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Show ANATOMIE PATIIOLOGIQUE SPÉCIALE. … de cette maladie nous ont fait complétement abandonner les émissions sanguines locales, les frictions qu'üfl< nte. Des frictions mercurielles, les moyens perturbateurs internes, et en général toute méthode afiaiblissa généf: simples avec de l'axonge pour diminuer la tensmn, une p051t10n convenable, le membre inferieur Etant plié au genou et la jambe un peu relevée, un régime plutôt analeptique, y constituent notre.thérapeœ tique, que nous modifions tout naturellement selon les circonstances et d'après les complications qui surviennent. veinet Avant de terminer ce que nous avons à dire sur les obstructions vasculaires, nous allons reproduire en pr la classification et les principales formes de la thrombose indiquées par Virchow, et HOUS dirons ensuitç IaiVI deux mots aussi sur les suites de l'embolie que cet auteur a observées. des et Pour la thrombose, M. Virchow admet : 'l0 La forme marantique, qui correspond à celle que nous avons indiquée comme cacbectique pour les affections chroniques, et comme survenant dans la coma- génén lescence des maladies aiguës graves et un peu prolongées; 2° la thrombose par compression; 3° celle par souve exanfi nuhdt dontq local, talent dilatation; /t° celle par influence traumatique, celle entre autres qui peut succéder àla saignée, celle qui survient après les amputations. 5° La thrombose des nouveau-nés survient surtout dans les vaisseaux fien g ombilicaux, sans inflammation de ces parties. 6" La thrombose puerpérale commence ordinairement La dans les veines voisines de l'insertion du placenta, et débute quelquefois déjà à la fin de la grossesgg; mono on l'observe aussi sur les plexus utérin, vaginal, pampiniforme, hypogastrique et spermatique. Les bŒnH affections inflammatoires de l'état puerpéral, que Virchow regarde comme érysipélateuses ou diphthé.- ritiques, lui donnent volontiers naissance. La thrombose puerpérale des membres inférieurs est maran- tique et s'étend au loin, mais souvent d'une manière interrompue. 7" La thrombose peut encore être varier secondaire et consécutive à la phlébite; la coagulation sanguine est d'abord mince, se faisant sur les vehte parois seulement, mais plus tard elle devient plus épaisse, obstruante même; ces caillots, enfin, peuvent parfit subir une altération putride. sontr 5aWo tout« Quant a l'embolie, l'auteur la distingue en celle des troncs, des rameaux et des capillaires; le volume SODtt de l'artère obstruée influe naturellement sur les suites. Il est important de distinguer aussi l'obstruction embolique complète et celle qui est incomplète; il est plus essentiel encore de distinguer celles dans ceflai lesquelles la position de l'obstacle est telle que la circulation collatérale puisse s'établir aisément, et sïndt celles dans lesquelles ces bonnes conditions ne se trouvent point. ulcèr dons Les caillots emboliques produisent localement un travail d'irritation d'autant plus fâcheux que la la ch nature du caillotest plus ou moins putride; c'est ainsi que l'embolie gangréneuse peut provoquer des La foyers gangréneux secondaires. Le courant sanguin peut diviser un caillot embolique en un certain nombre de fragments, et provoquer ainsi des foyers d'obstruction multiples. Les suites de l'embolie sont : A. Troubles flmctionnels. - 1" Mort subite par asphyxie, par l'embolie de l'artère pulmonaire, par apoplexie (artères cérébrales), par rupture du cœur, par un ramollissement embolique dans la substance charnue; 2" apoplexie ischaemique par obstruction des artères sylviennes, vertébrales, calleuse, carotide plus cérébrale; 3" manie aiguë; /t" amaurose; 5" angine du cœur par embolie de l'artère coronaire; Zurü 6° asphyxie et dyspnée par embolie de l'artère pulmonaire; 7° paraplégie aiguë, byperesthésie, affections etde rhumatoïdes par obstruction des artères des membres. enfin in0iü ahén d'int« des v B. Allérations anatomiques. - 1" Nécrose et gangrène; 2° ramollissement (cerveau, cœur, rate); sub 3° inflammation étendue (cœur, poumon, mésentère, oeil); ft" foyers bémorrhagiques (cerveau, œil, rate, bien reins, probablement dans les poumons, peut-être dans l'estomac); 5" foyers gangréneux (poumons, cerveau. cone probablement la peau, la rate); G" des abcès (foie, poumons, et probablement dans toute espèce d'organes). finun L' On voit, d'après ces détails, de quelle importance est l'étude de l'embolie. ' aH0n @ Ill. - De la dilatation des veines, ou «le la phléhcctasic. souv La dilatation des veines est bien souvent causée par des obstacles mécaniques de la circulation, par natu la compression des grosses veines, leur oblitération, par la slase veineuse dans les maladies du cœur, leur par la pression de l'utérus, pendant la grossesse, sur les veines du bassin et des membres inférieurs, par entr la stagnation Pr010ngée ou le travail habituel dans la position droite, ce qui a pour effet que les lois de Male la pesanteur finissent par surmonter la tonicité des vaisseaux. D'un autre {côté, il n'est pas douteux cou |