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Show ANATOMIE l‘.\TllULOGIQLE Sl‘ËClALE. 1588 VOICI ce que les ilUleurs Quant aux maladies dans le cours desquelles le croup secondaire surment, deb1l1tes par des maladies antérieures, que nous avons Cités ont observé : «Presque tous les enfants etaient épith et l'affection dans le cours de laquelle se développait la laryngite etait le plus souvent une affection ternaire ou quaternaire, c'est-à-dire que deux, trois ou quatre maladies s'étaient succédé chez le même d'int] I ' / ' ' I . individu. Cependant c'est principalement dans le cours de la scarlatine primitive et secondaire que nous avons le plus fréquemment observé la laryngite (5 fois) , puis dans la rougeole secondaire et compliquée (2 fois), la pneumonie secondaire (2 fois), la fièvre typhoïde et l'entérile (1 fois). Aucune cause occa- » sionnelle n'a pu nous rendre compte du développement de cette maladie. Si nous jetons un coup d'œil sur cette courte esquisse anatomique et étiologique, nous sommes cepenavons déjà v 11 que ces causes ne rendaient dant loin d'en être satisfait pour la pathogénie du croup. Nous pas compte de la mort par la constance d'un obstacle mécanique a la respiration, dans un bon nombre o is fort grave, il fallait cependant admettre de cas, et que, sans nier une influence mécanique quelquef . 7 il ! _ . . _ , ne nous anatomie uel tlementq autie un a y il Mens nature. sa dans inconnu sérieux, fort général état un explique pas, ce sont ces accès spasmodiques et sul‘focatoires, qui, bien que plus caracteristiques dans le croup, et spasme de la glotte, sont loin d'être rares dans le courant de la marche continue du veritable qu'une simple contrariété peut provoquer. Il y a là quelque «: buse qui rappelle les accès de la coqueluche, spasmodique mais avec une gravité bien autrement prononcée; il y a probablement là quelque excitation dans les parties musculaires qui entour eut la glotte et qui entrent pour une bonne partie dans la structure anatomique de l'arbre laryngo-bronchique. Si l'on tient compte de la grav ité de ces accès de suffocation, e qui, après s'être répétés un certain nombre de fois, peuvent passer a l'ét at d'asphyxi mortelle, on sera obligé d'admettre que des altérations fonctionnelles des parties musculaires et du système nerveux respiratoire jouent dans le croup un rôle aussi important que les altérations matérielles que nous constatons pour la membrane muqueuse et ses produits d'exsndation. Si nous pouvons souvent rattacher les progrès de la thérapeutique à ceux de la physiologie patho- logique, nous sommes cependant obligé de convenir que ces progrès ont été plutôt empiriques que rationnels. La restriction que font aujourd'hui tous les bons praticiens dans l'emploi des émissions sanguines s'est faite malgré la démonstration anatomique que la fausse membrane croupale est, pour ainsi dire, un type d'exsudation inflammatoire. La caulérisatiOi1 avec la solution concentrée de nitrate d'argent repose sur ce fait, que l'on substitue ainsi une inflammation artificielle ou plutôt une escarification de la surface à l'exubérance vasculaire de l'inflammation. L'efficacité de plus en plus reconnue des vomitifs au est ! sous- M. rene: décri épldt El surtc glott mais qui, . entrt noirt seme phth Ct puis daim fépi inen lalb sans épro dans début s'explique plutôt par son action perturbatrice sur l'élément spasmodique que par le rejet d'une fausse membrane qui, souvent, n'a pas lieu. L'usage si utile de l'altemation du calomel et de l'alun, à une lalu une période un peu plus avancée, est également d'origine tout à fait empirique. La prévision théorique dpe de l'utilité des alcalins, pour opérer la dissolution des fausses membranes ou empêcher leur dévelop- pement, est loin de s'être réalisée. L'opération de la trachéotomie, enfin, réussit aujourd'hui beaucoup plus fréquemment qu'autrefois, bien plutôt parce qu'on opère plus souvent avant que toutes les ressources soient épuisées, et parce que le procédé opératoire et surtout les soins consécutifs ont été beaucoup mieux étudiés et formulés depuis quelques années, grâce surtout aux efforts persévérants de MM. Bre- Lt le gc entü seuh infiH tonneau et Trousseau. plus 5 III. - lle la laryngile pustuleuso. auss Auæ On n'observe la laryngite pustuleuse que dans la variole. Il n'est pas rare en effet, dans les cas graves et mortels, de trouver des pustules, non-seulement dans la partie supérieure du larynx, mais aussi O sila dans sa partie inférieure, dans la trachée et jusque dans les petites ramifications bronchiques. C'est inuh même là une des causes de mort dans la variole confluente. Lorsque les malades succomhent peu de pro; jours après le début de l'éruption, on observe des pustules semblables à celles de la peau, seulement La partie épidermique, souelles 50… plus plates et plus petites. On les trouve isolées ou confluentes. levée, se détache facilement au moyen du scalpel, et l'on trouve eau-dessous d'elle une érosion superfiCielle nets. NOUS du derme m…erl1X, dans laquelle il n'y a ni fausses membranes ni éléments purulents bien ' n ' \ : . . , - A» obsewé, a V ons guere dans cette mrconstance, (l'ulceratmus privées completement de leur pellicule il p( OUI] |