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Show ANATOMlE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE. 600 80 1 ment 20 L'hypertrophie des glandules muqueuses est rarement assez prononcée pour former véritable Hasse (l) dit à ce sujet qu'à la des tumeurs; nous en avons déjà fait mention a l'occasion du catarrhe. leurs groupes agglomérés pouvaient partie postérieure de la trachée, des glandulcs hypertrophiées ou La paroi glandulaire, atteindre le volume d'un pois ou au delà, et faire saillie en dedans et en dehors. adhérente au tissu dans ces cas, est notablement épaissie, d'une couleur rouge brunâtre. et intimement visqueux, et leur conduit cellulaire ambiant induré. Leur cavité est élargie et remplie d'un mucus (2) a déjà excréteur, largement ouvert, est entouré d'une zone rougeâtre ou d'un gris noirâtre. Morgagni décrit un fait de ce genre. des tumeurs sur l'épiglotœ 3° Les végétations syphilitiques ou les plaques muqueuses peuvent former ou la muqueuse du larynx; --,.AA,r-fl: mais ce n'est que depuis peu d'années 4° Les tumeurs épithéliales du larynx sont loin d'être rares, à l'occasion du chapitre général que l'attention des pathologistes a été portée sur elles. J'ai déjà cité, . cancel puisqt été ra carcin supéri de ca] plupa huitiè et plus verruqueuses, elles peuvent noisette et au delà. Lorsqu'elles forment des tumeurs plus compactes de prédilection est a la partie boucher les cordes vocales et rétréci r notablement la glotte; leur siégé au lat poun «] et d- femmes. Tant cinquante ans. Sur 13 cas dans lesquels le sexe a été indiqué, il y avait 9 hommes qu'elles sont de- sont petites, elles passent pour ainsi dire inaperçues; mais une fois :» le cac %é d maüê se pr( et qt maüt La n dépæ sur une et éclairer le médecin sur le diagnostic. Ehrmann, auquel on doit des renseignements si utiles re pour multitude de questions qui se rapportent à ce sujet, a aussi mis en pratique un procédé opératoi l'opé- leur extirpation, que nous regardons comme une heureuse innovation chirurgicale. Il a pratiqué exHé quaration en deux temps, en ouvrant d'abord la trachée et en pratiquant l'extirpation de la tumeur rante-huit heures nlus tard. lapr laqu 5° Rokitansky parle de tissu érectile qui se développerait dans le larynx. 6° Nous avons déjà vu que l'ossification des cartilages du larynx était ou physiologique et effet de l'âge, ou pathologique, consécutive à l'inflammation ou a l'ulcération. Toutefois on a observé aussi des rade tumeurs osseuses ou cartilagineuses, des exostoses et des enchendromes tout a fait circonscrits. C'est lt ainsi que Travers a communiqué un cas d'exostose. Des observations de tumeurs cartilagineuses ont été exer rapportées par Macilvain et Froriep (4). 7° Parmi les maladies rares du larynx, on cite aussi des tumeurs kysteuses hydatiques, dont une a été souvent citée: c'est le fait que M. Pravaz a décrit dans sa thèse sur la phthisie laryngée. Il s'agit d'un capitaine de vaisseau que l'on a porté à l'hôpital de Brest presque en état de sufl'ocation. La respiration est sifilante, l'inspiration beaucoup plus pénible que l'expiration. Il reste pendant deux mois et demi à l'hôpital, sans soulagement; au bout de ce temps il meurt. L'autopsie démontre deux tumeurs transpa- laryt rentes hydatiques, du volume d'une noix, adossées l'une à l'autre, placées au-dessous de l'épiglott8, et remplissant, surtout à droite, une bonne partie des ventricules, tumeurs que l'on aurait probablement pu opérer. ll existe également des observations d'hydatides du larynx publiées par Delormel (5) et Otto (6)- (1) Op. cit., p. 388. (2) Op. cit., cpist. x1.1v. (3) Die Krebsu Sc/zein-krebskrun[."/m'ten. Stuttgart], 1853, p. (SOA. (li) Albers, Über die Gesc/zwaelste um Kelzlkopfund dessin lfrobac/ttuflgœi sur Pathologie und pat/101. Anatomie, !. l. (5) Journal général deme'dccine,jnin 1808. (6) Handbuc/z derpatlzol. Anatomie. Breslau, 181h. ; 9° . épitht que ces végétations passagers. Comme venues plus volumineuses, elles peuvent produire des accidents graves permanents ou par l'expectoralion, dans d'autres tumeurs épithéliales, des parcelles peuvent se détacher, être rendues . larynx viens de rapporter, après Rheiner, la sur les tumeurs du larynx, trois cas d'épithélium de cet organe; je du larynx. On les rencontre sous description des végétations papillaires, si fréquentes autour des ulcères pouvant atteindre jusqu'au volume d'une forme de petites végétaliens isolées ou de tumeurs confluentes dans divers auteurs, la maladie supérieure du larynx. Kohler (3) dit que, d'après M cas qu'il a choisis moitié se rapportaient à l'enfance, ce pouvait se rencontrer à tous les âges de la vie, mais que près de la t une fréquence égale après qui est d'accord avec mes observations, et qu'ensuite la maladie montrai ; -4Ï\.‘à‘.u‘Ï. . renCOt cependant, le plus ordinairement , elles ne sont que passagères et disparaissent sous l'influence d'un traitement convenable. "t' -A‘a"‘ haut ( eHe1 réüé aryû muq supë |