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Show ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE. 57tt ll est import… partie de l'aorte qui donne naissance au tronc brachio-céphalique, ainsi qu‘à la carotide et a la sous-clavière gauches, était saine, mais u… avec les conn légèrement athéromaleuse. Le sac anévrysmal était en partie rempli de caillots sanguins et de couches fibrincuses d'aspect membrnnoux ettetS. … t"f…">"' et superposées; la paroi interne du sac était lisse, tout cn étant parsemée de plaques ossit'ormes. Sur un point de sa circonférence, elle avait contracté des adhércnces intimes avec une des bronches du poumon gauche. et nous avons pu trouver l'endroit même de la perte- ration. L'anévrysmc, après avoir contracté des adhérench et usé une bronche de troisième ordre, avait fini par la perform, ce qui …… donné lieu :) l'hémorrhagic mortelle dont l‘etfet immédiat a été (l'asphyxitæi‘ le malade en remplissant les bronches de tout un poumon, tandis que la perte de sang n‘a nullement entraîné la mort du malade par son abondance. Au-dessous de l‘ouverture anormale, il y avait dans le poumon une infiltration sanguine apoplectitbrmc récente, et il existait en outre de nombreux foyers apoplcctiques disséminés çà et la dans les deux poumons. quietl‘rnicnt des adhérenccs pleurales nombreuses. Le poumon gauche montre a sa partie inférieure unetndu- ration ossiforme de la plèvro parsemée de granulations ettlc plaques que nous décrit'ons ailleurs a l'occasion des maladies de la plèvre. CXCVlII. - Aue‘vrysmes multiples de l 'oorte, perforation du sternum, rupture de la pve/ze. Mort par hémorr/zagie. Tumeur cancéreuse de l'estomac. (Pl. LXXlV, fig. 1 et 2.) . Cette pièce a a e Une femm : depuis plusieur s tir de d‘un peu En entrant a plus abondante naturelle, le po t vement aux au Cette pièce intéressante m'a été communiquée par M. Notte; en voici la description : Un homme âgé de soixante-deux ans, mégissier, a en il y a deux ans, sans cause appréciable, des douleurs dans le côté droit de la poitrine, qui suivaient le trajet des nerfs intercostaux et s‘irradiaient dans le bras droit. ll y a quinze mois environ, il s‘aperçut pour la première fois qu'il avait au-devant du sternum une petite tumeur un peu à droite de la ligne médiane, du volume d'une noisette, pré- scntantdes battements indolcnts, sans changement de la couleur de la peau qui la recouvre. Peu à peu cette tumeur augmente de volume, et sur son sommet la peau devient violacée. Cependant il peut continuer à travailler, il n'éprouve point de gêne dans la respiration. Au _ _,,A-,r-p_,w commencement d'août 1850, la tumeuravait environ le volume d'une grosse noix. Le malade entra a l'hôpital de la Pitié, dans le service muquenx et qu En même ter dehors et un pt Au bout de q augmente, et l; l culaire s‘aifaib ie ps to A l‘au de M. Gendrin ; on lui fit une saignée, onlui appliqna dc la glace sitr la tumeur, et l'on prescrivit de la digitale. Mais la glace lui cau- santdes douleurs vives, il sortit de l'hôpital au bout de onze jours. Le 15 septembre, étant dans sa chambre, il s'aperçut que sa tumeur augmentait tout a coup avec une douleur brusque; le malade avait l'eau par son p entendu craquer quelquechose dans sa poitrine, il lui sembla qu'il s'y faisait comme une hernie; c'est alors qu'il se fit admettre à l'hôpital ;\ la base dl Saint-Louis. La tumeur présentait à son sommet une escharc noir£ttre, avec un peu d'épanchcmcnt de sang ; elle était le siège de battements doubles isochrones a ceux du cœur; ils étaient ass-cz nets, le premier seulement llll peu prolongé. La tumeur avait à sa base environ t0 centimètres de largeur. supérieurement elle s‘arrêtait a 3 centimètres au dessous de la fourchette sternalc. Troisjoursavantla mort, la tumeur s'ouvrit, et il en sortit un verre de sang très noir; il comprima la petite plaie, et l'hémorrhagie s‘arrêta. Du reste aucun de la commis signe de maladie du cœur, pas d‘œdente aux jambes ni aux mains. pas de dyspnée; on voit la respiration normale. ll ne peut pas se cou- s ces collection périphérie du | retrouvé qu‘en parmi anévry compression tl malade ne se c cher sur le côté gauche sans éprouver une gène et la sensation d'un poids dans la poitrine; il n'a jamais accusé de troubles du côté des voies digestives. Le 27 septembre, la tumeur laisse écouler par son sommet quelques gouttes de sang. la compression arrête encore cette hémorrhagie, mais le lendemain matin la tumeur s‘ouvre largement, et le malade meurt très vito de la perte de sang. Autopsie vingt-quatre heures après la mort.