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Show MALADÏES DES VAISHEAUX S;\NtilllNS lî'l' LYMPIÏATIQUES. fiables, renfermant une exsudation fibrineuse granuleuse avec métamorpho se granuleuse, surtout des épitheliums. Beaucoup de branches de l'artè re pulmonaire étaient remplies de charbon et offraient une injection élégante en noir. L cs troncs principaux ne renfermaicnt point de caillots. La mort a donc été ici la consequence d'une obstruction pulmonaire sans action aucune sur le sang. Quant aux injections de mercure, j'avais cru remarquer (] ans des expérien ces antérieures que, lorsque l'injection etait faite par la veine jugulaire, les petits abcè s pulmonaires qui se formaient autour des globules du mercure suivaient le trajet des vaisse aux pulmonaires. Dans l'expérience suivante, ce fait a . le la pyohémie autres faits du - /_ ' ' ' . . .é des injections es expériences, ios expériences, de branches de la veine porte, dont les parois étaient ramollies, couvertes intérieurement de fausses membranes et de pus, et çà et la de globules de mercure. Par places seulement il y avait des caillots. Dans une sixième série d'expériences, j'ai injecté des substances organiques qui avaient pour double but d'agir mécaniquement et d'une manière plus complexe. Voici, parmi ces expériences, les trois qui me paraissent offrir le plus d'intérêt : 1° Nous faisons a un chien une saignée à la veine jugulaire, et en battant le sang avec une baguette, a; le même jour nous obtenons de la fibrine, qui est ensuite lavée et dont nous faisons deux cylindres de 1 centimètre de longueur sur 3 a 4 millimètres de largeur, que nous introduisons ensuite par la jugulaire, dans le njections. Dans e cas lorsqu'on croton. Déjà le de frissons, de oiration devient état de suppu- ne, même sans teuses; le cœur et le troisième battement. Les 8 sanglante. Le rents, diarrhée, xième jour. Un lobules dissé- iu dans le cœur, uperficielles. mais le second à l'autopsie. ll inconvénient, il même finement les unes d'une uels j'ai injecté ircelles au delà que la moindre nonaire étaient maire, qui a en mme de poudre .e jour suivant, apnée. Le chien lobulaire disséons, non insuf- - « été plus nettement constaté pour la veine porte. J'ai injecté à un chien 10 grammes de mercure dans . , , . . . une des veines mesentenques : tristesse, anorex1e, a battement, tuméfaction douloureuse de l'abdomen; mort le quatrième jour. A l'autopsie, nous trouvons la plaie enflamméc, infiltrée de pus; des abcès dans l'épiploon, péritonite, hypérémie gastro -intestinale; le foie mon, brun, renfermant du pus dans beaucoup '"'f\»x ;; la muqueuse . @ =BAe-s-j": mration; il y a . Q,rv'i« {. e le chien par le petits abcès ' cœur droit. Bientôt une fièvre violente survient, l'animal refuse la nourriture, sa respiration est très gênée, et il périt au boutde quatre-vingt-douze heures. A l'autopsie, nous trouvons la veinejugulaire saine, mais la plèvre droite offre un épanchement sanguin considérable; le poumon droit est hépatisé, et les deux morceaux de [ibrine se trouvent dans la branche inférieure droite de l'artère pulmonaire droite, à l'endroit de sa division dans les lobes du poumon. Un de ces morceaux est entouré d'un caillot noir récent. A l'endroit même où les deux morceaux s'étaient arrêtés, l'artère pulmonaire offrait une petite déchirure; l'épanchement sanguin avait provoqué une pleurésie récente avec fausses membranes; le poumon hépatisé est infiltré de pas. Cette expérience est une confirmation des beaux résultats obtenus sur ce point par Virchow. 2° Nous introduisons dans le cœur droit d'un chien, à travers la veine jugulaire, un morceau de muscle de chien pris sur le vivant au moment de l'expérience, de 1 centimètre de longueursur2 a 3 millimètres de largeur. Pendant vingt-quatre heures, l'animal est très abattu, puis il se remet; nous le tonus au houtde dix jours, mais nous ne retrouvons ni le morceau de muscle, ni aucune obstruction vasculaire. 3° Nous injectons a un chien 8 grammes de levùre de bière non filtrée. Au bout d'un quart d'heure, l'animal est très souffrant, anxieux, haletant pendant environ dix minutes, peutétre par suite de la combustion dans les poumons du sucre qui subit une fermentation alcoolique par suite de son contact avec le ferment. L'animal se remet et est tué au bout de quatre semaines; il ne montre aucune alte- ration. Plusieurs fois nous avons vu, en injectant une solution de ferment ne contenant que des sporules et de l'eau distillée, les chiens devenir très malades, et périr au bout de six à huit jours, sans altération anatomique capable d'expliquer la mort. _ qualité, leur selon est, injectées matières des l'action que prouvent Les expériences précédentes combien 'Il faut tantôt purement toxique, tantôt purement mécanique, tantôt combinée. Elles dénmntrent être en garde contre une théorie exclusive de la pyohémie, dont la production petit,thimntC "OU: 1 MOI]:- elles. \ dit plus haut, être complexe et variée, et tenir à des cause 5 multiples et bien différentes . entre , ,\‘_> ‘ . a y . ' ' Parmi les causes, on ne saurait mer une influence atmœplicuque, et peut-être parvmndra-t-on _ , dn. il n ‘ est pas voir, dans certaines circonstances, un miasme particulier t aiitôt local, tantôt plus repan . ., oans lest ' . douteux que par moments la phlébite et l'infection purnlente ne scient beaucoup plus (reqnentes . * \ 'lt'.lî( j )CllV0tt . et lan . . . , , mêmes localités que dans d'autres; il est demontré ausSi que l'encombmmrnt produire, le. . ent a' un : iii' - \ltl " :'é , 1)0 avent nt souv ‘ favoriser leur développement. Des nnas ' mes locaux,' tena' . lénté etait . : \ ' , ‘, " même effet. C'est ainsi que, dans deux pavillons de l hopital B…iijitii a Paris, l'inf,ectio . n purii \ , l- ? en introduisant le systeme tc - « l ' un on a' t'l it‘lll"é 'Dans / . ' -' ,, la ventilation, des. operations. a\ la suite lequente "'A;- formation de ' m_ssas à "'ÂÂÂÂAAR ze jours. Après / .'\ ,. nds, du volume . N‘ … . ‘:QAA_QÎÔQÂ ; foie ramolli, |