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Show -+….+… -. "".'""Ÿ""*" ""‘"‘ ""' "' 'uWw MALADlES DES VA|SSEAUX S.\NCUlNS ET LYMl‘llATlQUIËS. 531 PT0f0ndeur, on nous avons trouvé un certain nombre d'articulations malades à la fois. Outre l'inflammation suppurative ne m0yenne, et e ces vaisseaux du tissu cellulaire qu1 entoure les veines, nous avons trouvé, dans un quart des cas (onze fois), des abcès sous-cutanés 011 mUSCUlüÎŒS, éloignés ou rapprochés de la partie malade; dans cinq cas ces abcès contenant que étaient multiples. C'est ainsi que dans une phlébite brachiale il y avait sous le muscle delto'ide un abcès les Parois très face peuvent se qui avait pénétré dans l'articulation; une infiltration purulente dans le biceps et le brachial antérieur, iale, des veines spermatique, du pus se trouvait dans les vésicules spermatiques, dans les testicules et dans le conduit lle dans des cas les muscles fessiers; chez un cinquième malade, un abcès se trouvait dans le muscle pectoral, un autre des altérations dans la région du larynx. et un tl‘0isième près du genou. Les vaisseaux lymphatiques et même leurs gan- .Oii la trouve même dans une glions participent plus rarement à la phlébite; nous avons trouvé ces derniers une seule fois suppurès. Le cœur est rarement le siège d'abcès métastatiques; une fois nous en avons trouvé un dans un des it de la surface muscles papillaires de la valvule bicuspide, et un autre a la base de la valvnle semi-lunaire de l'aorte. vue dépouillée Lorsque la phlébite s'est prolongée, le cœur est mou et flasque, connue dans la fièvre typhoïde. Le liquide places, la des- péricardique est ordinairement augmenté; une seule fois il y avait péricardite. Les caillots du cœur cbymoses; dans étaient dix fois sur quatorze, où on les a examinés avec soin, mous, bruns ou noiràtres, contenant quefois infiltrée quelques coagulations fibrinenses gélatiniformes; trois fois ces coagulations étaient plus fermes, vraiment n, tantôt elle en fibrineuses; une foisj'ai vu un caillot membraneux décoloré adhérer a la valvule tricuspide, sans qu'il y ivers états dans eût vestige d'endocardite. 3vflÿ._Ï' . partie la plus déférent. Chez un autre malade il y avait des abcès près de l'os hyoïde, dans les muscles du bras et dans le tissu cellulaire de la jambe. Chez un quatrième il y avait des abcès multiples dans le bassin et entre *,'A_ ""A \AA; des abcès enfin dans Vaisselle et autour de l'omoplate; dans un autre cas de phlébite de la veine Dans le cas mentionné d'un caillot étendu dans l'artère pulmonaire, celui-ci était muni, a son origine, ians la phlébite de trois prolongements membraneux qui correspondaient aux ventricules des valvules sigmoïdes de went trouvé des l'artère pulmonaire. L'examen microscopique du sang ne m'a guère montré de caractères spéciaux; les sans noyaux, et globules blancs du sang me paraissaient plusieurs fois prédominer, d'autres fois les globules rouges me sses membranes semblaient être un peu plus pâles et poisseux. phlébite a duré & veine porte et Les voies respiratoires participent ordinairement %] cette affection. Outre les abcès pyohémiques, on trouve la muqueuse laryngo-tracbéale et bronchique hypérémiée, quelquefois recouverte d'un mucus puriforme avec gonflement des follicules. Une fois nous avons trouvé de nombreux abcès dans le rs moins visibles médiastin antérieur, dont plusieurs veines renfermaient du pus. La plévre montre, outre les adhérences ‘ées et détruites; fréquentes, toutes les formes phlegmasiques. Plus rarement sèche ou glutiiiénæ, avec injection vive, la aformées en une s le cœur même. es du siège de la : moins colorées, on décollées par as caillots anciens les altérations de dion œdémateuse l'dlS une fois aus51 nt remplies d'une it rongeur et état t les épaules, plus f0i5 ulaires. Deux commise par M. Velpeau, qui a décrit la pleurésie pnrulente comme une affection propre aux blessés et aux opérés. Les poumons sont encore bien plus souvent malades. Nous y avons observé quelquefois l'hépatisalion fréquents, que lobaire ou lobulaire, même la carnification, sans abcès aucuns; mais ceux-ci sont si dans sur 31 cas dans lesquels les abcès métastatiques ont été décrits avec détail, 26 fois il y en avait d'apres les poumons. L'absence cependant de ces abcès dans 5 cas prouve que la théorie mécanique, laquelle les abcès se formeraient par un simple arrêt du pus charrié avec le sang, est beaucoup ll'0P exclusive. On peut se convaincre facilement que ces foyers purulents ont une origine intlannnatone; de toutefois cette inflammation présente souvent un caractere he l]'lOl‘l"llagl(]\le. On voit d'abord se former vascularité, une condensation petits noyaux d'induration, d'une coloration rouge fonce par une forte , , p urn- . ' ltration {_|."tunât1‘e honte par ' ' ‘ une mfi ' ' places et une infiltrati de tissu ' ; plus tard on y ‘ ' ' on sanguine ' ' est qnes normaux se detrn1sent; et c . lente, qui augmente d'étendue, dans laquelle les éléments histologi . de la pneumonie ( . res fois un de ces abces avait les caracte ainsi que se forme la collection purulente. Une proennnm t dans la cavité de pulmon aire, en majeure partie détache, disséquante; un morceau du tissu ' ' variant en moyenne entre les volumes l'fibcès. En général, ces foyers sont multiples et peu vol uniineux, de poule. d'un petit pom, d'une noisette, d une grosse nmx et d un pt tit oeuf ] DCt tue. " e l)yt)"3ii ‘ lnan " u=‘ d ' une incm ‘wct qut‘ lquefois it ‘ " ‘ s sont Lorsque la maladie ' s'est prolonge'e, les‘ foyei ' ' 4 7 , - . ) _ , 1 A'AQAA,-rî ? >ints très éloignés peut aller jusqu'à un ou même deux litres. Nous avons observé plusieurs fois la plenrésie double. Comme l'inflammation des plèvres existe dans un tiers des cas a peu près, nous comprenons l'erreur esassag RAA ai vus manquer -it au-dessous de : démontrée. J'ai ldllS. Ces caillots ,.\ '\--«- pleurésie est le plus souvent exsndative, séro-purnlente, mêlée quelquefois de sang. Le liquide exsudé |