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Show MALADIES DU COEUR. D de M. Bouglaîd (l), combien peu cet élément offre de garanties rigoureuses : « Une 5 er tion purulente ou )seudo-membran s . ' ' » . . ions internes » concoit qu'il est souvent. diflicilé d'en prouver dietlleétdmcerlaf'ne"nent hell" dans lendûcardlte ; "_…‘5 °" plus aveugle rs causes qui ,5 (fit. en ( . cavité‘ La travers__ les . » la force du courant sanguin considération » on une quantite medtocre de véritable pus ou de matière pseudo-membraneuse se rencontre a la suite e le médecin » d'une endocardite aiguë. Le pus est quelquefois caché au centre d'un caillot, ou bien retenu dans les ément de nos ies caractères » mailles que forment les colonnes charnues. Il en est de même de la matière pseudo-membraneuse. » Celle-ci, douée d'une grande ténacité, se colle en quelque sorte solidement aux parties sur lesquelles » elle est déposée, et l'on en trouve assez souvent des portions à la surface des valvnles, sur leurs bords » libres, sur leurs tendons. où elle se présente quelquefois sous forme de granulations, de globules de » consistance d'albumine ou de fibrine a demi-concrète, formant des masses plus ou moins volumineuses, » disposées en grappes, en choux-fleurs. Dans certains cas, il est vrai, on peut prendre pour une pro- » duction pseudo-membraneuse une simple concrétion sanguine décolorée, adhérente, élastique. L'erreur » est d'autant plus facile que les pseudo-membranes sont principalement formées elles-mêmes de fibrine M. Bouillaud \) à l'état concret, et cette erreur est au fond assez peu importante (2). » i de son intel- )ns au premier On voit d'après cette citation que M. Bouillaud n'est pas très sûr de son exsndation endocardique; entraînée par qu'il est obligé d'admettre que. la plupart du temps, on ne la voit pas, parce qu'elle est evoir envers la coagulation sanguine. Quant le torrent circulatoire: que, d'autres fois. on ne saurait la distinguer d'une ms l'immense tease après la hypothétique. , douteux, que 5, ne sauraient " COÎ…" que--e pmdu-lt seC'é'e'peu " D‘… par enflammé » l'endocarde , _ doit être .incess‘nnment bah(je par ce coutant. ll est néanmoms quelques cas _ , \ liquide puriforme qui n'a au pus caché au centre d'un caillot. nous verrons plus tard que c'est un plus d'importance %} l'exsuabsolument rien à faire avec une véritable exsndation. Nous attacherions a première est sous-endocardique, tnais dation interlamelleuse de l'endocarde, ou à celle déposée dans le tissu cellulaire !] de sécrétion Le boursouflement fougueux des nous n'en avons pas constaté, pour notre compte, d'exemple certain. que nous trouvons les descriptions de valvules parlerait davantage pour un travail phlegmasique; et c'est là vités du cœur. tissu cellulaire après la mort. mtoire, qu'une ecarlate, allant nt elle se borne dique peut en tre. La rongeur e le malade ait après M. Bouil- péterons pas ici lement observer s ou moins long une exsudation abondante, versée à la face M. Bonillaud exactes et convaincantes. Nous voyons, lorsqu' tion, survenir, le plus souvent, une infection interne d'une veine, est entraînée par le torrent de la circula La même chose devrait arriver purulente, et des abcès métastatiques en sont volontiers la conséquence. carde enflammmé; mais que l'on si une pareille matière était versée dans le torr ent circulatoire par l'endo ncra combien pe u un pareil résultat arrive, consulte les observations de M. Bonillaud, et l'on se convai cause pyémique. Je sais bien que Rokis'il n'existe pas en même temps une phlébite ou quelque autre a la suite de l'endocardite; cependant, tansky parle d'abcès métastntiques trouvés dans les reins et la rate on est en droit de ne pas accepter ces comme il ne rapporte pas d'observations détaillées à ce sujet, e en doute par M. Bouillaud lui-même, faits. La terminaison de l'endocardite par gangrène est révoqué genre qu'il rapporte. comme le prouvent les remarques qui suivent les faits de ce Voici le pa55atge qui a rapport a cette question : é de croire que c'était il une inflammation « J'ai recueilli quatre ou cinq cas dans lesquelsj'ai été tent buer la termi- s phlegmasœs gangreneuses, qu 'il fallait attri " Interne du cœur, tort analogue a certaine ssent observations xxrx et 1.x3vm me parai n très rapidement funeste qui avait en lieu. Les ' \ »naiso >hlegmasiqne, ni s d'une valeur de l'endocarde, *re bien tranchée boursouflement l surface polie et .card€ se détache 5 érosions on des ln peu plus tard / _ _ . ' . nt d'une attei de l'obs ervation Lxxvui était d'ailleurs » appartenir à cette catégorie de faits. Le sujet tout a coup une de l'autre obs ervation (xxrx) éprouve sujet Le eure. extéri neuse gangré " phlegmasie ter a t on est ol)ligé de le transpor » fièvre des plus violentes; on le gorge de vin chaud, et bientô pe ut a peine les sont d'une telle fréquence qu'on » l'hôpital. Les battements du cœur et du pouls est accompagnée d'une aux, irréguliers, intermittents; la fièvre " COmpter, ils sont en même temps inég . ' , '. . se ' c, et le sang , ' ique ' est prat nee satg ‘ oncé. [ine pron tres oïde typh reil appa d'un » grande prostration, à de la boutlhe ou a dela analogue, par sa consistance, » prend en une masse molle, sorte de m agma ée. On l'ouvre moins heures environ apre 5 son entr t te-hui quaran mbe succo e malad le " he de vin; enfin en meme temps dans les cavités droites du coeur, » de vingt-quatre heures après la mort, et l'on trouve (l) Op. cit., p. 305. (2) Op. cit., t. II, p. 307. )\ large et trop ‘ . 1 et la mpldité eîetl ' tene'es' emsœnlœ' … ." res de l'exis- arrive un autre élément bien important, savoir l'exsudation. Cependant on verra, par le passave suivant "MR re, nous ne ui-même : ll 1187 |