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Show ""‘-‘P-'"'*- - "'-vn v svn *»w-vnp)-.:.+=…+ u..+.«;.-p_nvn ).…..)..,……,{. q..…. ÿ_v).. MALADIES DU COEUR. de, de 1129 … . dont on croyait la surface, dans cette maladie, hérissée de poils. Deja mieux connue par quelques-uns des grands observateurs du siècle passé, on peut se conv aincre combien elle était mal appréciée, même ts trop parmi les pratrcrens distingués, en lisant la description de la maladie de Mirabeau, par Cabanis. Ce 1 con- : aussi n'est que depuis le commencement de ce siècle que, sous tous les rapports, la péricardite a été beaucoup mieux étudiée, et ici encore les recherches physico-cliniques, anatomiques et thérapeutiques, ont corner marché ensemble dans la voie du progrès. 3: des lue ses En abordant l'anatomie morbide du péricarde, nous arrivons d'emblée à un point de pratique des ennent plus importants, qui prouve combien peu l'anatomie seule doit dominer la pathologie. Avec des caractères physiques semblables, cette maladie est bien plus bénigne lorsqu'elle apparaît chez un d'une individu fort, bien portant, sain au moment de l'invasion de la maladie, et, même compliquée avec une lUCOUI) pneumonie ou une pleurésie aiguë et franche, elle guérit dans la majorité des cas, tandis que lorsqu'elle de maladie de Bright, elle est bien autrement grave sous le rapport du pronostic. Ayant fixé spéciale- tnt sur ment notre attention sur ce point, nous avons trouvé, sur trente-deux faits analysés de péricardite aiguë, un nombre égal de cas où la maladie existait seule, et d'autres dans lesquels il existait quelque com- plication grave antérieure. Si nous faisons un moment abstraction de ces derniers, il existe encore une différence assez notable entre la péricardite idiopathique pure, et celle qui survient dans le courant itôt du d'un rhumatisme articulaire aigu, d'une pleurésie ou d'une pneumonie, affections que nous avons vues aussi se développer postérieurement à une péricardite primitive. Une différence plutôt anatomique que clinique, sous le rapport des complications pleuro-pulmonaires, est encore constituée par la différence :s avec entre les inflammations simplement propagées du côté gauche, et celles qui se localisent sur des côtés différents de la poitrine. 3 sujets Dans les maladies organiques du cœur, ce sont surtout l'hypertrophie étendue et les altérations valvu- examen laires qui prédisposent a la péricardite elle-même, qui se reproduit, tantôt avec épanchement de liquide, 1e et le tantôt avec hypérémie et exsudation fihrineuse peu abondante, soit à la surface du cœur, soit dans les fans les ae dis- aeule et d'après milles et interstices d'anciennes adhérences. Quant a la péricardite comme complication des tubercules, nous avons bien plus souvent observé une péricardite simple, surtout avec épanchement abondant, tout au plus avec quelques granulations tuberculeuses à la surface tout a faitexterne du péricarde, qu'une inflammation provoquée par le dépôt de tubercules dans l'intérieur de cette membrane séreuse. La s érail- phthisie aiguë et granuleuse prédispose plus particulièrement, d'après notre expérience, a la péricar- verture sous de dite, et il faut distinguer la péricardite des tuberculeux de la péricardite tuberculeuse proprement dite. La péricardite produite par un dépôt fibre-plastique ou cancéreux est bien autrementrare. il existe aussi des observations de péricardites dites métastatiques, ou mieux désignées sous le nom de pyzhniqucs, e forte 've une le. Une ranspa- "" qu'un état pyémiqne général en est la dernière cause. Pour ma part, je n'aijamais observé une péri- cardite reconnaissant cette origine, mais plusieurs fois des abcès métastatiques dans la substance du coeur. Ce coup d'œil rapide sur les diverses formes, ou plutôt sur l'origine diverse de la maladie, montre dans combien de circonstances différentes elle peut survenir, et combien elle doit pouvoir subir de :.ertaine modifications sous le rapport du pronostic et du traitement. La médication énergique, par exemple, qui des qui guérira rapidement une péricardite franche, pourrait enlever les dernières forces à un malade atteint de éritable adie du péricardite à une période avancée d'une maladie organique du cœur, d'un état tuberculeux, cancéreux ou pyémique: nouvelle preuve que la nature seule des altérations n'a qu'une valeur subordonnée aux le tonte circonstances variées dans lesquelles elles peuvent se produire. Nous arrivons à la description des ccédé à caractères anatomiques proprement dits de la péricardite. êricarde a d'être , , _ A SOn début, les vaisseaux sont gorgés de sang, et dans quelques cas une vive hypet‘etlll€, avec une quantité proportionnellement petite d'exsudation plastique, est, pendant plusieursjoul‘5, "' seul 5"_°'ne du travail phlegm35ique. On trouve alors les petits vaisseaux, soit les artérmles, sort surtout les petites face du pie paru cœur, égal, et par-ci . veines et les vaisseaux capillaires, remplis de sang d'un rouge vif, de calibre quelqnefors … , ‘ Par-là on voit des dilatations ampnllaires, fusiformes, cylindriques. La rongeur qui …:" de " assemblage des vaisseaux estquelquefois disséminée par îlots, mais le plus souvent elle recouvre d arbortsatuons [me: partie antérieure. du cœur, surtout vers sa base et a la et élégantes une bonne partie de la surface 408 ANAT. ramoc.- 13" mrc. A,À À A‘Â" carde; . ., -"ÀLÏ *.v survient dans le courant d'une maladie chronique du cœur, chez un tuberculcux, chez un individu atteint |