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Show :-* Li_' .» .' .! . ANATOMIE PATHOLOGIQUE GÉNÉRALE 398 t aucune perforation au niveau de la fente sphédure-mère é tait intacte à la base du crâne et ne présentai des vaisseaux de la pie-mère; la par le f0…j la |>a«e‘ du crâne. Il et ait donc prouvé que les larves n'avaient paspenetré dans la cavité du crâne no'i‘daln et des autres trous de nes l'avaient suppose. des fosses ol‘hitaircs. ainsi que quelques person partie palin peau et dans aux demeshques et se nourrissent dans leur Les œstres, qui si souvent piquent nos anim des fèces, e "MÀAMM ï - . derme; le d se montrent que rarement comme leur tube digestif, aprés le développement de l'œuf à l'état de larve, ne lhier (1), qui, après avoirinCruvei ici les fait s réunis par M. spécifique ( ), de M. Roulin et de ,\1_ de voqué le témoignage de .il. Say (de Philadelphie), de M. H0wship (de Londres Le Pl‘eniier de ces et les coups Déjà en parasites chez l'homme. Nous citons encore "-î::::-AAAAA thorax et di à M. Roulin et à M. Justin Goudot. Humboldt, cite en détail deux faits appartenant savants a trouvé sur le 5010")… d'un homme de Mariquita, en Colombie, une tumeur assez volumineuse les qui renfermait une larve d'oestride. Le second de ces observateurs affirme qu'à la Nouvelle-Grenade, lui-même; hommes nourrissent quelquefois des œstrides. Voici textuellement ce qu'il a observé sur l'irritation ‘ trouvant €] extrêmemet service de sur toutes celles qui se « Moi-méme, dit-il, j'ai en sur différentes parties du corps, et indistinctement gale huma et du trouvaient fortuitement découvertes, des larves d'œstres qui ne ditÏéraient pas de celles du chien sur une cuisse, et j'ai pu ainsi remar_ bœuf. J'en ai même conservé une pendant une quinzaine de jours quer que 1' espèce de succion qu'exécute la larve a lieu particulièrement de très grand matin (de cinqà viVemem six heures) et sur le soir, produisant un effet analogue à celui d'une aiguille qu'on enfoncerait dans la peau. » Il résulte de ces faits que les mouches et les œstres peuvent vivre comme parasites sur le ière de ces insectes soit corps humain, mais sans qu'il soit démontré ni probable qu'une espèce particul creuser des propre à l'homme. III. Des drac/inich de la tribu des acarus propres à l'espèce hitmm'nc. -- Les acarus de la gale et des fol- couverte d licules pileux constituent des parasites propres à l'espècehumaine. l" L'acarus de la gale, déjà décrit pour l'espèce humaine par Galès en 1812, n'a été bien étudié dans animaux. ( cependant sprung (de geance de ' M. le p grisâtre, d la gale a tr très vives « son développement que depuis vingt ans; j'étais à Paris, lorsqu'en 1835, un médecin italien, M. Renucci, toutes enti en faisait la démonstration dans les salles de clinique d'Alibert. De nombreux travaux ont été publiés dès cellules ép lors sur cette matière, parmi lesquels les plus importants sont ceux de M. Bourguignon, en France, et ceux de M. Eichstedt, en Allemagne. Ces deux observateurs, en particulier, ont étudié avec beaucoup de soin le développement de ces animaux; le dernier, M. Eichstedt, parle déjà de l'acarus mâle, qui aétél'objet de savantes recherches pour la gale humaine, à l'époque où M. Lanquelin en a signalé l'existence. sulfureuse: Avec la plupart des auteurs modernes, nous regardons l'acarus de la gale (Sarcoptes hominis) comme peu préci: la cause essentielle de la gale, aussi bien que le champignon du favus constitue pour nous l'élément de la véritable teigne. Nous renvoyons aux travaux spéciaux pour les détails anatomiques de ce parasite intéressant, et nous en donnerons une description rapide, ainsi que celle de l'acarns des follicules pileux, la gale, il d'après M. Simon (2). sont termi Le sarcopte de la gale apparait a l'oeil nu comme un simple point blanchâtre, ayant, à l'état adulte, tout 2° L'an moins qui et sébacés de deux p. La partie La partie au plus 1/2 millimètre de longueur sur 1/3 de millimètre a peine de largeur. Sous le microscope, on recon- distance e naît les petites échancrures du bord latéral du corps, et la surface inégale et bombée du dos. Il existe post-abdo le post-ab entre les pattes de devant une espèce de trompe, et quatre soies autour de la bouche, à la face infé- Parmi ] rieure de laquelle on aperçoit deux maxillaires. Le dos est garni d'une multitude d'élévations coniques disposées par lignes transversales, et de plus de quatre séries d'excroissances un peu plus longues et celui d'Ac recourbees a leursommet; on voit des soies a la partie postérieure du corps. Les pieds sont courts et arti- animal Stlt Glll€S]îd€ä quatre preaners sont latéraux et se terminent par une espèce de ventouse; les quatre pattes sous le mi postérieures sont situées à la partie inférieure, qui est garnie de soies. verticales . Les 51"0"5 creusés sur…… Pül‘lesacarns femelles constituent deslignes courbes anguleuses de ‘l/2àl cen- bien port: tinietre de longueur, faisant une petite saillie au-dessus du niveau de la peau; à l'une des extrémilési on reconnait ordinairement une petite papule ou vésicule, tandis que l'autre bout n'est que légèrement grande qu sdaillant, de couleur,ordinairement blanchâtre; c'est là que se trouve l'acarus. La couleur du sillon devient f autant plus foncee que son trajet est fendillé, et c'est en grattant surtout que le malade en altère la orme. Leur siege de prédilection se trouve sur les parties latérale et interne des doigts, ainsi qu'à la Siège de p sait bien il auditif ext (i, r.…., (1) Traité zl'mwluuzie pa!/mlogique _I/c'néi'ul/J, t. II, p. 12-llt. (12, Op. cit.. p. 3U0-320. i?) Gazette M. A. Cazena |