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Show nes anonucrtoxs ET nas TUMEURS FtBRO-PLASTtQI'ES. ; est moins 203 Cette malade a succombé quelques mois plus tard a une all‘ection tuberculeuse des poumons. L'autopsie a démontré que les tumeurs kéloi‘des étaient tout a fait locales, et qu'à part les altérations tuberculeuscs, il n'existait nulle part de produits lilim-plastiques ni cancé- lus grande reux dans le reste de l‘économie. alement de J'ai examiné avec soin la peau du thorax. Quant a la coloration noire, je l'ai trouvée en partie dans les «wllules l"[tl'lt‘l'llllllllt‘$_ et en partie tout autour des papilles, où il y avait comme l'apparenced'un réseau coloré cn brun. Il n'était pas moins important tl'l"ltltllt*t' les cicatrices t 20 ans et as d'autres des tumeurs enlevées. Elles étaient minces, n'ayant guére au dela de t a l millimiatrc rt,"2 d'épaisseur. Elles :*l.tÎt‘ttl t't‘t‘ti‘t\‘t‘t‘l t‘5 d'un épidermc également coloré, mais comme, dans ces endroits. les cicatrices sons-iacentcs était nt d'un blanc presque nacré. l'épiderme principale >lastique et l‘…-ts grossissements microscopiques, il n'était pas possible d'y voir autre chose que le tissu libronlc cicatriciel que nous rencontro ns babi- tuellement dans les cicatrices cutanées. .le n'ai point pu découvrir d'éléments fibro-plasti«pres. paraissait, à ce niveau, moins coloré qu‘aillcurs. Le tissu des ci :atriccs était dense, homogénc, trés résistant. et en les cxatninattt avce dc elle de ces LXXVII. - Tumeur fibre-plastique (lu. parution, prorcrzont d'une infection /Ï])7‘D-}lftleft//lfl gouffre/c. (l‘l. XXVI, lie". E) et. 'lt),\ Nous avons deja rapporté ce fait a l'occasion de l'infection bino-plastique qui a lieu quelquefois; c'est le quatrième fait de la série ana- unie, en ne lysée, observé dans le service (le. M Larre_v. au Val-de-Grùce. leurs; deux Les tumeurs de l'infection ol'fraient les mêmes caractères que celle enlevée cinq mois auparavant dans le jarret. Le tissu est d'un iaunn crânienne, pâle, brisant, ne donnant point, au grattage, de suc trouble, Au microscope, on n'y trouve que des corps fusit'ormes, allongés. formant un véritable tissu fusiforme; dc plus, des noyaux allongés et ovoïdcs de 0""".0tl5 dc largeur. a trés petits tnn'léolv‘s, peu de cellules complètes. Le tissu des tumeurs de l'infection montre, par places, plus de vaisseaux et des épanchemenh hémorrhagi«pics plus nombreux que le tissu ème ramolli fonctionnels de la première production. rt desatïecLXXVlIl. -- Tumeur fibre-plastique {le la cuisse. (Pl. XXVI, tig. '11-'123.l Un malade âgé de quarante-huit ans, emballeur, est atteint depuis longtemps de variccs considérables aux deux membres inférieurs. affection héréditaire dans sa famille, et fréquente dans sa profession. Il en souffre souvent, et la marche cn est notablement gènée. La seconde affection, celle qui l'amène a l'hôpital, est une vaste tumeur occupant la partie interne. et le tiers inferieur dc la cuisse gauche. La saillie que celle-ci fait au dehors est du volume de la moitié d‘une tête d'enfant, elle semble avoir son plus grand diana"tre au niveau du muscle droit interne. Elle est limitée en dehors et en avant par le bord interne du droit anterieur. lille se porte en dedans, puis descend en bas et en arrière; elle comble le creux poplit0, où elle présente quelques bossclnres aplaties. tien d'ailleurs de moins circonscrit sur les bords que cette tumeur. On la sent, d'autre part, se prolonger sous les muscles de cette région, se diriger vers l'os, qu'elle semble embrasser sans lui ètreatlltdrent, l£cxploration la plus rttiintticuso ne peut rien amener quant a la situation ct a l'état des vaisseaux, dont la circulation est d'ailleurs manifeste dans la jambe. La peau est lisse. ltSS"Z tendue, mais elle ne présente pas cette tension luisante qui caractérise certains abci-. aucune rétraction. point d'adln'erences aux parties voisines. Aucune coloration violacéc. une certaine. mobi« lité des tégumeuts, moindre cependant qu'il l'état normal. Les vaisseaux variqueux ranipent sur la périphérie dela tumeur. Si on la com- Illll.