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Show llliS TUMIËURS OSSEUSES. ‘e les mains, "239 Ce dernier point rapprocherait bien cette affection de la goutte, mais nombre de différences anatomiques mienne Aca- )ossible, plu, 7 et 8 centi- nontante, qui ce éburnéela que la inutilité est altérée. Parmi un grand nombre de traitements quej'ai essayés contre cette maladie, l'iodure de potassium longtemps prolongé m'a seul paru la modifier quelquefois avantageusement, et encore me serait-il difficile d'avoir, sur ce point, mon opinion arrêtée, puisque, spontanément, ces douleurs diminuaient quelquefois avec le temps. En général, c'est une maladie très difficile à guérir. En terminant ce que nous avons à dire dans cette division, nous devons faire mention d'un travail en conservées qui, dans le temps, a fait grand bruit en Allemagne, c'est celui de Jean Müller (l), sur les tumeurs fon- gueuses ossifiantes ou tumeurs ostéoïdes. Nous allons reproduire les conclusions de ce travail, mais dès mt entourées à présent nous devons déclarer que nous n'avons jamais rien rencontré de pareil, et que les tumeurs constate une ostéo-fibreuses que nous avons observées étaient locales et non constitutionnelles, tandis que les tumeurs nombreuses tenant à une diathèse, qui renfermaient du tissu osseux, étaient toutes de nature cancéreuse. n. Quantùla 3 celle des os en distingueà dus nettement mé naissance. générale, sans Par conséquent, nous conservons des doutes légitimes sur la nature et surtout sur la spécialité de ce nouveau groupe de tumeurs établi par Müller, et nous avons vainement cherché, dans tous les auteurs récents qui se sont occupés de ce sujet, des observations vraiment concluantes sur des tumeurs osseuses et ostéoïdes constitutionnelles, récidivant dans des points éloignés après l'opération, infectant enfin l'économie sans renfermcr de tissu cancéreux. Après avoir formulé nettement ces doutes, nous repro- duisons les conclusions du travail du célèbre physiologiste de Berlin. get, il y a une 1° Les ostéoïdes sont des tumeurs irrégulièrement bosselées qui se développent tantôt lentement, dans :it atteints. Le l'espace de plusieurs années, tantôt rapidement. Leur point de départ est, le plus souvent, le système orne d'un âge élément est du tissu osseux dans les interstices duquel on rencontre une substance non ossifiée de la onze ans, sans consistance du fibre-cartilage, substance qui recouvre le plus souvent la surface de ces formations osseuses. 2" Tantôt ce tissu osseux est très poreux et fragile, composé à la surface de feuillets et de fibres agglomérés, tantôt il est plus ferme et ressemble davantage au tissu osseux normal. La partie externe de la tumeur ne forme jamais une coque lisse et arrondie autour des parties molles de la tumeur, comme c'est le cas dans l'enchondrome; jamais non plus l'os n'y subit une distension vésiculeuse. osseux, surtout la surface des os; elles peuvent acquérir un volume très considérable. Leur principal |Ou, dans une tre sur beaurégion maxilles téguments teur. générale à une cette maladie fondue avec la les extrémités rs orteils. Nous que nous avons lit de l'os dans La structure de cette membrane osseuse est, du reste, la même que celle qu'on rencontre dans tous les os. 3° La partie non ossifiée de la tumeur est une substance d'un blanc grisâtre, vasculaire, ferme, bosselée a la surface, ne se laissant pas déchirer et ne ressemblant point à de l'encéphaloïde. Sous le microscope, on n'y voit qu'un réseau dense, fibreux, avec des intervalles peu considérables, et renfermant peu de cellules primaires et de noyaux; elle est en tout semblable à la trame organique qui sert de base àla partie ossifiée, elle est par conséquent toute préparée à l'ossification; elle se distingue du cartilage par sa structure et sa nature chimique. Par coclion, elle ne fournit ni colle ni chondrine. ‘ plus différent disséquées, les urtout un tissu rue de l'articu- ue luisant, très zi" Ces tumeurs trouvent leur dernière cause dans une diathè‘se générale, une tendance à la formation osseuse accidentelle, devenant destructive pour l'économie tout entière. Elles commencent ordinairement à se montrer sur un seul os, mais plus tard elles envahissent plusieurs parties du système osseux, et même, ce qui est important et essentiel, d'autres parties non osseuses. Cette diathèse générale, cette tendance à la formation osseuse est telle, que des ostéoïdes se développent alors dans diverses parties spensi0fl quel‘ llib n'dnin. Paris, molles, dans le tissu cellulaire, sur les membranes séreuses, dans les poumons, dans les glandes lympha- tiques, dans l'intérieur des gros vaisseaux, et cela tout aussi bien lorsqu'on pratique l'amputation de 18 partie primitivement affectée que lorsqu'on n'y touche point (Ü Arc/tic für Anatomie und Physiologie, 18h25, |. V. p- 39645112- ANAT. PATROL. - 7‘ Live. 08 ..,.- 'l'îxh' .X. , . . l,' as mains pour devenir de plus en plus rares, pour disparaître même complétement. Au palper, on distingue qu'il s'agit de l'engorgement d'un os et non d'un dépôt crayeux. Les mouvements des mains sont gênés, sans être modifiés en raison de leur déformation; c'est lorsque la maladie est fixée sur les coudes ou sur les genoux ;» "C disparition ées avec di5_ obulées, f… 1ètre d'épaig. séminenle du et chimiques l'en séparent: telles sont l'absence d'accès réguliers de douleurs articulaires, surtout dans les pieds; l'existence, pendant des mois et des années, de douleurs habituelles qui peuvent pourtant |