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Show ANATOMIE PA'l‘HOLOGlQUE SPÉCIALE. 546 tand appt estr en avoir l'apparence: c'est ainsi il faut être prudent à admettre comme abcès artériel tout ce qui peut comme un exemple de que Bizot regarde le cas souvent cité par M. Andral de six abcès de l'aorte, scepticisme. C'est ainsi pustules athéromateuses. Cependant il ne faut pas non plus pousser trop loin le pool volume des Archives de Virchow, un vrai abcès que, dans le cas décrit de Spengler dans le quatrième due sigmoïdes, et s'ouvrait par du volume d'une noisette s'était développé un peu au-dessus des valvules s'éti «ññ'ñfl A __ de l'aorte était épaissie, ramollie, d'un rouge une petite ouverture dans le cœur. La membrane interne décrit dans son ouvrage brunâtre, facile à détacher, surtout à l'origine de cette grande artère. Rokitansky oula cas d'un abcès dans la tunique m0yenne sur les maladies des artères (voyez la première observation), le mal et se voyait de la crosse de l'aorte, atteinte d'anévrysme. Le pus est décrit comme d'un gris brunâtre, dans plusieurs endroits à travers la membrane interne. La rate renfermait aussi un foyer purulent du volume d'une noisette. J'ai observé dans un cas de pyohémie un petit abcès entre les membranes del'aorte, s citer encore plu. près de son origine; la nature pur ulente de ce liquide n'était pas douteuse. Je pourrai [ gén< dan [ la possibilité des vérisieurs faits semblables, mais je pense que ceux-ci suffisent pour démontrer même tables abcès phlegmoneux dans l'épaisseur des parois d'une artère. tout inte les faits Quant aux ulcérations infiammatoires,j'avoue que je suis plus sceptique encore. Même dans par ( que cite en leur faveur Rokitansky, je ne trouve rien de probant. Le fait célebre de J.-F. Meckel, qui, rart : , en 1753, trouva l'aorte d'un homme de soixante ans parsemée d'ulceralions profondes, à bords déchirés dan :: avec épaississement et décollement partiel de la membrane interne dans leurs intervalles, ne se rapporte probablement qu'à l'athérome. M. Cruveilhier regarde comme caractère constant de l'artér1le la coagulation du sang que l'artère con dil" 6 des renferme; mais ce n'est là qu'une vue tout à fait théorique. Non-seulement elle a manqué dans le petit ] nombre d'observations authentiques de véritable artérite que la science possède, mais nous démontrerons ma artérite l'obliplus tard que M. Cruveilhier a bien souvent pris la Cause pour l'effet, et qu'il a pris pour une tération, la thrombose primitive de ces vaisseaux. mu On voit avec quelles restrictions il faut adopter tout ce qui a été dit sur l'artér1te, et que la soience gro reste, pour ainsi dire, à reconstruire pour cette maladie qu'il faut admettre avec réserve, tout en se gardant bien, par suite, d'un scepticisme exagéré. for dil' ( …j dés ‘ @ III. - De la dilatation des artères. Dc l'anévrysme. qui Nous touchons ici à un des points les plus intéressants de l'anatomie pathologique; aussi entrerons- tri] nous dans beaucoup plus de détails que pour la description des autres altérations artérielles. es Nous dirons dès à présent que nous regardons l'anévrvsme comme une maladie des tuniques artériell sid cm ou avec ou sans solution de continuité des membranes interne et moyenne (1). la des On a divisé les anévrysmes en vrais et en faux; ces derniers ne sont pas consécutifs à une maladie an; tuniques artérielles, ils proviennent d'une solution de continuité par suite d'une vulnération, et la for- mation du sac extérieur se fait en partie aux dépens des membranes externes, et en partie au moyen du }… tissu cellulaire ambiant; la circulation y est artérioso-cellulaire : c'est là l'anévrysme diffus. Cette forme , . . ' . ' sat / 7 d anevrysme peut s enkyster au point de ressembler aux Véritables. J'ai pu, une f01s, provoquer expenmentalement un anévrysme de ce genre en entourant d'un morceau de fil de fer la carotide d'un chien. ons Passant sous silence les plaies artérielles comme n'étant pas de vrais anévrysmes, nous nous occuper de préterence ici des anévrysmes spontanés, terme du reste critiqué avec raison par M. Broca. On peut 7 . à] pli Du do distinguer ces derniers en deux catégories, dont l'une conserve encore la continuité des membranes, , , ilia tl) Dr_1a dans les oeuvres de Morgngni et (le llaller nous trouvons de bonnes observations sur l‘anévrysme. Corvisart, le premier, a elucdfi leur etude clinique. L'ouvrage classique de Scarpa (Itr'flrrions et observations analom[ro-c/zz'rurgiculcs sur les anévrysmes, Paris, 1809, ill-8 PE es chirurgicaux. Nous devons citer, parmi les bons îl'ilatlas iii-folio) est le point de départ des travaux modernes plus exacts sur les anévrysm 0l‘l \iiux sur ce sujet, ceux de Laënnec, llouillaud, Hodgsou, G. Bi'cschct (.llénioi‘z'9s‘ chirurgicaux sur les différentes espèces d'unéu7‘ys‘mesi P‘"'i5v les iy, de Dub…cil (Des anomalies "…‘l1 "0907 Dll-"" "‘ L°S"°"Xf Üelldl‘Îll, Thlll'llflm7 l'CflCOt‘k, et les travaux récents de Cl'll\'(‘lllilt‘l', Bokitnnsl la cas bien observés. [.es ain‘urtorwllcs, Paris, 'lSù7, iii-8, et atlas). LOS Bli/[fil‘718 de la Société anatomique rriifériiœiit un grand nombre de enfin que M.Brocu vient . L‘ouvrage Moosherr i et Pestnlozz Vll't‘llO"", vrysmes des petites artères ont surtout été bien no…-ns par Kiillikrr, liasse, es| de P"……‘ ("08 fmév7'ysmes, Paris, 1856) est la publication certainenwnt la plus complète, la plus conscienciense, la mieux faite, que "°"5 ( possédiniis sur cette maladie. '! - v4 5«Âq4.«u;…- -.-1…. |