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Show ANATOMIE PATllOLOGIQUE SPÉCIALE. 6116 staDC€ n'a pas tant du tissu pulmonaire hépatisé On peut aussi obtenir des préparations assez instructives en soumet nous ont paru plutôt infiltrées à une coction peu prolongée avec l'acide acétiqu e. Les parois vésiculaires répétées un grand nombre de fois, d'une substance granuleuse. Ces observations, que nous avons rouge et l hepat1sat10n grise prouvent, jusqu'a l'évrdence, que la ligne de demarcahon entre l'hépattsatioh \ . . , . ' . , ._ / . - . dans la pneum n'indique pas passage, qu'il __ a même obser les éléments corpuscularræ du pus n'est nullement aussi tranchée qu'on le croit généralement, et que Lorsque la apparaissent de bonne heure dans l'exsudation pneumonique. ; nous ne le pensons pas, et nous On a dit que les granulations pouvaient manquer dans l'hépatisation granulations avons vu plus haut que si, dans les prétendues pneumonies des enfants et des vieillards, les elle peut se n ce dont nous a tous les jours de l'affaissement vésiculaire avec n'existaient point, il s'agissait de la carnification, de la splénisation, persistent : Ct condensation congestive ambiante, plutôt que d'une exsudation intra-vésiculaire. reproduit per le cheval : chez le premier, la J'ai examiné plusieurs fois la pneumonie chez le chien et chez identiquement la même carnification est beaucoup plus fréquente que l'hépatisation, mais celle-ci est nance quelquefois des que chez l'homme, sauf les dimensions beaucoup plus petites et la prédomi quelquefois aussi observe éléments fibrineux et granuleux sur les éléments corpusculaires, ce que l'on La pneumonie était plus chez l'homme. Chez le cheval, j'ai vu plusieurs fois un état assez curieux. t lobulaire, ce qui disséminée, moins franchement lobaire que chez l'homme, sans être cependan nné, donnait aux coupes un aspect marbré. Le fond rouge-brun du poumon, généralement congestio humides, et était parsemé de places étendues d'un jaune pâle qui, au premier abord, paraissaient peu pu me convaincre dont les granulations étaient moins saillantes que chez l'homme. Malgré cela, j'ai renfermait une qu'il s'agissait d'une exsudation intra-vésiculaire dans laquelle un liquide tibrineux plus ou moins du reste enc01 Lorsque la nous voyons « les cellules (] séreux qui, } autre partie, et sort par l' épithéliums e un centième de multitude de cellules, qui avait tous les caractères de celles du pus; elles avaient diffluence, ta intercellulaire millimètre de largeur et renfermaient trois ou quatre noyaux de 0""",0025. La substance ation était plus gélatineuse que chez l'homme ; il y avait donc là les mêmes éléments que dans l'hépatis pulmonaire humaine. d Lorsqu'on examine les produits de l'expectoration dans cette période, on trouve un désaccor pigmentaires, ou moins rougeâtre, ne Il résulte d renferment comme éléments essentiels que beaucoup de globules sanguins bien conservés et un mucus sation grise € très dense, tandis que les cellules du pus et les épithéliums y sont en petite quantité. Il est probable dans la pneu même que ces crachats caractéristiques proviennent pour la plupart des bronches capillaires situées dans la pneu des raisons ( frappant avec l'exsudation; ces crachats visqueux, d'une couleur plus au-dessus des vésicules obstruées. C'est pour cela que l'on peut même trouver, dans ce mucus gluant toire interstil quelques sen capables de 5 et sanguinolent, les petites exsudations ramifiées que Remack a décrites le premier, et que l'on trouve, souvent des l d'après lui, à peu près constamment dans la pneumonie. Nous touchons là à un point intéressant dans l'histoire anatomique de la pneumonie, et qui est loin d'être généralement connu. de l'hépatisa Nous avons déjà dit, à l'occasion de la bronchite pseudo-membraneuse, que nous avions rencontré tout récemment des fausses membranes qui s'étendaient depuis les bronches capillaires du lobe inférieur sanieux, favc gauche hépatisé jusque dans la bronche principale. Ce n'est pas pour la première fois que nous jours, une di moins étendue, et dont plus général M. Gubler nous a fait voir plusieurs exemples. Mais ce fait est loin d'être rare et isolé: dès 1845, Lorsqu'on pl M. Remack nous a montré dans le service clinique de M. de Schœnlein, à Berlin, les concrétions ramifiées qu'il a le premier découvertes dans les crachats pneumoniques, et sur lesquelles il a publié un travail signalée et ; remarquable, dans ses recherches pathogéniques (l). ll conseille de délayer les crachats , pour si l'infiltratic laires, ou si constations cette altération, que nous avions déjà vue, mais beaucoup rechercher ces concrétions ramifiées, dans un vase petit et de couleur foncée, et d'étendre les crachats suspects sur une lame de verre. Il les décrit connue des cylindres ramifiés, 21 divisions dichotomiques, Il est vrai décrit sous le simple press tration sérei avec des dilatations aux endroits des divisions. ll les a trouvées composées de fibrine et de cellules Dans la pne1 purulentes, avec quelques épitlléliums cylindriques, même vibratiles àla surface. La potasse caustique les aussi l'85pec dissolvait à la chaleur de l'ébullition; l'acide acétique troublait la dissolution, de laquelle le cyanure de du pas et ce potassium les précipitait. M. Remack a trouvé ces pseudo-membranes broncho-capillaires principalement du troisième au septième jour de la pneumonie, et une seule fois au quatorzième; il les regarde comme Sl frequentes que, sur cinquante cas, il ne les a pas vues manquer une seule fois. Toutefois cette con- \'l,l l)mgnosiisclm umlyat/zogenetisr'hc l‘,:"lllL‘l‘ñ‘l'lt/Ldit!/L‘]!. Bt‘l'ldl, 'le/15. p. 175. c0îitgulatious Tous les ( Pour ma pa petits, du v |