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Show @, ANATOMIE l‘ATllOLUUIQUE ercm.u. bonne partie cas il existait une pleurésie purulente. M. Virchow rapporte (l) une observation de fil. Spengler, dans laquelle il y aurait eu une gangrène pulmonaire avec dilatation bronchique. Toutefms lautopsm 11 ayant point été faite, et les crachats étant souvent fétides dans cette derniere afi'ectton, nous ne pourrons attacher une grande valeur a ce diagnostic, quoique nous comprenions fort bien la p0951b1hte du passage d'une dilatation bronchique ancienne avec stagnation du produit de sécrétion à l'état de gangrène. Parmi les altérations les plus remarquables que nous ayons observées dans la cavité thoracique, à la suite de la dilatation des bronches, nous devons compter la perforation pulmonaire et le pneumothorax, , que nous avons déjà mentionnés plus haut. Voici le résumé du fait : Un jeune homme âgé de dix-huit ans, menuisier, dit avoir souffert, depuis plu51eurs annees déjà, d'une dyspnée qui s'est développée surtout par accès, qui le faisait souvent tousser et qui s'est consrdérablement accrue depuis un an, époque à laquelle il a craché du sang en assez grande quantite. Pendant tout l'hiver dernier il a presque toujours toussé et beaucoup craché, et depuis cinq jours l'oppression est devenue tellement forte, qu'il a été obligé de s'aliter. Il est entré dans ma division, à l'hôpital de Zurich, le 21 mai 1853. Il a assez bonne mine, sa constitution paraît plutôt forte, mais nous sommes frappé sa surface P0 Le tissu pUl petites bront d'un brun nt épanchemen d'une exsud glandes bror glande thym 120 gramme volumineux tiques qui et trouve des dans les glm pression est considérable et continuelle, 48 respirations par minute; le pouls est petit, serré, à 124. En respirant, il ment moins la partie thoracique droite, qui est distendue et dont les espaces inter- plus volumi1 et 8 centime décolorée d costaux sont légèrement bombés. La percussion est mate sous la clavicule droite et de là dans toute la inférieure, ( hauteur, en avant et en arrière; on n'entend la respiration qu'au sommet; dans tout le reste elle est marbrée, et nulle. Le traitement avait consisté dans l'emploi d'un émétique qui l'avait fait vomir six fois et aller plusieurs fois à la garderobe. ll paraît qu'il en a été soulagé momentanément. Toutefois, pendant la 9 de largeu de l'aspect cyanotique de ses joues et de ses lèvres et du développement de ses veines jugulairœ. L'op- première nuit, il eut un accès de dyspnée considérable, des douleurs vives att-dessous du mamelon gauche, et, a la visite du lendemain, nous trouvons un son tympanique en avant et en arrière, depuis l'angle de l'omoplate jusque presque au sommet; on y constate aussi du tintement métallique, et la respiration amphorique, masquée en partie par des râles humides. La distension du côté droit a encore augmenté, malgré l'emploi de l'opium 'a assez forte dose; l'oppression va en augmentant, le son tympanique s'étend aussi en avant, surtout à la partie antérieure du côté droit, à partir du mamelon jusqu'en haut. Toute la partie droite inférieure offre au contraire un son mat. L'oppression devient de plus en plus forte; la douleur est toujours vive, le pouls petit, filiforme, très accéléré, et le malade glande pitui normal. Si nous c probable qu être l'actiot purée par l surface del loire et la n antérieure { meurt le 24 mai, à cinq heures du soir. côté depuis Autopsie fuite vingt-cinq heures après la mort, par une température de 16 degrés. - Putréfaction peu avancée, rigidité cadavérique prononcée. En faisant une piqûre dans un des espaces intercostaux dis- tendus du côté droit, il en sort une colonne d'air fétide, avec un bruit sifÏlant, et en ouvrant le thorax, on voit qu'il existe de ce côté environ un litre d'un liquide séro-purulent, mêlé de flocons et entouré de d'une mani pseudo-membranes jaunâtres du côté des parois. Ce liquide exhale une odeur fétide, ressemblant à celle Un fait q lorsque la d dans ces ch de la pleur« de la fermentation acide. Il est impossible d'insufi‘ler le poumon droit; celui-ci est tellement revenu sur Dans les lui-même, qu'il n'a que 22 centimètres de hauteur sur 11 de largeur. Le lobe supérieur est à peu près altérations, organiques normal à sa surface, mais tout le reste est couvert de fausses membranes. Le tissu pulmonaire de la surface paraît condensé et earnif1é, d'un gris noirâtre, plus rouge vers l'intérieur. Absence de tubercules dans tout ce poumon. En coupant le lobe inférieur, nous sommes frappé de l'existence d'une grande et de plusieurs petites cavernes ; nous suivons alors l'arbre bronchique a partir du larynx et de la trachée, avec elle. etnous trouvons la muqueuse généralement injectée, rouge, couverte d'un liquide muco-purulent. Les La dilal: 12 homme: n'est pas tr bronches des lobes supérieur et moyen du poumon droit n'offrent rien d'anormal dans leur calibre, mais n'a existé (1 dans le lobe inférieur droit toutes les grosses bronches sont dilatées, soit d'une manière cylindrique, soit Nous somm sous forme (l'ampoules qui prennent généralement la forme d'une noisette; cependant l'une d'entre elles atteint le volume d'une grosse noix. La membrane muqueuse dans les bronches dilatées est épaissie, d'un de la dilatz broncho-pr gris ardoisé, offrant une multitude de plis transversaux très saillants; nulle part il n'y a d'ulcérations. Les petites cavernes sont remplies d'un liquide muco-purulent, mais la grande caverne, qui, dans une ('1) Arc/in fitrpat/wlayisc/te .-lnalomie. Berlin, t. VII, p. 153. ANAT. r. 45 .-AÏX.- Ju": . . . |