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Show DES KYSTES. umeurs graisseus es pendant les sépare r ):rns plusieurs bos - e long sur 12 a 15 CHAPITRE XIV. ::rillots plus foncés. DES KYSTES. de réseaux ossitiés s-uns sont entourés et en partie présente race de moelle dans Les kystes ne sont pas généralement des produits accidentels essentiels, bien que leur formation idiopathique, dans un certain nombre de circonstances, ne puisse être révoquée en doute. Toutefois il est nécessaire de résumer dans un chapitre spécial les doctrines actuelles sur les diverses formes de productions kysteuses. Nous commençons par exclure toutes les tumeurs solides que, par une locution vicieuse, on appelle ici u u court résumé maladie et meurt le crie, à la face interne r'tébrale, d‘autresru ;nant un maximum "race des corps. Leur .éristiques avec leurs ce qui prouve que, enkyste'es, par la seule raison qu'elles sont délimitées par une membrane d'enveloppe cellulo-fibreuse. Nous n'admettons comme kystes que les tumeurs closes qui renferment une cavité. Nous établissons avant tout deux grandes divisions, dont la première renferme les kystes d'organes préexistants, et la seconde les kystes de formation nouvelle; en d'autres termes, les kystes deute'rogènes et autogènes. Les premiers ont pour point de départ un conduit excréteur ou une cavité normale soit d'origine glandulaire, soit occupant une bourse muqueuse normale, simple ou tendineuse. Les seconds se forment de toutes pièces au milieu des tissus. Les kystes deutérogènes comprennent trois divisions : 1° les kystes d'origine glandulaire; 2" les kystes provenant de bourses muqueuses ou de poches synoviales; 3° les kystes se formant au sein de tissus solides, et ici nous avons une distinction àétablir entre ceux qui se produisent dans des tissus normaux, comme \, s‘aperçoit, au con & de volume et atteint des os, et ceux qui se forment dans des tissus accidentels, soit homœomorphes, soit hétéromorphes. Si nous séparons des kystes autogènes, comme étrangers au sujet de ce travail, l'enkystement de rieur offre, à travers lieu. La tumeur est tl‘i, il n'a point eu de substances étrangères soit hémorrhagiqucs, soit phlegmasiques et exsudatives, et celui des corps étrangers, ce premier groupe de kystes ne renferme en réalité que deux grandes divisions, les kystes séreux et les kystes dermo'ides, qui, bien que prenant souvent pour siège une cavité préexistante, dans les ovaires fond indique la place les côtés ; la colora- .es lignes de prolonilagineusc pure, une x ronds et irréguliers nplis de sels calcaires age. surtout, se développent cependant, d'après de nombreux exemples, tout aussi bien d'une manière spontanée. comme par exemple dans le tissu cellulaire sous-cutané. Avant les travaux récents sur l'histologie pathologique, deux principes de classification ont généralement prévalu dans la division des kystes, l'un basé sur leur contenu, et l'autre sur leurs phases de déve- loppement. Quant au contenu, il est, d'un côté, très variable, et d'un autre côté, dans les kystes d'origine glandu- laire, il est déjà indiqué, pour ainsi dire, par les productions de la glande qui lui a donné naissance. de la Qu'y a-t-il d'étonnant, par exemple, qu'un kyste tendineux renferme de la synovie, ou qu'un kyste nramelle renferme du lait? Il n'y a là que des caractères secondaires bons à noter, mais impropres à servir de principe de division. Quant à la distinction d'après les phases de développement, celle en simples et en composés est encore aujourd'hui adoptée par la plupart des anatomo-pathologistes, mais on y a confondu des caractères secondaires, reliés entre eux par tous les passages intermédiaires, avec les vrais principes de classification, qui, avant tout, doivent être physiologiques. La question du mode de formation des kystes se présente tout d'abord à l'esprit, que ceux-ci soient deutérogènes ou autogènes. des L'obslruction du canal d'abouchement d'un lobule glandulaire ou d'un conduit excréteur est une une causes de la formation des kystes dans les glandes lobées. Cette obstruction est causée, tantôt par compression circonvoisine, tantôt par une espèce de bouchon formé par le produit sécrétoire ou par un amas d'épithéliurn des conduits excréteurs. Ces kystes se présentent d'abord sous forme d'ampoules, mais lobules qui peuvent s'organiser comme kystes délimités, et qui, souvent aussi, prop agent la dilatation aux e les lobules ghndulaires voisins; les tissus qui séparent les petits lobes, les éperons qui existent entr primitifs, sdnt, en cas pareil, souvent conservés, et deviennent même parfois le siège d'une nutrition plusactive. C'est de cette façon que s'opère un des modes de formation des kystes multiloculaires. 59 ANAT. PATHOL.-7' uva. |