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Show 65ù ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE. eu (léChll‘ure 0 dans l a cirrhose du foie, etc., on observe plutôt chronique, dans les maladies organiques du coeur, combinaison entre l'œdéme pulmonaire et l'état l'infiltration séreuse avec flaccidité de l'organe. La des débris fibr cellulaire, une commune, de même que congestif que l'on a désigné comme pneumonie hypostatique, est assez l'hydrothofax se rencontre bien fréquemment dans ces cas. lente et progl‘ @ Il. -- l)c l‘apoplcxic pulmonaire. quelques cas, inflammatoire vider par les ] hagie au rôle de sym- Si, en thèse générale, la pathologie moderne a relégué l'hydropisie et l'hémorr aussi de l'apoplexie pulmoptômes, au lieu de les conserver comme entités morbides, nous pouvons dire e, elle n'est guère naire que, bien qu'offrant des caractères anatomiques qu'il est nécessaire de connaîtr maladies chro- les dans tard, une maladie essentielle, et qu'elle survient, comme nous le verrons plus circonscrite. On rencontre l'infil- niques les plus diverses. On la distingue en forme diffuse et en forme et inférieure que dans d'autres tration sanguine des foyers apoplectiques plutôt dans la partie postérieure dans les parties profondes, endroits, sans qu'il y ait cependant pour elle un siége exclusif. On en trouve monaire peut té du poumon même, sur les superficielles ou même sous-pleurales, sur les bords ou dans la continui Un 0bserv< le volume d'une noisette, scissures interlobaires. Dans l'apoplexie circonscrite, les noyaux varient entre partie plus étendue d'une noix, d'un œuf de poule et au delà, occupant un ou plusieurs lobules ou une structure compacte, mais d'un lobe. Ces foyers offrent une coloration brune, noirâtre ou violacée, une malgré la fré< lesquels on la a fait diffuse. légèrement grenue, présentant des limites nettement tranchées, ou une circonlérence tout La gangrét. remplies de sang; aussi On peut constater facilement, par une dissection attentive, que les vésicules sont dans un certa peut-on rendre, de cette manière, fait-on sortir, par une légère pression, une multitude de grumeaux, et de cet organe hui qu'une au poumon son élasticité normale etson aspect spongieux. On ne peut plus admettre aujourd' C'est ainsi qu l'hémorrhagie peut seule espèce d'apoplexie pulnmnaire, celle par rupture vasculaire, mais la source de dans une ‘or0nche être bienditférente. Le sang peut provenir d'un anévrysme de l'aorte qui verse du sang principale, jusqu'aux bronches capillaires. lieu sur le Il n'est pas possible de distinguer, pour les foyers ordinaires, si la rupture vasculaire a eu rait aisément . trajet des vaisseaux pulmonaires ou sur celui des vaisseaux bronchiques. On comprend que, dans la première, l'infiltration sanguine interstitielle pùt être assez abondante pour comprimer les vésicules sans donner lieu au crachement de sang, mais ordinairement _un certain nombre de vésicules mais dont il e se rompre da grades, une qt devient plus :" concrétions, e tubercules gu la valvule mil gains dans le de 1853, nor et dans deux Nous avons p sous le nom « dans plusieur de l'aorte, or autre côté, le sont rompues, ou, sans être rompues, le sang des vaisseaux pulmonaires les inondé; d'un l‘érentes. Que sang d'un vaisseau bronchique est plutôt rendu par l'expectoration, mais il peut tout aussi bien couler l‘anévrysme :' aucun indice en bas, dans les bronches, et remplir les vésicules. Aussi n'avons-nous, jusqu'à présent, tout a fait certain sur la provenance de ces hémorrhagies. Lorsque les foyers apoplectiques ne sont plus récents, leur périphérie se décolore, et les vésicules pulmonaires sont remplies par un plasma librineux ou même par un liquide d'un jaune rougeàtre, spumeux. L'examen microscopique démontre en outre rielles, le pq (Îe n'est p: naire dans ] hémorrhagiq que bon nombre de vésicules ont été déchirées, et que, de broncho-vésiculaire, l'infiltration sanguine chez l'homm< est devenue interstitielle. Toutefois le tissu cellulaire aérolaire a été bien conservé. On reconnaît, outre de l'inliltrati< les éléments libriueux, les globules blancs et rouges du sang, et de plus un bon nombre de cellules On voit pa granuleuses remplies de pigment jaune, dues en partie à l'agmination de granules pigmentaires rouges, varier, etcor. ' et en partie à des cellules épithéliales infiltrées de ce pigment. L'apoplexie diffuse se distingue surtout de la première par son étendue plus grande, par ses limites plus tranchées. lille offre quelque ressemblance avec la carnification pulmonaire. Toutefois sa coloration est plus foncée, plus violacée, plus franchement sanguine. On rencontre toutefois encore un nombre de granulations, mais peu distinctes et plus dispersées; les petites bronches capillaires sont encore assez bien conservées et remplies de sang; les globules hématiques etpigmentaires se montrent également de bonne heure comme dans l'apoplexie circonscrite. Les phases ultérieures de cet épanchement sanguin sont analogues à ce que l'on observe dans l'hémorrhagie en général. Néanmoins il existe quelques modifications subordonnées a la structure même des parties affectées. C'est ainsi que tout le sang peut être rejeté par l'expectoration, et alors les vésicules et les petites bronches se vident et reviennent à leur état normal, sauf l'infiltration de matière colorante du sang, qui laisse pendant quelque temps, par places, une coloration plus foncée. S'il y a l‘hémoptysie que ce soit là il… peuvent Il est rar courant des très l‘achetist conditions L connaissant … -lt't‘/ift' [… |