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Show ANATOMIE PATHOLOGIQUE SPÉCIALE. 502 et une fois de 3; d'autres fois son Calibre Nous l'avons trouvé une fois large de 5 millimètres seulement, du petit doigt; il n'y a de régularité dans cet opifice était celui d'une plume à écrire, d'un e grosse sonde, seize par un cercle fibreux plus ou moins épais; dans les autres anormal que lorsque le rétrécissement est formé et 5 onnoir que nous avons signalés cas on n'observe guère ces canaux réguliers cylindroïdes ou en forme d'ent tabl pour l'orifice mitral. végétations molles Une autre cause d'altération de l'or ifice et des valvules est le développement de comme Provenant haut ue nous avons signalées plus formes, grenues, framboisées, verruqueuses, q polypi de coagulations sanguines. M. Andral a trouvé dans leur intérieur des cavites qui renfermaient un liquide à sanguin de couleur lie de vin ou puriforme. Plus ces végétations sont anciennes, plus leur adhérence leur coloration est également plutôt jaune, rosée, que e est intime et leur consistance ferme; AA,‘ " ,-- ossaAfl la valvul peuvent atteindre jusqu'au violacée. Elles ont leur siège sur l'une ou sur plusieurs des valvules, et cas moins ex act que leur comparaison avec les végétations volume d'une noisette et même au delà. Rien de syphilitiques. Lor sque les valvules sont déchirées a leurs bords par suite de l'endocardite, la formation prêt mat ce à leur face ventriculaire. de ces coagulations est, )ar cela même, favorisée ; on les trouve de préféren l'endocarde cavitaire. Avec le Des végétations semblables se trouvent quelquefois sur d'autres points de temps, des végétations mo iles peuvent non-seulement se racornir, mais prendre même, par places, une ossidureté cartilagineuse ou ossiforme; toutefois il est toujours facile de les distinguer des végétations était toujours simformes athéromateuses. Jamais nous n'y avons vu de vaisseaux, et leur structure plement fibrineuse. Elles ne produisent pas, a beaucoup près, des rétrécissements ou une insuffisance comparables à ceux qui proviennent des altér ations précédemment décrites. Nous supposons que ce sont surtout des parcelles de ces végétations qui peuvent être détachées et entraînées par le torrent circulatoire, et devenir, dans des points éloignés, le point de départ d'obstructions susceptibles d'avoir qui, pro bru dan seul que dire la circulation est pour conséquence le ramollissement, l'atr0phie ou la gangrène des organes dont interrompue. pour Si nous jetons un coup d'œil sur les rapports qui existent entre le rétrécissement et l'insuffisance peuvent l'orifice aortique, nous devons d'abord insister sur ce fait que toutes les altérations signalées laisser la circulation à peu près intacte, tant qu'elles existent à un léger degré. L'insuffisance peut aussi exister sans traces d'altération valvulaire, et nous avons réuni neuf cas dans lesquels l'anévrysme de l'origine de l'aorte avait produit une ampliation avec insuffisance de l'orifice aortique, sain du reste. par Dans 14 cas dans lesquels les valvules étaient malades, cinq fois l'orifice était simplement insuffisant un suite d'un épaississement fibreux et de la rigidité des valvules, et neuf fois un rétrécissement prononcé étaitjoint à l'insuffisance, ce qui était dû principalement à l'altération athéromateuse, aux végétations la ! molles ou calcaires. Le péricarde a présenté, dans le tiers des cas, des signes d'une inflammation antérieure, des épan- pie chements séreux mêlés d'un peu de sang, quelques fausses membranes, et, chez deux malades, une adhésur rence générale avec oblitération du péricarde. Le coeur lui-même a été hypertrophié quinze fois plu tier ver cor dix-sept, deux fois a un léger degré, et, dans tous les autres cas, d'une manière notable; c'est not même dans cette affection valvulaire que l'on rencontre les hypertrophies du cœur les plus considérables, de} 3 centiayant constamment leur maximum au ventricule gauche, que nous avons vu atteindre jusqu'à et « sont plutôt dilatées mètres d'épaisseur. La dilatation est en rapport avec l'hypertrophie; les oreillettes dilatés aussi, et la qu'11ypertrophiéœ. Nous avons trouvé les ventricules, dans quelques cas, plutôt substance charnue flasque, décolorée et molle. cet Dans les deux tiers des cas, il y avait des altérations athéromateuses en même temps dans l'aort dans d'autres artères. L'hydrothorax, la pneumonie et la pleurésie se rencontrent plus rarement dans nous cette affection que dans celle de la valvule mitrale. L'apoplexie pulmonaire y est plus rare aussi; que celles que [1005 "€ l'avons 01)SeWée que trois fois sur dix-sept Le foie subit les mêmes altérations il n'a existé moindre, bien est avons décrites plus haut, mais la proportion de l'engorgement hépatique au: set pre (lil l que dans un sixième des cas. L'hydropisie, par contre, est tout aussi fréquente et a existé chez un été peu considérables €t peu plus que la moitié des malades. Les altérations du tube digestif ont \ uml (: P- E accidentelles. |