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Show ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE. En ouvrant -.-,,n;-y.«_., t:, 5, 6 et 7_j Mort, mais sans abcès mélastatiqucs. (Pl. LXXVl, tig. CGV]. -- Phlébite bracltiala suppurc‘e, suite d'une soignée. maux de tête qu‘il éprouve Bureau central pour se faire saigner. a cause «les Un homme âgé de quarante-cinq ans se présente au de 300 grammes environ. Dès le jour même le malade sont depuis quelque temps. On lui pratique en effet une saignée de complaisance le membre supérieur est gonflé. douloureux; le malade a de de la douleurdans lepli du coude correspondant, et déjà, le lendemain. tout il entre a l'Hôtel-Dieu, dans le service de M. Demarquav, 1852, octobre '15 le la fièvre, il est. abattu, triste, et deuxjours après la saignée, le bras droit, et Lin moment la maladie paraît s‘arrêter dans sa où j‘ai recueilli ce fait. On applique un grand nombre de sangsues sur partie s atfectées diminuent; on sent alors des cordons durs et douloureux sur le marche; les douleurs, le gonflement et la tension des ce mieux n'est pas de longue durée. Dans la journée du 49 octobre, le trajet des principales veines du bras et du pli du com le. Mais nt, n'est marqué par aucun accès de frissons. Le pouls est petit et malade est pris d'une fièvre très intense, dont le début, cependa délire, la faiblesse et l'abattement sont extrêmes. Déjà au bout de du ont fréquent, la peau chaude, la face colorée; il survient prompte… pr ésenté les signes d'aucun organe spécialement affecté, le malade avoir sans et x, vingt-quatre heures le délire fait place a un état comatcu saignée. euse malheur succombe le 21 octobre, huit jours après cette s, seulement les deux genoux renferment une synovie Al'autopsie, nous trouvons un e iiitôgrité parfaite de tous les organes intérieur . Les veines du bras, du côté de la saignee, g… synovialc e membran la sur s (lissemine aiion purulente et montrent des îlots de vasmtlaris saines, et la pliltëbitiä s'arrête à la limite des veines brachiale et seulcs été trouvées malades; les veines axillaire et sous-clavière sont cœur, dans la direction de la veine sous clavière. Les axillaire, mais nulle part il n‘y a de caillots obturants et délimitants du côté du la cubitale, sont malades. et surtout la radiale veines brachiale, médiane et cephalique, celles de l'avant-bras, des parois saines. Tout le long des veines Parmi les petites veines collatérales, plusieurs sont oblitérées par des caillots et offrent Les veines enflammées dépassent purulents. foyers malades, le tissu cellulaire est iuduré, très hypérëmié, et parsemé çà et la de petits intérieur on trouve çà et là des leur Dans d'épaisseur. les artères en rigidité et en épaisseur, leurs parois ont 3 et jusqu‘à [i millimètres n pus phlegmoneux- v et t couverted'u généralemen interncest face caillots recouverts de pas ou qui en renferment dans leur intérieur. Leur nulle part je d'endroits; beaucoup dans détruite et rompue ramollie, est interne dans bien des endrorts de fausses membranes. La tunique les cependant bien reconnait V ou mais pus, de infiltrées épaissies, très ramollies, sont n'y trouve (l'épithélium; les autres tuniques et montre une très riche indnre'e t généralemen est celluleuse et externe tunique La musculaires. s fibre-cellule éléments élastiques et les Les ramifications vasculaires 1 movenne. u vascularité, mais nous ne pouvons suivre les réseaux au delà de la face externe de la tunique d'ampoules. La surface qui y sont rares, presente… une grande 1negalrte de calibre et quelques élargissernents cylindroïdcs ou en forme de fort belles cellules montre veine la externe dela tunique moyenne montre aussi quelques cccliymoses. Le pus de la surface interne de de noyaux et de parsemée est acétique. l‘acide par à noyaux et des fausses membranes, et en outre une substance tibrineuse qui, traitée cellules purulentes. sans qu'il y ait eu des Voilà donc un nouvel exemple de pyoliémic mortelle à la suite d'une pluhébite, et du mélange du pus avec le sang abcès dans les organes internes. . . . . . , . . , . _ . . ‘ _ , _ , , . (l un CC\ ll. [ ltlcbtte 07 male, suzte (! un fmoncle au genou; pyo/zcmze, abcrs pulmonaires, pneumonze (Itss#quanle, mfiltratzon purulente clavicule. U bronchique! renferment