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Show u péritoine d'un petit diser; elles duquel je lin, croyait 171 moléculaires se trouvent interposés entre les fibres. L'acide acétique fait mieux ressortir encore tous ces détails. Il parait que dans quelques cas, ces ville-papilles ainsi vascularisées peuvent devenir le point de départ d'une sécrétion cornée de nouvelle formation, qui, alors, peut entourer le sabot ancien d'un sabot en tout point de nouvelle formation. "Nous allons exposer les détails de plusieurs faits se rapportant aux tumeurs fibreuses et représentés dans nos planches XX-YXlV. Les faits serviront de type aux généralités exposées. le ces deux un certain LXlll. - Tumeurs fibrcmcs 77zulz'ÿdcs de toute la surface du corps. (Pl. XX, fig. '13 et M.) ique régu- s les mem- stence chez aval: parmi à peu près il a des he'unorrlioïdes qui fournissent habituellement une sécrétion rnuco-pumlente, et qui, souvent, ont a……‘- lieu a des lu'unorrhagies assez abondantes dont il ne saurait évaluer la quantite. Depuis huit ou neuf ans, ces saignements par l'anus ont beaucoup diminué. llest marie et a ou quatre enfants, dont trois sont vivants. Aucun symptôme de scrol'ulos, pas de rlunnes prolongés; il n'a point en de maladie venericnne. lim! actuel. - Le malade est d'une forte constitution, d'un embonpoint moyen, d'un état de forces satisfaisant. Il y a trente ans environ, le malade s'est aperçu qu'il portait, ii la partie supérieure et moyenne dela cuisse droite, une petite tumeur du volume d'une noisette. Cette tumeur, qui avait atteint au delà du volume d'un œuf de dinde, a ete. extirpéc dernièrement; nous allons, 'ils ressem- plus loin, en donner la description. le et l'autre En 1836, lorsqu‘il est venu a l'hopital Necker pour se faire traiter de la luxation de l'épaule dont nous avons parlé. il n'avaitabsolument que cette seule tumeur; mais peu après cette époque, en 1836 encore, d'autres du nature genre ont commencé a paraitre. Depuis ce ce chez un , . leur succession; seulement il insiste sur l'absence de toute gène, de toute douleur et de toute altération de la santé generale par suite de leur apparition. Elles sont si nombreuses. qu'il est impossible de les compter .\u cuir chevelu, il y en a quelques-unes a la partie latérale, mais on en rencontre un bien plus grand nombre dans toute la région de l'occipital. Leur volatile v varie entre celui d'une lentille et celui temps, un très gratui nombre de tumeurs semblables sont survenues, mais il n'a aucun souvenir de leur mode de développement ni de e elastique, . Joseph Xavier Pliilippard, de Paris, age de soixante-six ans, a perdu sa mère de vieillesse, sans maladie caractérisée: il n'a pas connu son pire, il avait une sœur qui est morte folle. Aucun membre de sa famille n'a présenté de maladie analogue ii la sienne. ll dit ncjamais avoir ae malade, si ce. n'est qu'il a en la petite vùrole a l'âge de sept ans, et qu'il s'est luxe l't‘paule il _v a douze ans. Depuis vingt ans, ‘.‘."i" l'!.'1‘.L r: r-.-‘rr;r‘ .'.__-'.. tre, plus le . ssu fibroïde ‘…- "… W"). T}. 7 XC"). Y'l'Ï2‘.‘ "Î.'!‘,'.'l‘.'j l‘.. DES PRODUCTIONS FIDROIDES ET FIBREUÎES ACCIDENTIÎLLES. 15 rencon- ibreux; par d'une petite noisette; les unes sont rondes, presque sphériques, d‘autres aplatics; elles sont isolées ou eontluentcs, deux ou trois groupées microscope, qui s'entre- ) d'éléments alettes et de ntredit, une ensemble. La peau est généralement intacte et mobile a leur niveau, et de coloration normale; ce n'est que sur un petit nombre qu'elle est d'un rose pâle. La moitié droite du front offre une vingtaine de ces tumeurs du volume d'un petit pois, une seule présente celui d'une moitié de fève; la peau au-dessus de cette dernière, est élargie et pcndantc. Il y en a également aux deux régions temporales. La partie supérieure du visage et des paupiiu'r s n'en offre qu'un petit nombre; quelques-rules, plus volumineuscs, se trouvent du côté droit, entre les poils de la barbe; la plus volumineuse est de la