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Show . ANATOMIE PATHÛLOGlQUE SPÉClALE "311 itération du péricarde, et il dit que Smith a plusieurs fois le cœur parfaitement no.-mal, malgré l'obl pertrophie cardiaque. La fibre Charnue du rencontré cet état aussi souvent avec l'atrophie qu'avec l'hy rophie simple, on rencontre des cœur est normale dans la majorité des cas; cependan t, outre l'hypert ageant à la surface du me…-' peut de nutrition. C'est ainsi que l'inflammation, en se prop troubles divers dela s'étendre au parenchyme et déterminer le ramollissem6nt, un 09deme, lmfiltratron graisseuse . ‘ A , I " ] fibre charnue; (] autres fers, la substance musculaire est plutot hyperem1ee, longe, un peu plus molle ? ‘ qu'à l'état normal. Le développement du tissu fi breux entre les fibres charnues, enfin, ÿobserve ausSià compte de l'état de la substance cardiaque la suite de la péricardite. En général, on ne tient pas assez dans la péricardite. Il est probable pourtant qu'elle exerce une grande influence sur la marche et l'issue de la maladie. La complicationavec une endocardite franche est rare, même dans la péricardite rhuma- {AñAsasAA. Lorsqu'on a suivi attentivement la marche d'un certain nombre de cas de péricardite, on peut se con- :‘\fl,fl Le cœur, dans la péricardite, renferme ordinairement des caillots fibrineux mêlés d'un sang mou et noiràtre, plus abondant dans le ventricule droit que dans le gauche. Une seule fois nous avons trouvé ".An tismule, point sur lequel nous aurons occasion de revenir ailleurs. A ll]t un liquide puriforme dansl'intérieur des oeillets du ventricule gauche, chose peu rare en elle-même, mais qui s'observe ordinairement dans toute autre circonstance que dans les affections aiguës du cœur. de Ch vaincre qu'il n'existe point de délimitation nette et tranchée entre la péricardite aiguë et la chronique, carla première traîne souvent en longueur. Une des conditions qui entretiennent la chronicité est l'exis- tence d'un épanchement très abondant dont la résorption est toujours lente et difficile, surtout dans une idi me membrane séreuse d'assez petite dimension. Lorsqu'il se forme des adhérences étendues, il n'est pas mi rare d'y observer de temps en temps un travail inflammatoire qui peut ou augmenter l'épaississement ou po donner lieu à la formation de foyers purulents interlamelleux. Chez les malades qui succombent après ch avoir présenté un vaste épanchement qui a mis beaucoup de temps a se résorber, le tissu du cœur est ob flasque, afïaissé, décoloré, comme macéré, tandis que d'ordinaire la fibre eharnue devient plus ferme, plus large, plus abondante dans la péricardite adhésive prolongée. Ces différences entre les états de la fibre charnue nous expliquent pourquoi, avec de vastes épanchements prolongés, les malades offrent une circulation gênée et difficile, des battements de cœur faibles et obscurs, une dyspnée considérable, de l'œdème des membres inférieurs. La gêne circulatoire pulmonaire nous rend compte de l'hypérémie bron- chique et de la toux opiniâtre. Dans l'état hypertrophique consécutif à l'adhérence, les battements du coeur sont au contraire forts; les malades se plaignent de palpilations très incommodes, de dyspnée, sur- tout intense par accès, et augmentant par l'exercice; l'infiltration hydropique manque toutà fait ou n'est que passagère; mais peu a peu cet état peut passer a une maladie organique du cœur. Nous ne serons contredits par aucun vrai praticien, en disant que la péricardite est une maladie fort insidieuse, et qu'il faut se méfier de ses suites, même dans les convalescences en apparence les plus heureuses. A plus forte raison faut-il être sur ses gardes lorsque le sujet est tuberculeux on atteint déjà d'une maladie organique du cœur. Pour donner une juste idée des complications variées de la péricardite, nous allons jeter un coup d'œil er sur les altérations des autres organes que nous avons observées chez nos sujets. Dans les cas de péricar- et dite rhumatismale, nous avons trouvé plusieurs grandes articulations, celles des épaules et des genoux un fortementhypérémiées, et plusieurs fois elles renfermaient une synovie purulente et des fausses mem- et brunes. Le nombre de ces cas a été de trois, dont deux avec présence du pus. Nous avons observé huit (lt fOIS des inflammations pleuro-pulmonàires. Nous faisons abstraction des cas qui ont guéri. TPOÏS f0Î9 c'étaient des pleur0-pneumonies franches du côté gauche. Un des cas était compliqué de rhumatisme, tr0i9 SE fms existait une pleurésie à gauche. Chez une de ces malades, il y avait une endocardite, et, en outre; les "erfä phréniques étaient entourés de tissu cellulaire induré et fraîchement enflammé, ce qui pouvait e'Xpllquer des douleurs vives qui avaient existé pendant la vie dans la moitié gauche du cou et de léanlc. Dans une autre de nos observations, l'œdème de la glotte était survenu pendant les derniers J0tlrs et avait hâté la terminaison fatale. Chez deux malades nous avons constaté une pleurésie double, de la rate. Du reste, la CO…p',K"'ée une MS de tubercules PUlm0naires, d'anasarque et d'hypertrophie pleurésie dOUhle compliquant la péricardite n'est pas par cela même m0rtelle : nous avons en 09 ,{ . _ . _;a, . ,. ul.æ.fi XÏ. . |