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Show …, ANATOMIE PATHOLOGIQUE ercmts. volume varie entre ceux d'un petit pois et d'une noisette, mais il peut devenir beaucoup plus considérable; nous leur forme est arrondie ; leur ouverture est lisse ou frangée, couverte même parfois de petites végétations_ de l' Thurnam a observé un anévrysme de ce genre sur la valvule tricuspide. Il y avait dans le même cœur plle communication anormale entre les deux ventricules. Il est probable que cet auévrysme peut se ren- contrer aussi aux valvules sigmoïdes. Nous serions presque porté à expliquer ainsi le passage Snivant quin pas ] d'une observation communiquée en 1853 à la Société anatomique par M. Gaube (l). « La valvule gauche de l'orifice aortique est percée à sa base d'un trou fait comme par un emporte-pièce, à bords reuflés et arrondis, établissant une communication nouvelle entre l'aorte et le ventricule gauche. » l'œd ces ( L< Après cette description des lésions de la valvule elle-même, jetons un coup d‘œil sur celles des autres glott parties du cœur et du reste de l'organisme qui l'accompaguent. dans Nous avons trouvé l'endocarde plusieurs fois d'un blanc mat, jauuâtre, généralement un peu épaissi, d'un maislisse, dans une des oreillettes, et principalement dans la gauche; et comme l'épaississemeut fibreux est surtout prononcé à la face supérieure de la valvule mitrale, nous croyons qu'il y a là une simple d'ul< participation à une nutrition exagérée. Dans des cas rares, l'épaississement était inégal, constituant des dans plaques laiteuses, quelquefois même saillantes. Jamais nous n'avons vu d'endocardite récente dans nos aP°l nombreuses autopsies de maladies de la valvule mitrale, mais plusieurs fois une endocardite de date bien antérieure; nous avons au contraire rencontré plusieurs fois, d'une manière non douteuse, une péricardite récente, et bien souvent les traces d'une péricardite ancienne. Dans un cas de mort par une variole intercurreute, il y avait des pétéchies à la surface du cœur. Nous croyons même que la péricardite peut être le point de départ de l'altération de la valvule mitrale, car le feuillet viscéral du péricarde est très rapproché de la zone fibreuse de la base de la valvule. De plus l'adhérence et l'oblitémtion du péri- carde peuvent donner lieu à l'hypertrophie du cœur, qui, étant à la fois musculaire et fibreuse, atteint facilement la valvule bicuspide. Toutefois nous n'émettons qu'avec réserve cette opinion sur l'influence de la péricardite dans la production de cette maladie. Nos observations n'ont en aucune façon confirmé l'opinion beaucoup trop théorique en vertu delaquelle la dilatation et l'hypertrophie se faisaient au-devant de l'obstacle, tandis que les parties situées derrière celui-ci devaient plutôt s'atrophier. C'est ainsi que, pour le cas qui nous occupe, l'oreillette gauche et le cœur droit devraient être hypertrophiés, tandis que le ventricule gauche garderait son volume ou s'atrophierait. Nos observations n'ont en aucune façon confirmé ces vues de l'esprit; voici ce qu'elles nous ont appris sur ce sujet: Le plus souvent l'hypertrophie du cœur avec dilatation accompagne les altérations un peu considérables de l'orifice mitral, quoique moins considérables que dans les affections de l'orifice aortique; elle est beaucoup plus prononcée dans les ventricules que dans les oreillettes; l'hypertrophie sieu de ces dernières consiste seulement en ceci, qu'étant dilatées, elles gardent une épaisseur normale ou épa un peu supérieure. Le ventricule gauche est ordinairement un peu plus hypertrophié que le droit. Dans dix-sept de nos vingt-quatre cas, l'état du cœur était tel que nous venons de le décrire, une seule fois le du ] [ ventricule droit était le siège d'une hypertrophie plus considérable; une fois le ventricule gauche était tant hypertrophié, et le droit dilaté, non épaissi, mais plutôt aminci. Dans un cas, l'oreillette droite était seule très hypertrophiée; deux fois le cœur était pâle, flasque, jaunâtre, décoloré, offrant tous les attributs d'une (légéllét‘allOfl graisseuse. Ou peut donc appliquer aux maladies de l'orifice mitral une règle que nous croyons pouvoir établir d'une manière générale, savoir: Que lorsque, par une cause quel- et… plus san: cell conque, le cœur s'hypertrophie, le maximum se trouve dans le ventricule gauche. Les altérations même les plus avancéesde la valvule bicuspide, avec rétrécissement ou insuffisance, n'échappth pas à cette règle. L'aorte et ses divisions étaient souvent athéromateuses chez les individus âgés et lorsque les caractères …… une Zür dominants étaient la calcification, tandis que cet état manquait la plupart du temps dans l'épaississement fibreux, la rétraction ou la soudure des valvules. Une fois nous avons trouvé l'artère sous-clavière gauche oblitérée; et, comme pendant les derniers non d'u1 jours, le pouls radial de ce côté avait subitement disparu et s'était incomplètement rétabli plus tard, plu nous croyons que cette coagulation était due à quelque caillot lancé par le cœur, fait sur lequel nous du reviendrons plus tard. Les caillots contenus dans le cœur n'offraient rien de remarquable; quelquefOis hyp et (l) Bulletins dela Société anatmnique, t. XXYIIl, p. 187. ne |