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Show ANATOMIE PATHOLOGIQUE GÉNÉRALE. 358 d'a contracter des adhérences avec la paroi antéliquide* ils peuvent ainsi prendre de grandes dimensions, malades par fournir une suppurat10n san1euse, et faire mourir les . . - pa for , rieure de l'abdomen, devenir fistuleux, aient opposer un obstacle à l'accouchement. consumption. Nous avons vu aussi qu'ils pouv des polypes. Ceux du nez ne dev1ennent dan- Nous ne nous étendrons p as longuement sur le pronostic nde et inaccessible; il en est de même de ceux gereux que par leur masse et par leur implantation profo ion extrèmement grave qui, ordinairement, du pharynx. Les polypes du larynx constituent une affect intestins. ils sont ordinairement latents. Dans le entraîne la mort par sutïocation; dans l'estomac et les très volumineux, ils peuvent entrainer rectum, ils nécessitentl'intervention de l'art; négligés et devenus , enfin, cèdent également presque toujours à des accidents graves. Les polypes muqueux du col utérin co sn or \ (lU pr at l'intervention énergique de la chirurgie. ment grave que toutes les autres Nous dirons, en terminant, que le cancer offre un pronostic bien autre er l'économie, à réciespèces de tumeurs. ll tend à se multiplier, à envahir les parties voisines, à infect té des cas. Mal diver sur place ou ailleurs après l'opération, à entraîner la mort dans l'immense majori e des éventualités diathésique et général dès le principe, tous les attributs de la malignité, indiqués comm … d£ d‘ . Toutefois une certaine exceptionnelles dans les autres groupes de tumeurs, sont la règle pour le cancer le et de la conservation de la santé lenteur dans la marche, une persistance prolongée de sa nature locale él rvation, mais malheureusement générale, ne sauraient être refusées au cancer comme des faits d'obse bien que des tumeurs exceptionnels. Le cancer peut donc quelquefois affecter une marche bénigne, aussi des cas est l'excepnon cuncéreuses peuvent suivre une marche maligne; mais ce qui est la règle dans l'un tion dans l'autre ordre de faits. ___-__ ' °" d‘ C' V‘ v< gr fc CHAPITRE XX. el DES ALTÉRATIONS DE NUTRITION AVEC raonucrnm on SUBS'I‘ANCES NON 0RGÀNISÉES. DES CONCRÉTIONS. q lt Dans les chapitres précédents, nous avons parlé de produits morbides qui avaient une composition tout à fait organique et conforme à celle du corps dans l'état physiologique. Les formations hétéro- @ ° morphes mêmes, telles que le tubercule et le cancer, offraient encore cette texture cellulaire ou glohu- [ laire si répandue dans les êtres organisés, et nous avons de nouveau retrouvé dans ces produits, étrangers t à l'économie normale, les deux formes essentielles de la nutrition : celle par exsudation nutritive vascu- l e, par imbibition laire, dans le sein même des tissus, pour le cancer, et celle par exsudation circonvoisin l nutritive, pour le tubercule. Nous arrivons à un ordre de produits qui doivent plutôt en grande partie leur origine à une modification complète de la nutrition normale, et dont le caractère essentiel consiste en une séparation pour ain5i l ] dire entre l'action chimique et l'action physiologique, dont la fusion intime est la base de la nature organique. Les concrétions et les calculs que nous allons passer en revue reconnaissent donc avant tout, parmi les causes de leur origine, la prédominance des lois chimiques sur l'équilibration physiologique? mais, d'un autre côté, on est allé trop loin en attribuant une part exclusive au c/zimt‘sme dans la naissance de ces produits. N'oublions pas avant tout que, si dans l'un des extrêmes des productions calculeuses nous rencontrons des masses qui présentent les principales propriétés des espèces minérales quant à leur forme extérieure, d un autre côté nous trouvons à l'autre bout de la série des formations que l'on ne saurait distinguer des produ1ts et des sécrétions vivantes que par une altération de consistance, de 60uleur, etc., par des caracteres en un mot d'importance secondaire. Et rappelons même que pour des calculs qui, à l'œil 1nattentnfd un observateur peu versé dans l'étude de la chimie physiologique, peuvent ressembler aux pierres et aux galets qui jonchent le sol, il n'est pas moins nettement démontré que, dès que l‘on s'efforce .;- "Ji… . aäxæm.u.ra. . … ' |