cas, nous avons nt l'enfance, en l'observe, d'après MM. Rilliet et presque la proportion de 3 à 1. Quant à l'âg e penda emment entre cinq et quinze. Nous avons noté l'âge Barthez, rarement avant cinq ans, mais assez fréqu nous avons trouvé presque la moitié entre vingt dans 38 cas de pleurésie primitive, et sur ce nombre n'auron: grande à cette époque de la vie, tandis que et trente ans, preuve de la prédisposition beaucoup plus autres âges. Voici notre analyse numérique : l'autre moitié a été répartie presque également sur les Report. .. l)elä à 20 ans ........... 28 maladie cipales pulmon. formes d'abcès des rup 2cas. 2tlà25ans......…...lü S 252130ans..…….….. 3Uà33ans......…... 35 a bt) aus ........... 2 liUàh5ans..….……… 2 li A reporter. . . _2? Deh5à5tians...……….. 50ê155ans ........... 2cas. fait dan ? il existe 55à60ans..…...…… 60 a 65 ans ........... 65à70ans ........... ‘) 3 racique TOTAL. .. 38 pareil i 1 cliniques et thérapeutiques, nous Si, en terminant, nous jetons un coup d'œil sur quelques points carie de perfora La p explique pas, c'est la douleu r intercostale trouvons avant tout un problème que l'anatomie ne nous se du bruit respiratoire, ainsi que la vive qui accompagne souvent son débu t. La matité et la faibles par les épanchements abondants. Les diminution des vibrations thoraciques, s'expliquent s urtout parois au m ilieu de l'exsudation, rendent adhérences qui fixent certaines parties du poumon aux d'un m ations indiquées. Nous compte du son clair et de la respiration presque normale au milieu des modific démon production de la bronchophonie dans serions entraîné trop loin ici si nous voulions discuter le mode de encore son existence dans un cas la pleurésie. Quant à l'égophonie, nous avons constaté tout récemment fréquemment dans la pleurésie que de pneumonie sans épanchement liquide, et quoiqu'on l'observe plus point comme exclusive dans toute autre maladie, nous partageons l'opinion de Skoda, qui ne la regarde l'épanchement diminue ou n'a pour la pleurésie. Le bruit de frottement, si fréquent surtout lorsque la pleurésie se complique point été considérable, est ordinairement facile à distinguer. Mais comme au bruit de frottement. souvent de bronchite, nous avons vu plusieurs fois le râle sous-crépitant ressembler pouvait subir la confor- Nous avons déjà indiqué, dans la description anatomique, les modifications que mation des parois thoraciques dans le courant de cette maladie. Une Nous traitons ordinairement beaucoup moins énergiquement la pleurésie que la pneumonie. la saignée et surtout application de ventouses scarifiées enlève souvent la douleur. Nous ne pratiquons moth01 ne nous objecte nous ne la répétons que lorsque la fièvre et la dyspnée sont très considérables. Mais qu'on en les saignant pas que nous exposons les malades à toutes les conséquences de la pleurésie chronique celle-ci dans les cas si peu; nous devons dire au contraire que nous avons le plus souvent rencontré avons vu en le plus énergiquement traités, parce que c'étaient d'emblée des pleurésies graves. Nous tantôt ( douton dévelo] l‘air de pénètn dans la lorsqw fois au par la sation Nou lllOl‘blt essenti ratoire afiécü« chez des individus outre, dans les hôpitaux de Paris, toutes les formes de la pleurésie grave et chronique peut et qui avaient été largement saignés. Bien au contraire nous avons pu observer à l'hôpital de Zurich que de tou à hautes doses, des épanchements qui ne cédaient point aux émissions sanguines, au nitrate de potasse d'un au ealomel, aux purgatifs, aux vésicatoires volants, s'amélioraient promptement sous l'influence cloisox régime nourrissant et par l'emploi des toniques. Nous avons vu aussi plusieurs fois les moxas et la cautérisation au moyen du fer chauffé à blanc favoriser la résorption d'un épanchement jusque-là rebelle. lotions scrites On a beaucoup trop prodigué, a notre avis, l'opération de la thoracentèse dans ces dernières années- (1) D Cette opération ne nous paraît indiquée que pour les cas dans lesquels la résorption d'un épanchement médecin: de la rm |