grosseur d'une petite noisette. Toute la région du cou, surtout la partie postérieure, est recouverte d'un grand nombre de ces tumeurs; la elles sont plus saillautcs qu'a la tète, quelques-unes sont comme digitées a leur surface; lotir volume, dans cette région, ne (lepassc guère celui d'un gros pois. 1meur sur le Quant au tronc, tout le dos en est couvert, elles )" atteignent jusqu'au volume d'un marron, dont quelques-unes rappellent la forme; irc d'Alfort. leur consistance est plus ferme et plus élastique dans celles qui sont les plus grosses; la peau est, a leur niveau, moins élargie et moins le diamètre; i-plastiques. grandes, dont l'une, att-dessus du mamelon gauche, du volume d'une amande, est comme pédiculée a sa base, et l'autre, att-dessous du . et qui donle visqueux, rappelle pas pendante que sur les tumeurs d‘une plus petite dimension. La poitrine présente, a sa face antérieure, lwaucoup de petites tumeurs etdeux sein droit, est constituée par un groupe saillant de petites tumeurs. Les bras en oll'rent un certain nombre, moins grand cependant qu'au tronc. Plusieurs sont tellement mobiles qu'on les enlèverait d'un seul coup de ciseaux avec leur base cutanée. La plus grosse se trouve ati-dessous du coude gauche, elle a le volume d'une bille de billard et paraît très dure dans son intérieur; c'était une des premières survenues après celles de la cuisse. Sur les membres inférieurs, on n'en trouve pas, proportionnellement, un bien grand nombre; elles ) ont, en moyenne, le volume d'une noisette; une seule, a la cuisse gauche, oll're celui d'une grosse noix. Le malade a le pouls a (50, la peau fraîche; tous les organes internes, examines avec soin, sont dans leur état physiologique. Le malade a [3 également bon appritit, la langue est nette, il va tous lesjours a la garderobe; la respiration et les battements du cœur sont normaux. En un mot, illiform6 du l'état général de la santé est on ne peut plus satisfaisant. de fourbura l'ile des tumeurs de la cuisse droite, qui gêne le malade dans la marche, est enlevée par .\l. Lenoir; la plaie se cicatrise pronq)temcnt. umé de mes Emma: de la tumeur. - La tumeur est lâchement entourée de la peau qui la recouvre, et se laisw tiriuclecr tacitement. Coupee par le milieu, elle offre un tissu d'un jaune pâle, d'un aspect luisant et homogène; elle est d'une consistance ferme, elastique, et ne se. laisse que très difficilement périüti‘er par le doigt. En la comprimant fortement, en en l'ait sortir un liquide parfaitement transparent et abondant, erticalemfllt tenant tout au plus cnsuspension quelques flocons de la substance de la tumeur. , lesquelles, Au microscope, on reconnaît une structure principalement tlbreuse. Des libres denses et serr(-cs s'entrecroisent dans tous les sens: ces ado et assez libres sont comme cnglobées dans une espèce de ganch demi-transparento (lu voit en outre beaucoup tld"lt"lllt'lll$ libro-plîl5ll‘lm'5- " surtout des corps l'usil'ormes renfermant des noyaux pâles et allongés de t)""",Ut de longueur sur (l""",tl03 de large…"; ll>‘ renferment "" 0" deux nucléoles punctiformcs. Les elements gras n'existent qu'en tres petite quantité dans cette tumeur. millimètres, È'men chimique. -- Le suc transparent, exprimé en quantité assez notable, recueilli dans un verre de montre, se ('UIIËHIOSl)0"ta…'"…"l rt‘thflles fines … lii"'lll‘r; le C0ugulunt est homogène, finement grenu sous le microscope, et ;!lll'Clt? la forme d'une pellicule. Si l'on broie dans un mortier une. partie de la tumeur avec de l'eau tlistitlritë. et que. l'on libre, la liqueur qui sort du li.tre a un aspect aient pafl0ul l'aiblcinci.t opalin et verdittre. (le liquide, pt,»rttè a l'tëlitillitioii, ne se eoagule pas et ne se trouble que trirs lt"gi‘l't'lllt‘ltl. L'alcool absolu produit, dans ce liquide, un trouble lactescent et un précipité blanc. L'acide actëtiquc ne trouble que très lt"gf‘l‘ûlllclll la liqueur et ne produrt s noyauX se point de précipité. .__ ... L‘! .... .. l'«-"‘u'Ï'u' t ) de granules |