é y estla )bflhle, qu'il importe égapeut devenir il peu grave, aes d'origine orps, sous la 'urgien, mais prime avec un seul doigt, on sent une substance é;almnent solide sur tous les points, tlépressible, mais tres élastique; une sorte de fluc- linges, enfifli ées, lorsqu‘il lorsqu'il faut teurs superfi- tuation mal caractérisée se fait sentir lorsqu'on la comprime sur deux points. La tumeur a commencé a etre apcrcnc par le malade il _v a environ quatre ans, elle avait alors le volume d'un œufde pigeon. La nature du tissu étant douteuse, \! \'elpeau pratiqua une ponction avec le trocart explorateur, qui ne produisit rien d'abord. L'instrument ne pouvait se mouvoir dans la tumeur; ce ne fut qu'au moment d'en être extrait, qu'il rencont 'a une petite :avitè et qu'il s'écouler quelques gouttes d'un sang plus st'zrettx que le sang normal. Une seconde ponction est pratiquée, cette fois avec un bistouri, mais il n‘y a pas d‘autre résultat que la première fois lÎneparce-lle dela tumeur ayant été extraite et soumise a l'exan'ien microscopique, elle est reconnue de n/r'tu'c /Î/)7‘fl-yl/t/</f«/i/fl sans r-n//n/w cunNü'l‘HA‘/'. .\ dater de ce moment, les petites plaies d‘exploration s'enflammcnt, la tumeur se soulève légèrement a leur niveau. lille _v est douloureuse, et ns les parties saire dans les elle semble s'accroitre de volume dans toute l'épaisseur de sa masse. Il s'y forme un abctrs considérable qui se vide au bout de six jours par l'ouverture de l'incision. lil. Velpeau, se décidant a faire l'extirpation de la tumeur, pratiqua une. incision curvilignc asscx «Etendue a la partie inférieure de la es dilficilesa cuisse; il vit alors au fond de la plaie une substance molle. giîl;ttiniform€, avant la plus grande ressemblance avec certains t‘aillots géla- tincux que l'on trouve souvent dans le cœur. Après avoir enlevé d'abord avec. les mains une quantité considerablc de cette substance , doit trouver sées ‘a donner ire là Où des en Pf°Phllac' molle, il prolongca l'incision, et vit que cette substance (Etait elttourec connue d'une espece dc l\_vste ccllulo-vasculaire qu'il enleva. Le malade a bien guéri, mais nous l'avons perdu de vue depuis. La masse entière de la tumeur enlevée pouvait bien avoir le volume d'une tête de fo-tns a terme Tout en étant molle, elle préwntart une surface irrùgulière, lobuléc, de plusieurs centimt:tres détendue, mais peu saillante a la surface. tln reconnaissait partout une enveloppe tibro-cellulcuse offrant de nombreux réseaux vasculaires. La substance de l'intérieur de la tumeur montrait bien par-ci par-lit quelques intersections llltl't‘ustrs et des portions d'un blanc iann;‘itrc un peu plus résistantes, mais la majeure partie était composée d'un tissu d'un jaune vm‘dt‘ttrc, detruitranspanntt_ mon, far-ile a écraser. présentant presque la consistance tremblotante de la gélatine. Déja a l'œil nu. et nticux t'ttt‘ttt'f‘ avec, la loupe, on reconnaît une multi- tude de stries rougeittrcs qui ne sont autre chose que des arborisations vasculaires fines et très nontl)reu<cs; nulle part on n‘y voit d'ép:tn» chements sanguins. A l'examen microscopique, on constate mieux encore cette vascularité alannlantc, et je suis frappe >lll‘lltlll du fait de la tétutitt': et de la finesse des vaisseaux capillaires plus longs, a intersticcs et a ntaillcs beaucoup plus l:\l‘;t'\ qu'on nc lt < ll‘ltl'llllll'l‘ habituellement; on en voit beaucoup dans lesquels il n'; a qu‘une seule rangée longitudinale de globules saimnins. \'.tissc.nn ['.-. l'..‘ l'.'.'l' '_'|‘.Jl ... - . follicule: débris de . o- e ltvpertr ‘e qu‘un =?v‘+:r-»1 pobîtbl9- Le"' pas " saitoleflæ5, "è dont la largeur ne dépasse que de bien peu ces globules, qui, dans quelques-uns méme, sont obligés du s'allungci' et dc s‘aplatir pour passer. Dans quelques portions de la tumeur, il _v a beaucoup d'éléments graisseux. granuleux ou vés:culaii‘cs. |‘Îll """" :-‘"ll"l'îll" "" _" l't't‘Hll- naît comme principal élément histologique un réseau de libres lines. séparées par une substance :ttllt)l'plt<‘_ transpai'cntc, ti'r"f abondante, et dans laquelle se trouvent une multitude d'éléments libro-plastiques, soit simplement nucléaires, soit t'usil'ormcs. Les noyaux ovonbw ont jusqu'à 1/60° de millimètre de longueur sur l,";‘0tl‘ ou un peu plus de largeur. Dans quelques-uns on voit un |r,‘.»" petit noch-oie. Les corps fusiformes sont du double plus longs., mais leur noyau est généralement moins altong"; d-"…-" l"«" …" "' l‘ 5 """"v "" ""'…" "" . 'A'I‘. ‘s dont le dîflmèl" |