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Show nr:s k\'S't‘i«:s_ 2/.5 seulement il faut 3 dans les ovaires que nous les avons vues dans les corps étrangers des membranes sércuses. La meilleure preuve enfin Lorsque le kyste que les grands kystes multiloculaires et prolifères peuvent se former par véritable pénétration ou par 1tenu augmente, confluence, c'est que nous avons vu tous les degrés intermédiaires entre une cloison qui les délimitait fort remarquables, composées de corpuscules microscopiques amyloïdcs à couches concentriques, telles trophient, ce qui usure que le kyste encore nettement, une cloison percée d'un diaphragme dans son milieu, etentin des éperons qui n'étaient plus que des rudiments de ces parois de séparation. rice et à ses liga- Les kystes colloïdes doivent être décrits séparément, parce que dans leur mode de formation se ren- \-oisines du Péri- contrent des particularités très importantes à noter, et nous dirons dès à présent qu'elles peuvent com- s'amincir et pré. pliquer la formation kysteuse que nous venons de décrire. Dans le principe, la formation de kystes collo'ides constitue une maladie tout à fait à part,‘ que nous avons observée, du reste, avec les mêmes caractères es kystes simples dans les reins. A notre avis, rien n'autorise à rapprocher ces kystes du cancer gélatiniforme; il n'y a de ill hypertrophiqæ commun entre les deux sortes d'affections que la substance gélatiniforme qui, dans l'ovaire ainsi que dans la thyroïde, constitue un simple contenu kysteux, tandis que dans le cancer collo'ide elle est combinée ascularité devient ites hémorrhagiu ) du sang laisseut par taches plus .lente, et alors de vent au contenu. mélange avec des paroi interne, et as de cholestériue. avec les vrais éléments du carcinome. Les kystes colloïdes de l'ovaire se développent d'emblée avec une telle multiplicité, que leur formation autogène doit nécessairement être admise, et leur nombre dépasse tellement celui des follicules de Graal", qu'il faudrait également admettre, si l'on tenait exclusivement à cette dernière origine, qu'une multitude de follicules de Graaf s'y fussent formés d'une façon autogènc et nouvelle, ce qui reviendrait à une simple dispute de mots. Lorsqu'on examine un ovaire qui a subi ce travail morbide connu sous le nom d'affection colloi'de de l'ovaire ou de tumeur alvéolaire des ovaires, au moment où tout l'ensemble ne dépasse pas encore le volume de l'un ou des deux poings, on trouve d'abord l'enveloppe cellulo-fibreuse de l'organe entier considéra- t calcaires. blement épaissie et vascularisée; mais lorsqu'on la dissèque avec soin sur une certaine étendue, on voit »ur de celui-ci un que toute la surface située sous cette enveloppe est formée par des granulatious ou de petites bosselures tre unique, simple kysteuses bombécs, à surface convexe, couvertes d'une belle et riche vascularité pour chaque kyste, ceux- cuve encore un ou ci s'aplatissant vers l'intérieur par la juxtaposition dense et serrée d'une quantité très considérable de e qu'en cas pareil, ces kystes. On peut se convaincre encore qu'il s'agit de véritables kystes en ouvrant plusieurs d'entre eux >onctionné le kyste et en faisant sortir leur contenu; on voit alors que chaque espace est complétement clos, comme le th a cité plusieurs des, qui peu à peu des kystes à divers d très petit, atteint, \ la surface interne dions considérables tits kystes, qui tout i tient en suspension nts a :es kystes sailla éveloppés , et ayant isinage. bien acondaires aussr st certain pournou=, dans un fois donnée ance tres 3 une tend sont les cellules d'une ruche d'abeilles. J'insiste sur ces détails, parce qu'on obtient un tout autre aspect lorsqu'on pratique une coupe à travers toute l'épaisseur de la tumeur; alors, en effet, on asous les yeux un tissu aréolaire et comme caverneux dans lequel l'existence d'espaces clos de tous côtés est bien plus difficile à démontrer. Tous .les interstices sont remplis de cette même substance, que l'on peut faire sortir de l'intérieur des kystes. C'est un liquide gluant, jaunâtre ou d'un blanc grisâtre, ayant tantôt l'aspect d'un sirop très épais, tantôt celui du miel. Nous insistons encore, dès à présent, sur une différence fondamentale entre cette disposition et celle que l'on rencontre sur une coupe fraîche, dans le cancer collo'ide. Dans la transformation alvéolaire de l'ovaire, nous retrouvons de nouveau, pour le contenu aussi, la comparaison faite plus liant avec une ruche d'abeilles: il y a des espaces clos, il y a un contenu parfaitement distinct des parois, tandis que dans le cancer gélatiniforme, ce n'est qu'à l'oeil nu que l'on voit un tissu assez franchement aréolaire, renfermant une substance gélatineuse; mais en examinant de plus prés cette substance a la loupe et au microscope, ou peut se convaincre qu'il ne s'agit plus du tout de parois closes, mais d'une simple char- pente tibreuse qui ressemble beaucoup au tissu aréolairc des poumons. On ne peut nullement éuucléer cette substance gélatineuse sous forme de kystes isolés de ces aréoles; beaucoup de fibres plongent dans sa substance, et cette'gélatine est si peu liquide et si bien concrète, qu'en voulant l'écraser entre deux verres, on la voit fuir pour atteindre les bords, et jamais elle ne s'épanouit sous forme d'une goutte. s excr0ie montrer de Dans nos observations, nous avons généralement trouvé le contenu des kystes collo'idcs composé de re-plastiques deux substances dont l'une, transparente, ressemblait a du mucus très épaissi, tandis que l'autre était constituée par une multitude de cellules qui avaient tous les caractères de celles de l'épithélium, altérées X ou fib s mortelle. péritonite cure ou infiltrées de granules graisseux, ou constituées par de simples noyaux; il nous a été toujours facile de -ci avflll i kyste; cel ui ions s concr ét démontrer tousles degrés intermédiaires entre ces cellules épithéliales altérécs et celles qui constituaient nce d'une t enda te fois de -o nvA'r. i>sTn0L.--8‘ Livn. 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