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Show 5/11; ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE. obser inconvénients,qu'fls fi3nttout leur possflfle pour sen débarrasser, quelquefifis nsênnæaux dépens dela annéi raison et de leur santé. Les pathologistes n'ont pas moins exagéré l'importance des llémorrhoïdes, et les kyste congestions hémorrhoïdales ou les hémorrhoïdes anormales ont envahi le domaine de l'étiologie de presque toutes]esrnaladkæ chroniques.Sitoutefifis nous nous élevons contretoutescesexagéraüoug ll nutri nous ne pouvons pas non plus y voir une affection purement locale, d'origine pour ainsi dire mécanique, comme ont voulu faire plusieurs auteurs. Nous avons dé'à dit plus haut que les phlébectasies en général parti mule sont plutôt l'expression d'une disposition générale, et par conséquent plutôt une maladie localisée qu'une une maladie locale. Des opinions non moins diverses ont été formulées depuis le commencement de ce siècle sur la nature auatonüque de ce rnot;les uns n'y voient que des extravasaüons sanguines,les autres que des kyfles pét‘iC femn cons« clos reu1pHs de sang, et d'autres encore y voientla prodtuflion d'un Hssu seniblable au tüsu érecüle. Toutes ces altérations peuvent être la conséquence des liémorrhoïdæ, mais n'en constituent point l'essence. Nous partageons l'opinion déjà émise sur ce sujet par Hippocrate, et adoptée par les meilleurs auteurs, Hodgson (l), Andral, Lobstein. Froriep et Hasse, à savoir, que, primitivement, il ne s'agit là que d'une dflatafion vàrh1ueuse des veines hén10rrhoïdales. Au débug on trouveles veines qui entourentl'anus peu tiüatées; quelquefifis ce sont les vaüseaux sons«nflanéatuaùlerflussouventlesrmneauxternünauxdesveineshénunwhokhflesdutüsusousqnuqueux de bt prod toujc ainsi Il rein< siqu( (hipourunn‘de Lanus;delà,la ddataüon;wæflg5étendnabeaucoup phœ hauL etPon asouventcüéle casde].lh rene quia vulesvaflceshénnnwhoïdakæ a:pnflongerjusqu?xV8ifiaque.llrfestpasrarede form trouver àla marge de l'anus un cercle d'hémorrhoïdes externes, et un autre d'internes. M. Cruveilhier dans a même observé un troisième cercle encore situé a 3 centimètres plus haut, dans le rectum. Du reste, pendant les premiers temps, on trouve des hémorrh oïdes internes ou externes, plutôt isolées et en petit qui, nombre, qu'atlectant la forme circulaire. Selon la largeur primitive des vaisseaux affectés, en trouve dans cipe les hén10rrhoïdes naissantes des petHes tun1eurs safllantes, arrondies ou ovoïdcs, n10Hes ou élasüques duvdunnædhnelenüfle,dïnipefitpoü,pouvantdebonneheureatkfindrecehfi(Yunhaficotetaudda d'ab Les varices veineuses extérieures ont une position plus fixe, plus allongée, tandis que les internes sont tion plus flexueuses, plus mobiles, souvent plus longues et plus larges; et elles ont de la tendanceàs'éteudre tnën en bas, à faire saillie et à sortir même de l'ouverture anale. Ces varicosités peuvent être, au début, sitio simples, hémisphériques ou ovoïdes, a parois lisses, unies, peu épaissies. Plus tard celles-ci s'épaississent, Dan le tissu ambiant s'indure; il se forme dans l'intérieur des cavités dilatées des saillies, des éperons, des ll ar cloisons, ce qui fait que ces petites tumeurs peuvent devenir multiloculaires. Toutefois le plus souvent en l kstmnmushânmrhüdakscompkxesontuneauüeoflg…e.Unceflah1nombredepefiæsvdneswfiflnœ l'au‘ les unes des autres se sont dilatées a la fois, les parties ambiantes se sont indurées et ont fait corps avec le si eHes;les veines, de plus en plus rapprochées entre eHes, peuvent avoirsulfi entre eHes des adhérencea L puis des communications anormales; un peu plus tard encore les parois des veines, au moins celles qui infé en restent, ne sont plus distinctes, et c'est ainsi qu'il se forme un véritable tissu caverneux dans lequel dév< le sang chcuh3en apparence dans deslacunes,1nais dontles paroisinternes sont ordinainnnent parùi- les . tement lisses. Voilà l'origine de la forme érectile et caverneuse des hémorrhoïdes. rétr don caHlotszfinsi finwnés peuvent de nouveau disparahre; d'autres fins, au contraire, Hs deviennent adhé- I rents et de plus en plus fermes. Lorsque la varice d'une veine terminale s'est transformée en un kyste aisé un peu volumineux, la formation d'un caillot adhérent au-dessus, ou le changemeutde position par suite cou du développen1entrnên1e de la tutneur, peut placer Vouverture d'en1bouchure de teHe läçon quela communication avec la veine devienne fort difficile a trouver. C'est alors que l'on a affaire à des kystes sanguinsen apparenceindépendants danslcsqueh,çndre autuæ, Bécanüer a crutficonnafirelavrâe nature des hémorrhoïdes, fait aujourd'hui rél'uté depuis longtemps par M. Jobert (2). Du reste, des auteurs anglaŒ d'un grand rnérüe ont observé au con un n10de de fiuunation de kystes sanguins tout àläü rap … Tm£h" (les maladies (les m‘t/‘1‘cs et «les veines. Paris, 1619. @) lrnilr" dvsnwlrulies chirurgicales du canal intestinal. Paris, 1829, …ï.ä‘…\. ‘ U Il n'est pas rare que la circulation, ralentie dans une veine hémorrhoïdale, favorise sa thrombose. Les anMogues Ceskysæs hémorflufidaux peuventconûnuer ase dévdopper uHéfleurmnent.hf Lanÿer3 ‘I* Dans qui ave bru D'u dé1‘ cep des |