Un trouve ( très injecté situé dans pulmonaire adhérent pi C'est un v pulmonairc étendues; ] L'œsophfls dans la ré; Au com jaunâtre, i gement no que les gli des endroi ‘18 centimi largeur. et trouvent p rén:ie part dient du ( aspect, a . démontre Le pain du genou même de longueur dans les ‘ ses cmbrt elle-mêrr et stries 1 Dans c certain nombre (les conduits urinffèrcs. (Pl. LXXVl, fig. 3.) celle-ci. ati-dessus du Un homme âgé de vingt et un ans, jouissant habituellement d'une bonne santé, a été pris, le tt: août 18%, d'un furoncle s'est furoncle le jours quelques de bout Au ardente. lièvre une donner lui pour ligament de la rotule. L'inflammation était assez intense san- crachats quelques avec expectoration, d'une accompagnée toux de pris est malade le tard plus dissipé par suppuration. Cinq jours à venir à guinolents. La fièvre reparaît, il perd l'appétit et le sommeil, et se sent généralement très fatigué. Ce malaise le détermine CCVlll. - Un ho l'hôpital, où il est reçu le 21 août. et Il présente tous les attributs d'une forte constitution. Le t'nroncle du genou a un mauvais aspect, fournit une suppuration sanieuse. poila de côtes deux les est très douloureux; la dyspnée est nuidiocre, la toux est fréquente, accompagnée de quelques douleurs dans trine. La peau est chaude, la fièvre intense, le pouls petit, fréquent, ms à 116 par minute. Le malade a des sueurs abondantes, tousse soif est très beaucoup et a des douleurs vagues du côté de la poitrine. L'expecloration est tantôt muqueuse, tantôt sanguinolentc, la perçoit des on l'auscultation à percussion; la a matité de constate ne on vive, la prostration des forces est considérable. Nulle part rides sibilants et muqueux disséminés, accompagnés, dans des points circonscrits, d'une ln‘oncbopllonic légère. Ces signes existent atiSsi sous l'une des clavicules. (Infusion (l‘ipecacuanha préparée avec 1 gramme sur 150 grannnes; application de ventouses scarit‘técs des deux côtés de la poitrine, en arrière; on donne le soir, a cause de la dyspnée intense, 20 gouttes d'un mélange à paries égales pas dom jour où i heures, médecin tout, m; A son reuse, e‘ cépltalal de liqueur anisée d'ammoniaque et de laudanuln.) Pendant les jours suivants les cracliats perdent la teinte sanguinolente, mais la prostration est toujours extreme, le pouls est petit et fréquent; vertiges, saignement de nez; la langue est sèche, t‘endillée, un peu treui- purulen blotante lorsqutl la tire. Les ràles diminuent, il survient de la diarrhée, trois ou quatre selles par jour, du gargouillement et des pas de r tonique. est dan; douleurs rico-camalcs, mais il n'y a point de roséolc; sueurs profuscs, tremblement dans les mains, délire fréquent. N'ayant pas d'indications speciales a remplir, et la maladie paraissant peu caractérisée, on s'en tient a un traitement expectant. Le 28 août, le malade se plaint de douleurs dans la jambe droite, qui est tutnétiéc depuis le pied jusqu'à la région inguinale. Cet engorgetnent est plutôt dur sèche, t‘. sèche, t et ne garde point l'impression du doigt, il n'est point douloureux a la pression. Le t'umucle du genou fournit toujours une suppurfltiûll sauteuse. On sont a la partie supérieure de la cuisse, sur le trajet de la veine crurale, plusieurs nodosités dures, au niveau desquelles lapeau est rouge. La diari'liec persiste et le délire devient continu. La faiblesse est extrême; le pouls est irrégulier, très petit, 128 par sans gai ""‘J‘î‘ "@ ‘"."ë‘"‘* °"."""‘°i à.""‘f 12135? ËÀÂÎlÈSÂJZ.ϑΑÎÊ'ÎÏÎ..‘ÎÎÏZÊÎÏÊ"ÂLÇÎÎ ÎÏZÎ…ÈÎÈÎÊÏÎËÊ°"'lÎ"ÎÎ' ‘ ‘°recouvrent la langue, les levres et (l'album . entree des narmes. Le malade laisse aller sous lui les urines et les matières alvines. Après avoir rapidement maigri et avoir en du délire _:pïgüaq la fin, Il meurt dans la nuit du ‘2 septembre, dix-huit jours après le début du t'uroncle, n'ayant du reste jamais présenté de rate. R. , . - Les mentnges .‘ la mort. ‘ /zew- es ap7es et le cerveau sont très liypérémiés, sans présenter du reste rien d'anormal. Auto})sie faz'tc tre nte - szæ ainsi qi l'eng0raememsur lu 1' " e . ] " . fa-' ‘ -e " ( tte c101 1ydrique.j tendant la nuit du 31 aout le delire devient furieux, mem "" … elle… PelSlbl€ 0t (louent de plus en plus sensrble. l)es t'uliginosités Le ‘2; ammon fiugmer et le ne plus pr rllltq |