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Show DlZS PHODL'CTIONS C.\NCÉRELSÏCS. 279 pouvait les confondre entre elles. Quant aux dimensions, nous avons bien vu l a paroi cellulaire n'avoir que """ , 0175 7 nous l'avons même vue )arfois descendre a U""".Ul5' mais ces cas sont tout aussi excep- ' ' tionnels que ceux où on leur voit atteindre les grandes dimensions de (l""",03 a U""",tl't et au dela. Outre cette moyenne fixe pour les dimensions, nous constatons un autre caractére non moins important, c'est l'extrême variété de forme de cette paroi. / - \ , . v . Le type de la cellule cancereuse est une petite sphere reguhere avec un noyau ellq dique excentrique- ment placé, occupant pres de la meine et au dela de l interieur, et renfermant au ou plusieurs grands nucléoles. Mais_ce type n'est souvent pas bien pur : l'enveloppe cellulaire prend la forme ovo'ide, allongée, triangulaire, a angles aigus ou emOUssés, fus1forme, pomtue aux deux extrenntes et large au milieu; . , . . . . . d'autres f015 elle presente, au lieu de deux appendœes verticaux, un seul appendœe long et pondu, partant d'une cellule ronde , ou trois ou quatre appendices allongés et pointus, partant d'une cellule ovoïde ou irrégulière. Il serait inutile et même impossible de décrire ici toutes les formes; il suffit de signaler ce fait, que cette multiformité de la paroi cellulaire ne s'observe a mi pareil degré dans aucune autre espèce de cellules. Dans les tumeurs épidermiques, on pourrait croire a une variété aussi grande, lorsqu'on les examine superficiellement; mais on pourra toujours réduire ces formes a divers degrés de plissement du feuillet épidermoïdal ou a des altérations de nature diverse. telles que l'im- bibition par de l'eau, l'altération grasse ou granuleuse. Les contours de la cellule cancéreuse sont géné- ralement pâles et fins, et contraslent singulièrement avec les contours fortement accusés des noyaux. Le contenu cellulaire, s'il n'existe aucune infiltration ni pigmentaire ni granuleuse, se compose de molécules fines et ternes ressemblant aux molécules fibro-albumineuses que l'on rencontre dans toute espécc de produits. Aussi cet aspect finement granuleux, loin de cacher le contenu nucléaire de la cellule, sert plutôt à en faire ressortir les contours extérieurs. Comme l'infiltration pignænlaire noire est ordinaire- 0'"‘",05, plus rarement sous celle de vrais globules mélaniques de 0""‘,01, sans noyau, sans nucléole, exclusivement remplis de pigment. Ordinairement celui-ci est contenu dans l'intérieur des cellules cancé- reuses, sous forme de granules ou de globulins qui peuvent exister en quantité plus ou moins notable, et tantôt permettent de voir encore le noyau et le nucléole, tantôt remplissent tellement la cellule cancé- reuse tout entière, qu'on n'y voit plus autre chose que ce pigment. Nous avons observé plusieurs fois une variété bizarre d'infiltration pigmentaire tout a fait bornée au noyau. Les cellules cancéreuses pigmentécs sont ordinairement un peu distendues, et on les voit plus grandes d'un quart, d'un tiers et au delà, que les autres cellules cancércuses de la même tumeur. Ainsi nous les avons vues souvent atteindre 0""",03 Jl‘G et même 0""",04. Le noyau de la cellule cancéreuse est, nous l'avons déjà vu, l'élément constant et a la fois le plus iles important. Toutefois il ne faudrait pas toujours juger qu'il y eût absence de cellules completes, lorqu au Ct)- premier abord on ne voit pas de parois cellulaires autour des noyaux; plusieurs fois nous avons vu, au moyen de forts grossissements, qu'un limbe cellulaire pâle entourait le noyau assez étroitement pour ne - . . - . - P0U\‘Olr être aperçu avec des grosmssements moms forts. !) autres fois les parms cellulaiies se detiuiscnt ' ,". _ - / - '- ) promptement, et il ne reste que les noyaux. ' . a. on en 1011 - _ Le noyau de la cellule cancéreuse est rond, lorsqu'il. n'est pas complétement developpe, . . .. . .; au , '-- . te1 - me de. le… » no contre cependant ausSi de ronds, qu01que déja passablement volumineux et ûlll\(,5 . lution. Le type prédominant du noyau est la forme ovo'ide ou elliptique, ses contours sont toujours tres ‘. . . ‘. ) . follement accusés, ce q…. indique une assez grande épaisseur. L€'Jl' dimension moyenne est (lt,, 0'ii.:ii ,Ul d_‘ 0""",015. Fréquemment on les voit dépasser cette mesure et aller jusqu'a 0""‘,02- " €" I…" rare de les voir au-dessous de 0……'…, de ()qu0075, et alors le grand volume du nucléole et la mult1lornnte de la Pal‘Ul cellulaire ne permettent également point le doute, dans la majorité des cas, sur la nature du pro- "'-A 'n'751'.'Ï‘. ,,. . | rare, est celle de son existence en dehors des cellules cancéreuses. On a alors le pigment dans l'interstice des cellules, sous forme de granules fins de 0""",002 ou sous celle de petits globulins de 0""",004 a .i_ _.-r ;.‘r '. r déjà toute une cavité comme celle de l'orbite, on trouve le pigment sous deux formes, dont l'une, plus «'àAf *-._a' . ment une variété primitive et non une détérioration ultérieure de la cellule, il faut que nous en disions deux mots dès à présent. Dans le cancer mélanique, qu'il n'ait encore que le volume d'une tête d'épingle ou qu'il rempliss |