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Show MALADIES DES BRONCHES. 627 compte de la possibilité de l'affaiblissement et de la paralysie des éléments musculaires et eut-être en bien cherchant, parviendra-bon, au moyen du galvanisme ou de quelque autre excitantp du systéme nervepx et des‘muscles, par des préparations de noix vomique par exemple, &] ranimer la muscularité langurssante. lan attendant que des essais directs nous conduisent à perfectionner ce traitement, une bonne hygiene, le traitement prophylactique du catarrhe, l'usage modéré de l'opium s'il y a forte dyspnée, et, dans ce cas, la combinaison de l'opium avec un stimulant, tel que l'éther et les préparations lorsque la dilatation est plus rgouillement même, s'il existe ammomacales, produisent, au moins pour le moment, un effetsalutaire momentané. Un chamement d‘air' est souvent plus utile que tout autre traitement. D'après le fait que nous avons rapporté ple haut, le praticien doit être extrêmement réservé dans l'usage des vomitifs lorsqu'il s'agit d'une dilatation des bronches un peu avancée. es; tous ces symptômes ne égo des deux côtés, et on les annellement plus abondante, Il général la toux peut exister res de marasme surviennent. ir faire croire a l'existence de uit que, pendant longtemps, »xisté, ce qui, ordinairement, crachats sanglants, et même Q g . Il. _ lle ] a h_ypertrophne de la nnemlnrane nluqueuse bronchique. Noirs avons déjà dit plus haut qu'à la suite de la bronchite chronique, la membrane muqueuse bron- chique pouvait s'épaissir ou donner lieu a des productions polypeuses. D'autres "fois la muqueuse se couvre de Villosités; M. Andral (l) en a rapporté un exemple curieux. Voici ce passage : « Chez un individu qui présentait depuis longtemps tous les signes d'un catarrhe chronique, M. Reynaud (2) a trouvé une bien remarquable modification dans la membrane bronchique: elle était devenue comme semblable à la membrane muqueuse gastro-intestinale, et comme celle-ci, elle était hérissée de villosités nombreuses. On eût été tenté de penser qu'en déposant des aliments sur cette membrane villeuse, elle utre cas j'ai observé un dépé- les aurait digérés. » s, mais il est parfois impossible nents essentiels, dont l'un est Dans les parties des bronches qui sont munies de glandes mucipares, l'hypertrophie peut porter de préférence sur ces corps. Nous avons trouvé plusieurs fois les bronches parsemées de granulations jauuâtres que l'on aurait pu confondre avec des granulations tuberculeuses. J'ai trouvé une fois dans un poumon de phthisique l'élémentcartilagineux principalement hypertrophié. Les cerceaux cartilagineux ière, une diminution dans la avaient doublé et triplé d'épaisseur dans les bronches de troisième et de quatrième ordre. a nous rendre compte dela "‘A.,A, faag ÂûAc-As-A x ii des bronches, nous diro ns okes, qui dit qu'en cas pareil 1dinales et circulaires. Il y a @ Ill. -- Du rétrécissement des bronches. nuscularité, et de même que n état spasmodique, de mêni t de départ de ces dilatations, it. physiologique. Ce point de , par Les bronches peuvent être rétrécies par une compression extérieure, par une tumeur cancéreuse sac un par ié, hypertroph des glandes tuberculeuses, par des anévrysmes, par le cœur notablement >ourrait-on admettre que, par ffaiblie, d'abord d'unemanière La bronchite aiguë peut le prop8ut aussi avoir lieu par diverses affections de la membrane muqueuse. érable, et nous pensons meme du1re, lorsque le gonflement de la membrane muqueuse est tres consrd ère suffocant. L'hypertrophie de que c'est là une des causes qui donne nt à certains catarrhes le caract le rétrécissement. la muqueuse, non accompagnée de la dilatation des bronches, produit également les végétations polypeuses, mais comme Parmi les causes d'oblitération on peut citer, comme fort rares, bouchons muco-purulents dont M. Gairdnera si fréquents et d'une grande portée pathologique, les un peut aussi boucher completement des bronches d ingénieusement exposé les conséquences. Le sang de si, d‘après les recherches L'oblitéacuoles pulmonaires. volumrneuses, pillaires ou plus lmonaire, s parUes du tissu pu ronique avec ine pneumonie ch a dilatation des 'influence sur l e c atarrhe en teluche, bien quel ôt l'effet que la *uéralement plut nt pleurétique ' un épancheme elles imperomb1e d entre ‘ ,) "} petit calibre. hes. @ 1v. - De la perforation des bronc . » dehor"s ou de del10r s en « s‘ en facon ' » s, de dedan de deux ' ' heu ' n des bronches peut avon‘ ' ratio La perfo produit nous avons cité un exemple de pneumothorax dedans; le premier cas est fort rare, cependant rs en deho de ches D'un autre côté, la perforation des bron par la perforation d'une bronche dilatée. es bronéquence de tubercules du poumon ou des gland dedans est très fréquente : elle peut être la cons d un cancer" s du poumon, d'un épanchement pleuret1que, chiques, d'un cancer pulmonaire, d'un abcè notre 1raztg e d'une carie vertébrale. Nous avons cité, dans de la plèvre, d'un anévrysine de l'aorte, mêm arnn ‘ * le que, d8"= tif, et cela parce e au can ti' ent pres- qu iéral, 0 n ne (t) Précis d'anatomie pathologique, t. II, p. lt72. * de [:leurlénrie royale de nudiueint‘. l'ai l>, l\ua, ' ires (2) Mémoire sur l'oblitëration des brune/res (Memo t. | v, P . 1171.. «A .-,__ tuyaux v a ordinairement des ; ' A*R\ AA un afflux sanguin exagéré, un ce composition des bronches, \\ t . î-\ ';\ êpart, nérro ou myopathique, ment, qui n'a hydatique, et lorsque cette compression a duré pendant un certain temps, le rétrécisse Le rétrécissement d'abord consisté qu'en une espèce d'aplatissement, peut passer à l'état d'oblitération. |