-- La'tumeur est alfaissée; a son centre exist une prrforalion de 3 centimètres de largeur, dont les bords ont une teinte violacée. La surface du pourtour de la perforation stcrnalc est lis-c, recouverte par les membranes qui se moulcnt membres une sur ses anfractuosités; elle a 1 millimètre 1/2 d'épaisseur et ne possède point de vaisseaux. Immédiatement derrière le sternum se trouve meurt subitcn la plus grande partie de l'attévrvsnte occupant la crosse de l'aorte et pouvant loger a peu près une petite pomme. La crosse présente ensuite CCI. Un homme .»lulqu‘ie /rzi une série de petites tumeurs anévrysmales qui varient entre le volume d‘une noisette et celui d'une grosse noix. Le sang des anévrysmes montrent auc est mou et irrégulier, non disposé par couches membrancuscs. Leur face interne est recouverte par la membrane interne malade, toute caillots de san parsemée de taches ctde plaques atltéromatcuscs, dont quelques-unes pénètrent a travers la tunique moyenne. Nulle part ni érosions ni aut-dessus des ulcérations. Le cœur et les poumons sont sains; l'estomac présente, au milieu de la petite courbure, une tumeur encéphaloïde du volume rien d'anorma d'une noix. Quelques tubercules crétacés existent au sommet des deux poumons. rieure aboutit dessus d'elles. CXClX. -- Aném'ysntü (lu tronc bast'laire. (Pl. LXXll, tig. lt-) de hauteur su (Dette pièce m‘a été communiquée par M. Laboulbèue,qui l'avait observée dans le service de M. \"elpeau, à l‘hôpital de la Charité. et nette a la li La malade, âgée de soixante-dix ans, était entrée à l'hôpital pour une fracture du col du fémur gauche. Le bras du même côté du corps au tube intert paraissait roide, et ses mouvements étaient difficiles. Cette femme tn'apprit qu‘il y avait huit ou dix ans a peu près qu'elle avaitété frappée de l'artère ne de paralysie partielle, au point de ne plus pouvoir remuer le bras et la jambe gauches, mais peu a peu sa paralysie avait diminué, et en etfet elle put exécuter quelques mouvements bornes de llexion et de circumduction. La sensibilité n'avait jamais été perdue, l'intelligence CCll. - . était bien conservée, la vue et l'ouic intactes, la parole facile. Après cinq mois de séjour dans les salles, l‘état de la malade s'aggrava, et elle succomba des suites d'une plcurésie. A l‘autopsie. on trouve une fracture non consolidée du col du fémur, et une grande quantité de sérosité tloconneuse dans les plèvres. On trouve dans la A l'époque boîte crânienne, comme cause de l'hémiplégie, le tronc basilaire transformé en un sac anévrysmal a son extrémité antérieure. Voici la entouré, chez description de cet anévrysme: de laisser ces Le tronc basilaire est d‘une grosseur normale a son extrémité postérieure, d'un rouge jaum‘ttt'c ainsi que les autres artères cérébrales. ll L‘animal a co présente a sa partie antérieure une dilatation anévrystnalc du volume d‘une petite olive, dont les dimensions exactes sont, duits le sens antéro-postérieur, th millimètres ‘l/2, et dans le sens transversal, 9 millimètres. Régulièrement elliptique, elle estde‘viéc un peu a droite chien lut sact Les plaies ( du tronc artériel, sa consistance est assez dure, elle résiste à la pression modérée des doigts. Les artères communicantcs postérieures sont l'état normal, plus grosses que de coutume, et au point où elles naissent du tronc basilaire, elles ne sont poiitt anévrystnales. Ce point est recouvert par ll en était tt la tumeur. Elles s'anastomosent largement avec les communicantes postérirures, qui sont trés volumineuses. til de fer, tlUt En disséquant avec soin la tumeur, on trouve renfermée dans les tuniques externes de l'artère basilaire une matière fibrillense, colorée eu beau rouge.consistante, difficile ‘a écraser. Cette substance remplit aussi une, partie du tronc basilaire et les cérébrales postérieuresjusqu'au point où elles s'anastomosent avec les communicantcs. Le cerveau ne présente point d'altérations pathologiques, il n'y a qu'une légère dépression sur la protubérance annulaire, à la face inférieure et au bord antérieur, un peu a droite de la ligne médiane au point corres- pondant à l'anévrysme. Le tissu cérébral est. intact au-dcssus et partout ailleurs, le nerf moteur oculaire commun n'est point comprimé. laquelle la \8 sonde,j'y tro ide largeur, quelques mil ramollie, d'in |