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Show 638 ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE. dernier degré sur 40 autopsies, et quoique ses observations portent moins sur les emphysémateux du t existé dans près des que les miennes, il en ressort cependant que cette altération du cœur a égalemen d'autant m‘ fréquente fl cette fréquence était deux cinquièmes des cas; M. Louis explique lui-même la raison pour laquelle moindre chez les individus emportés par le choléra: chez eux l'emphysème était généralement moins de 40 cas d'emphy_ prononcé. Gairdner donne dans son travail, déjà souvent cité, une courte analyse phie sème pulmonaire. Sur ce nombre il y avait 10 cas de maladie organique du cœur, huit fois hypertro simple, et deux fois avec altération des valvules. ème Pour nous, nous regardons comme un des faits des mieux démontrés en pathologie, que l'emphyg e pulmonaire étendu et de longue durée amène dans un grand nombre de cas une altération organiqu ns du cœur, l'hypertrophie générale d'abord, portant surtout sur le ventricule gauche, et des altératio du cœur sont des orifices du cœur gauche ensuite. On sait que les signes physiques des altérations s difficiles à reconnaître dans l'emphysème avancé; mais chaque fois que, à ma clinique, nous observon diagnos- nous eux, un emphysémateux avec hydropisie sans maladie de Bright, complication rare chez un seul tiquons une maladie du cœur, et jusqu'à présent l'autopsie ne nous a pas encore donné démenti. On comprendra d'après cela que les altérations consécutives aux maladies du cœur se rencontrentaussi dans une forte proportion chez les emphysémateux, au moins lorsque la maladie est parvenue à un degré très avancé. Quatorze fois nous avons trouvé le foie notablement augmenté de volume, avec hypérémie nous et élargissement des granulations, dont trois fois avec véritable hypertrophie. Chez un seul malade ne nous a avons trouvé accidentellement quelques kystes et cicatrices àla surface de cet organe. La rate rien offert de particulier. Deux fois seulement nous avons trouvé les traces d'une affection de Bright peu étendue. Le cerveau de ces malades est ordinairement congestionné, surtout les méninges, et l'infiltration sous-arachuo‘idienne n'y est pas rare. Une this nous avons rencontré une apoplexie du lobe pulpeux, le gauche du cervelet. Chez un malade la moelle épinière était le siége d'un ramollissement péritoine présentait, à la surface des viscères, une épaisseur triple de_l'épaisseur normale; il y avait des adhérences anormales et des traces d'une ancienne péritonite. Le tube digestif offrait tantôt des hypérémies partielles, tantôt les altérations d'un catarrhe gas- Nous a] de l'empl celles qui qu'on ne du concor Nous r« pulmonai il, sont 01 servent à l'élasticitr trique ou intestinal, mais dans une proportion faible. Chez un malade le pylore était le siège d'une l'inspirati hypertrophie générale de toutes les tuniques, avec rétrécissement notable de son calibre. muqueusr Nous avons rencontré dans la poitrine d'un de nos malades un kyste situé à l'origine des gros vaisseaux, du volume d'un œuf de poule, rempli d'un liquide granuleux, montrant plusieurs loges ajoutent \ latérales, offrant à sa surface un mélange d'épithélium vibratile et pavimenteux, et renfermant à sa Bien q face interne, dans la paroi qui ressemblait à une membrane muqueuse, des plaques de véritable souvent 1 cartilage. Nous nous sommes demandé s'il y avait là une altération kysteuse du thymus ou une véritable dans un . hétérotopie plastique, une espèce de kyste dermoïde. L'utérus renfermait, chez une malade, plusieurs tumeurs fibreuses. Une autre malade présentait neuflipômes sous la peau du thorax, du des et du bras gauche. Nous avons trouvé, chez douze de nos sujets, une hydropisie prononcée, anasarque, hydro- mucus de bronches thorax, plus rarement une ascite. constaté L'emphysème pulmonaire me parait d'une fréquence à peu près égale chez les deux sexes. Dans nos 25 autopsies, 11 se rapportent à des hommes et M à des femmes, et si nous ajoutons les 11 cas d'emphysème très avancé observés chez des malades encore vivants, nous avons, dans nos notes, 36 faits d'emphysème répartis tout à fait également dans les deux sexes. M. Gairdner n'est pas arrivé au même résultat: il a trouvé que, sur 36 cas, il y avait 25 hommes et 11 femmes. Quant à l'âge, nous avons dressé un tableau de 68 cas dans lequel nous comprenons 35 de nos observations et 33 de Gairdner. Sur ce nombre, il n'y a que 2 cas avant l'âge de 15 ans, 20 de 15 à 35, répartis d'une manière à Il faut ] peu près uniforme. Après 35 ans la maladie devient plus fréquente; c'est ainsi que nous observons dans l‘emphys le seul espace de temps, entre 35 et M) ans, 10 cas, et entre 35 et 60, près des deux tiers de nos observations. De 55 à 75 nous n'avons plus que 6 cas, et si nous observons proportionnellement un petit nombre de cas d'emphysème généralisé et très avancé après 60 ans, c'est que cette maladie abrége la non sans par la ch vésicules provoque égalemen condensa foyers hé que dans donc da mais il n ll) Trait Vie et, augmentant avec les annéeEÆ, ne permet point aux malades d'arriver à un âge avancé, ce qui est (2) De l' |