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Show ANATOMIE PATHOLOGIQUE GÉNÉRALE. $ ]. -- Des végétaux qui croissent il la surface cutanéc.-- Des cet°phi'cs de l'homme. _, ] , 1 - , . . , . ' sur cette _ ] groupees Les cryptogamcs dela peau ont une prédilection, bien que nullement exo usne, pour es parues \c.ues et le voisinage des poils. Nous admettons les groupes suivants : les cl'1amprgnonsdf: la rentable teigne, ment ,… n plus a……3 du fav-us, les algues qui provoquent plus particulièrement la calvitie, ceux de la pliqué p010naise, ceux de de sporult la mentagre, et ceux enfin du pityrz'asis versicolor. Séparation 10 Des cryptogames de la teigne. ressemble. ferment d Les naturalistes et les médecins au courant des progrès de la science sont d'accord surla nature végé- quantité r tale et cryptogamique de la véritable teigne. Aussi est-il vraiment regrettable de voir encore aujourd'hui que des 51 un des dermatologistes français les plus distingués, M. Cazenave, nier ce fait (I), dont il aura1t pu si brane d'en facilement se convaincre. noyau- A. ,lc/zorion Sc/zoenleinii, Remak. -Le cryptogame de la teigne a été découvert par M. le professeur Le siég Schoenlein (2) (de Berlin), en 1842, et décrit plus tard par plusieurs observateurs, parmi lesquels il faut ment sur citer MM. Gruby et Bennett. Je crois être le premier qui ait démontré, dès 1845 (3), que non-seulement les membl les fils et les spdrules que l'on disait se trouver dans les croûtes des teigneux constituaient le favus, mais [)…-mi ' que même constamment ces éléments étaient agglomérés ensemble dans de véritables corps isolés, circon- de ]a pea scrits, fort bien visibles à l'œil nu. En conservant la détermination botanique du genre, j'ai donné au champignon de la teigne le nom de Oè‘dium Schoenlciniz", auquel M. Remak (à) & substitué plus tard celui d'Ac/mrion Schoenleinii. même …… tations; ]; plus étroit Les champignons du favus, dans leur ensemble, sont enchâssés dans la superficie de la peau, mais sans faire corps avec elle, recouverts dans le commencement d'une couche d'épiderme, et faisant disparaitre le derme sous-jacent par compression et par absorption consécutive. Pour étudier la première ap- celle qui € La contag considéra parition de ces corps, il faut d'abord faire tomber toutes les croûtes, tous les favus anciens, et raser avec rieuremen soin la tête ou l'épiler. Peu de temps déjà après que celle-ci a été nettoyée, on voit paraître, sur divers B_ Puo points de la peau, de très petits corps ayant à peine le volume d'une tête d'épingle, légèrementsaillants, arrondis, d'un jaune terne, couleur de soufre. On peut les énucléer facilement, et l'on voit alors à leur qu'il dé…-i de ses ext place de petits creux lisses qui ne tardent pas à se combler et à disparaître. Ces corps grandissent et peu- longue. [) vent atteindre un volume considérable qui va jusqu'à 12 et 15 millimètres de largeur sur 2 à 4 millimètres l'intérieur de profondeur. A mesure qu'ils grandissent et se multiplient, la peau devient le siège d'un travail phleg- musique et exsudatif, en même temps qu'une forte hypersécrétion d'épiderme a lieu tout autour, et c'est homogène membran« ainsi que naissent ces croûtes pyo-épidermiques qui finissent par masquer complétement les favus primitifs. Les grands favus ont une disposition concentrique; leur intérieur est grumeleux, d'un blanc mat, leur surface lisse et arrondie dans la partie enchâssée dans la peau. La largeur moyenne des favus bien développés est de 3 à 6 millimètres; ils présentent dans leur milieu une dépression en forme de godet, D'après trouvent teigne. Lt qui ne fait place à l'aspect irrégulièrement annulaire que lorsque les dimensions du champignon se sont Trio/zo; considérablement accrues. On les voit souvent traversés par des poils dont le bulbe cependant est bien est carac souvent nettement visible au-dessous de la surface lisse et arrondie du favus. Dans le principe, les favus sont recouverts par l'épiderme, dont on détache les lamelles en les enlevant, mais desquelles on peut cependant les séparer aisément. Les sporules et les filaments du favus peuvent aussi se développer dans hbmooèm veux îorr qui en si l'intérieur du follicule pileux, àla surface du bulbe, et altérer ainsi directement le poil dans sa nutrition. t …est Les sporules, qui occupent de beaucoup la plus grande partie de l'intérieur des réceptaCles, ont une l‘amollit ( forme ou ronde ou plus habituellement ovale, ayant des bords très marqués et un intérieur homogène de chevet légèrement opalisant. Les plusieunes ont 0""",005 de diamètre, celles qui sont plus développées offrent { _ , 4 , , il; .-\. Cazenave, Î/‘[ltlé desnza/adics du cuir chevelu. Paris, 1850, p. 210. -- ( ans", Trfll'tf' Ë/577707WÏ7'0 des maladies de la peau. Paris, 1s53. p. 2311. (‘2, Muller, Arr/zic. fzu‘.-lnrrtomie uml P/iysiuloqie. Berlin, 18'4‘2. p. 201. (LS: Lebert, Physiologie [IÜ!/tUlùÿl'/lllf'. Paris, 18115, t. ll, p. 1178('|i [Hugues/{sehr Hut![uit/:OÏUQŒLW'H} é71tei‘suc/u…ym. Berlin, 1856, p. HI). se 08558 3 durcit et ' "eme, Q… et de ce… (1) Comp: A.\‘A'l «\. |