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Show DES PRODUCTIONS TUBERCULEUSES. 3117 CLlV. -- Tubercsz volumz'neu.c du ccrvelet, (!]/(Hit provoqué pendant la cie les signes de l'/zéinfplrëqi0 et d'une tumeur L‘IÏi‘ébl'tllc en général. (Pl. XLVIIl, fig. ii.) [la homme age de trente-sept ans, d une constitution faible, a eu plusieurs maladies vénériennes, blennorrhagies et chancres, à dix-huit et a vingt-sui ans; Il a souvent tousse. Il y a deux ans, il a reçu sur la partie postérieure de la tête un coup, qui a laissé a sa suite des SSU douleurs sourdes et habituelles. Ses forces dimiuuèrent bientôt, il trainait lajambe droite en marchant; le membre supérieur droit devint 058 faible aussr; ll y eut quelquelors (les contractions involontaires des muscles du mollet et de la jambe en général. Depuis trois mois il ne peut plus lu rester debout … marcher: la cephalalgie est toujours vive, la sensibilité du côté droit est augmentée; le cou est roide, les veux une n‘o- fixes et presque immobdes, l intelligence nette. Depuis longtemps le malade tousse et crache beaucoup, plusieurs fois il a craché du sang; : de breux dans le reste de leur étendue. Outre le traitement antiphtliisique par l'huile de foie de morue, l‘opium, un régime doux et analep- dehors; le cathetensme est [OUJOUI‘S tres douloureux. En même temps le malade s‘aifaiblit, son alfectiou pulmonaire fait des progrès, et il . 3 la de la suspendre. Les convulsions se répètent, une rétention d'urine survient, la pupille droite est contractée, l'oeil dirigé en haut et en succombe le 21 novembre tSh9. Autopsie [aile quarante-huit heures après la mort. -- Le cerveau et les méninges sont congestionnés, les ventricules latéraux renferment ‘ une a effacé les sillons des circonvolutions ; elle a le volume d'un marron et occupe toute l'épaisseur du cervelet; en dedans elle atteiutpresque d‘un la ligne médiane; sa couleur est d'un blancjaimàtre, sa consistance plus ferme a la circonférence qu'au centre, où elle est ramollie. On n'y trouve, à l'examen microscopique, que les éléments caractéristiques du tubercule dont la substance unissante (les corpuscules s'est un»; u'au lique‘fiée dans la partie ramollie. Les poumons pl‘ÜSt?lllt‘.llt de nombreux tubercules soit infiltrés et contluents, soit isolés, et de nombreuses cavernes dans les deux lobes supérieurs. |AA_.- age, ' t environ 100 grammes de liquide. Le cervclet seul renferme une masse tuberculeuse dans le lobe droit; elle fait saillie a la surface, où elle ‘ rule filon, tam, usses tissu ment es es, dans )ici ce ce qui s ren- smes a CLV. -- Infiltration sous-pñr1'ostale interne (le matière lulw‘culez:se dans le roc/ris d'un enfant. (Pl. XLVlll, fig. 12-111.) - Une petite fille âgée de vingt-huit mois, qui a perdu son père d‘une maladie de poitrine, a été nourrie par sa mère bien portante jusqu‘à l'âge de deuxans. La mère (lit qu‘elle s'est aperçue (le la gibbosité pour la première fois a l'age de neuf mois chez l'enfant, qui. dès cette époque, était atteinte de paraplégie. Ce n'est que depuis huit jours que l'enfant tousse et a du dévoiemenî. Elle est reçue à l‘hôpital des Enfants le 29 juillet 18'i9; elle est pâle, faible, amaigrie, et porte au niveau (les vertèbres thoraciques une gibbosité bien marquée; les membres inférieurs présentant une paralysie du mouvement, mais non du sentiment. L'auscultation fait percevoir du ride muqueux sur plusieurs points de la poitrine, surtout a gauche et au sommet. (On prescrit 15 grammes d'huile de foie de morue par jour, de l‘eau de riz gommr‘e, et quatre plaques de caustique de Vienne autour de la gibbosité, une portion.) L'enfant reste a l'hôpital pendant trois semaines, s‘atfaiblit de plus en plus, et présente pendant les derniers jours une gêne plus considérable de la respiration; elle meurt le 20 juillet. A l'autopsie, on trouve dans les poamons, et surtout dans le gauche, des masses dissémiuées de matière tuberculeuse, et dans les ganglions bronchiques, des tubercules crétacés; la muqueuse bronchique est généralement injectée, violacüe, non ramollie. Le cœur renferme des caillots fibrineux, jaunàtres; la rate renferme quelques tubercules; les intestins paraissent sains, par places il y a des arborisations; vers 18 iliaque, la muqueuse est amincie, légèrement ulcérée. L'altération la plus grave occupe les vertèbres thoraciques; leur tiers supérieur est le siège de l‘excurvation, qui présente un angle qui est d'environ 135 degrés. Les corps (les troisième, quatrième et cinquième vertèbres dorsales ont a peu près disparu; il n'en reste que quelques fragments attachés aux disques intervertébraux. Le corps de la sixième vertèbre parait au contraire épaissi et présente une structure plus compacte et une décoloration de son tissu. A la place des vertèbres ulcèrées, dont les apophyses épineuses sont conservées, se trouve une c dans poche libreuse dont les parois ont 3-li millimètres d‘épaisseur, remplie de pas et de matière tuberculeuse ramollie. Celle-ci se trouve aussi géo du en quantité considérable tout autour et surtout autour du périoste interne du rachis; la où elle touche la substance osseuse, celle-ci est és sont superficiellement érodée et cariée. ll y a aussi (les tubercules isolés à la surface interne du périoste rachidien, entre celui-ci et la dure- gueux, mère; àla surface de cette dernière se trouvent encore plusieurs tubercules disséminés. La matière tuberculeuse est à l'état cru dans les tré de ;; ou y .-4'\ tique, ou soumet les membres paralysés à l'action de l‘électricité, mais sans grand succès; il survient même des convulsions qui obligent une AAAflAAqAA RQ; :'l AAA. .‘n,«. , r nwv 4‘flŒfi .Jv\ '! i:;\ "‘"! c' «A on constate par l'auscultatton et la percussion l‘existence de petites cavernes dans les deux sommets des poumons et de tubercules nom- masses isolées, et ramollie la où elle existe a l'étatd‘infiltration; dans plusieurs points, enfin, elle a subi la transformation crétacée. Partout culeux dans la moelle épinière. rai seuu creux tternes. ns lymeur età l'mîche, lueutes ane mat u réunit isistanc€ ll ram0l' 'ï', mère. Toutefois au niveau de la grande perte de substance du rachis, les méninges offrent une injection plus vive, et la substance de la moelle épinière un ramollissement incolore, surtout marqué vers l‘angle d'inflexion de la gibbosité. Nulle part il n‘y a de dépôt tuber- _.,.._ les corpuseules caractéristiques des tubercules se montrent à l‘examen microscopique. La moelle épinière paraît peu malade, même au niveau des vertèbres les plus altérées et du dépôt tuberculeux a la surface de la dure- .QÔA‘  même A4,- 'é. dans |