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Show , . «.….+----+-:bv.-;«+u'r.y:ù.-_.…v…,._ç.,..+;…-'u-..y MALADIES HES VAISSEAUX SANCUINS ET LYNl1'HA'I‘IQIËES. ne, formée par ne, peut aussi & II.-Do l'inflannnation «les artères. / rer une appa- nbreuses, toute étendue de la irement qu'une Lorsque l'athé- e durcissent, ce cts et phases de dion ultérieure, tuent de l'athé- la pulmonaire. ' ° , 7 ‘ . . Il est démontré du_]0u1d hu1,- surtout depuis les belles recherches de V1rcho w, que l'inflammation des artères ne saura1tav01r son siège que dans la tunique cellule use et externe, et que la membrane interne : , ' "« / ne peut s enflammer,, passe l age fœtal. Complet ement dé pourvue de vaisseaux, sa rongeur, si souvent . , , ' . décrite, nest susceptible de proveni'r que de l'imbibition. L'inflamm ' ation, surtout suppurative, de la ' A tunique externe est meme tellement rare, que nous ne croyons pas aller trop loin en signalant comme des erreurs de diagnostic, 501t anatomique, soit clinique, la plupart des cas qui ont cours dans la science sous le nom d'uriéritç. Cette rareté est telle, que dans la collection des Bulletins de la Société analom'qu e je n'ai pas trouvé un seul cas bien constaté de vraie artérite. Nous venons de voir que la rongeur des artères avait été envisagée pendant longtemps comme un signe de l'inflammation, Opinion qui a été défendue par des pathologistes de premier ordre, tels que Monro, Pierre Frank (1), M. BouiHaud. Mais depuis qu'en 1826 MM. Trousseau et Bigot (2) ont démontré que sa partie descea aies par la caro- la rongeur était due à l'imbibition par la matière colorante du sang et par la décomposition cadavé- rique, on a cherché d'autres caractères que l'on a cru trouver dans l'épaississement, dans la friabilité olide commune, plus grande, dans l'aspect mat de la membrane interne, dans son adhérence diminuée aux membranes lieu de constater sous-jacentes. Cependant la plupart de ces caractères se rapportent à l'altération athéromateuse. Bizot indique comme caractéristique pour l'artérite aiguë un dépôt gélatiniforme transparent, grisâtre ou d'un gris rougeâtre, sur la membrane interne, dépôt qui, plus tard, devient opaque et de plus en plus adhé- rond et de troi- )ints correspon1t. Les vaisseaux cru. tre de l'observer Toutefois il y a, moins fréquem- 'les anévrysmes; ue. Ce dernier est econd rang avec t prédisposéesà : et l'anéu‘ysme. ou l'arrêt circulonner lieu a des utres, l'athérome ; avons déjà vu insuffisance avec rent, et qui, disséminé par petites plaques, constituerait une exsudation pseudo-membraneuse; mais nous venons de voir que c'était la une des formes de l'athérome coïncidant le plus souvent avec des taches jaunes et des plaques crétacées. Nous avons démontré ailleurs (3) que les trois seuls cas que M. Bizot invoque comme faits cliniques d'artérite n'ont, sous ce rapport, aucune force probante, et qu'il était même probable que l'anasarque générale, que M. Bizot regarde comme pathognomonique, était due a la maladie de Bright; du moins dans le seul des trois cas dans lequel les reins ont été examinés avec soin, en les a trouvés réduits à la moitié de leur volume, décolurés dans leur substance corticale, avec forte adhérence de la capsule. Les observations signalées par 'lhierfelder n'offrent pas davantage les caractères d'une démonstration ana- tomo-clinique. Plus tard on a attaché une grande valeur a l'hypérémie de la membrane externe, mais celle-ci n'a en elle seule aucune valeur sans l'exsudation. Lorsque celle-ci existe, elle a souvent une ten- dance à la formation de tissu connectif et a l'épaississement de la tunique externe et du tissu cellulaire quil'entoure. Mais ce genre d'inflammation est, la plupart du temps, secondaire et consécutif, soit a des caillots obstruants qui distendent l'artère, soit aux ulcères athéromateux, soit a certaines formes d'atté- Vrysmes. C'est donc la une forme d'artérite, mais d'a1‘térite secondaire. Néanmoins on ne saurait nier la fréquence de cette forme d'artérite. èes et si funestes, Dans le petit nombre d'exemples (l'inflammation primitive et purulente de la tunique externe des parois artérielles que nous avons observés, et dont nous avons rencontré des exemples dans les auteurs, l'exsudation avait sa tendance ordinaire a la formation cellulaire et surtout a celle du pus; celui-ci provient, en ster de ltg ' e' dm":1"* cas pareil, des petits vaisseaux qui rampent dans la tunique externe et envoient quelques ramuscules vers tion, mais nulle- la tunique moyenne. C'est pour cela que le pas ainsi formé infiltre d'abord le tissu cellulaire qui entoure pose même, pour auvent hypérenne sé à l'artère ou la tunique externe, et peut pénétrer de proche en proche vers la tunique moyenne, et la soulever comme une pustule ou un petit foyer, et même traverser la membrane interne après l'avoir envisager les pouvons, jusqu'à tie de la tunique a plus fréquente: rompue et décollée dans une certaine étendue. Quelquefois il existe plusieurs de ces petits abcès, et lorsque ceux-ci se sont ouverts à l'intérieur, l'exsq- dation est versée à la surface interne du vaisseau. De cette façon se forment aussi des ulcéraltons vra1- ment inflammatoires. En même temps qu'une partie de la matière exsudée se transforme en rlÎU5> "‘le autre peut se développer en tissu connectif. Il y a alors à la fois épaississement, abcès, ulcere. loutefots - admettre un tra su érome et le tis It's différences. … Ylm'1é de médrr[me pratique, trad. par Goudareau. Paris, 18/52, t. I, p. 1175- l‘2> Arc-tiu…1« médecine. r…-t… 1s28, t. XII, \in, ,\i\'. \ ' l…. ' , «mil " ', l,tlltl‘__tll " "' » "_. l\hlht‘il. ' v ' lb.iû : . 4 ' , ! ) ul/m/uyu 1 / a,» 1«. / /w ' dans [Iam/bach z/m . sperm/£… ' des vcusseau,c saugums, (5' l Des maladzes |